Avant de prendre la route pour Paris, on s’est enfermé dans notre petit atelier à la campagne pendant une semaine. Loin des klaxons redondants, des potages de grimaces même pas bio et d’un marathon sans règles, directions précises et lignes d’arrivée. Nous avons réalisé deux grandes toiles qui partiront faire un tour de France, certainement pas en tête de peloton ni pour récupérer le maillot jaune à chaque étape mais avec un groupe de musique qui nous tient vraiment à cœur. Ces deux « œuvres », on en est super contents, et tellement fiers.

On devait arriver à Paris le vendredi mais on a pris un peu de retard. En plus des deux réalisations, il nous fallait préparer notre voiture pour plus d’un mois de vadrouilles. Arrivée tardive à la capitale pour faire un premier repérage et cacher notre échelle dans une cage d’escalier dont on nous a passé le code le dimanche soir vers 23H. Puis on se dirige doucement vers notre coloc pour la semaine, notre chère Fanky Sisteuse Annee et ses deux colocs Quentin et Julien, nous ont ouvert leurs portes et nous avons pu y déposer nos affaires pour la semaine.

Le lundi matin, réveil matinal au 7ème étage d’un immeuble dans le 13ème. Réveil avec une patate en baisse mais une énergie et une motivation débordante. Mais on ne savait pas encore qu’on vivrait notre semaine la plus épuisante de nos cinq vies de graffeurs et d’artistes peintre.

On arrive rue Jacques Louvel Tessier dans le dixième arrondissement parisien, proche du métro Goncourt ou de République.

Paris, la capitale, la plus grande ville de France, il y a du monde, grave et les gens sont plus attentifs à ce que tu fais, ils sont même parfois trop attentifs. Ça faisait plus d’un an et demi que nous n’étions pas montés ici et pour tout vous avouer, à chaque fois notre but est de retourner la ville. Deux provinciaux avec une dalle inimaginable et surtout cette envie depuis le début de manger le monde.

Cette fresque, nous l’avons intitulé « Les Hautes Lumières », elle rend en quelque sorte hommage à Fauve≠  et c’est pour nous une manière de leur faire un clin d’œil et d’annoncer aux gens pendant leurs dates parisiennes, qu’ils vont voir pas mal de choses de nous en collaboration avec eux. Les hostilités sont lancées mais ça fait plusieurs mois que nous préparons ces projets, car celui-ci n’est pas le seul. Affaires à suivre…

Pour vous resituer le contexte, nous avons pu réaliser cette peinture murale avec l’aimable autorisation de l’ARERAM, en partenariat avec eux et tous les gamins qui ont pu partager certains moments avec nous, grâce à l’association Les 3 Murs qui gèrent trois murs dans le 10ème destinés à la pratique de ce qu’ils appellent le street art. Celui que nous avons peinturluré doit normalement être peint jusqu’à 4m de haut mais c’était une volonté de notre part de monter jusqu’en haut de l’immeuble soit environ 11m. Nous nous sommes engagés dans cinq mois à venir le repeindre en beige jusqu’en haut… D’ici là, il faut que cette fresque soit vue, photographiée, partagée et appréciée par les touristes mais aussi par les gens qui vivent dans cette rue.

Ce mur est très grand et on avait envie de faire un truc assez ouf. On recherche alors un échafaudage. On connaissait ce mur vu qu’on était venus il y a deux ans sur ce même spot. La seule grosse différence c’est qu’on s’attaque clairement à faire la façade entière. Et nous nous sommes rendus compte au fil des jours que 11 mètres même si nous l’avions déjà fait c’est haut et c’est du travail. 11 m à l’horizontal c’est cool et ça se fait assez vite même à pied mais à la verticale, c’est une autre histoire. C’est la première fois dans l’histoire de Sismikazot que nous montons un échafaudage aussi haut. On avait déjà fait cette taille mais à l’échelle et avec des perches ou avec une nacelle. Pascal, le boss des échafaudages et de sa société Top Elévation fait partie des personnes que nous sommes très heureux d’avoir rencontré et nous avons été super fiers de bosser avec lui. Étant donné que nous n’avions aucun budget mis à part une enveloppe de l’école afin de faire des ateliers avec les gamins, on savait que ce mur nous coûterait de l’argent. On a donc fouiné, et sur le bon coin nous sommes tombés sur lui, une personne extraordinaire. On peut réellement dire que cette fresque a été réalisée par les gens, par nous (Sismikazot), l’Areram et beaucoup Pascal. Il nous a aidé le premier jour à monter cet escalier métallique qui nous amènerai presque jusqu’au ciel.  Il a même fait des fixations au mur afin de rassurer Paul qui peut parfois être victime d’un petit vertige aigu qui pourrait le bloquer en haut de ce tas de métal. Pascal a un peu suivi l’avancée des travaux, de la fresque, et vu qu’il sentait qu’on ne serait pas dans les temps, ce qui a été rapidement le cas, nous a dépanné d’un deuxième échafaudage.

C’est donc armé jusqu’aux dents, voir même jusqu’aux cheveux que nous n’avons plus, que nous attaquons cette première journée. Première journée plutôt bien remplie et surtout pleine de surprises. Nous endossons notre déguisement de bel artisan, homme à tout faire, rénovateur de façade, peintre en bâtiment pour les travaux à venir. Normalement, dans 99% des cas, le mur que nous allons peindre est refait par la mairie avant l’arrivée de chaque artiste. Avec notre grande chance au quotidien, quand nous sommes arrivés, ce n’était pas le cas. Mais au fond ça ne nous étonne que très peu de ne pas avoir eu cette chance d’avant peinture. Pour partir sur de bonnes bases il nous faut alors remettre le mur en bon état. Pour cela, grattage, ponçage, nettoyages, ballayage, installation de caches fenêtres en bois. Nous commençons par peindre le fond en blanc ainsi que la partie où il y aura les deux persos. Cette longue journée s’arrête à 2h30 du matin. Tous les matins nous essayons d’être sur place vers 8h30 afin de sortir le matériel qui dort chaque nuit dans la cours de l’école. C’était prédéfinit dès le départ mais aussi une condition de location, monter et démonter l’échafaudage tous les jours. Un effort supplémentaire qui en fin de semaine te rappelle chaque minute « oh les gars va falloir arrêter les conneries un jour vous avez plus vingt ans ». Le mardi on commence doucement à colorier, remplir des zones, les gens passent, s’arrêtent lentement mais peu croient en nous, c’est normal ce n’est que le début et c’est toujours comme ça. Nos potes et certaines personnes passent nous voir, ça donne de la force, on reçoit aussi des messages de soutien qui peuvent paraître pas grand-chose mais qui pour nous sont énormes. Le mardi soir on s’arrête en fin d’après-demain. On doit vider notre voiture qui est chargée pour un mois de vadrouilles, on laisse toute les affaires dans la cour et nous voilà parti pour une course de déménagement. Matelas sur le toit, canapé et cartons ont pris leur place dans le jumpy avant de monter à plusieurs reprises les 5 étages sans ascenseur. On aurait presque du monter notre échafaudage et tout passer par la fenêtre. Qu’est ce qu’on ne ferait pas pour les potes.

Puis même combat le lendemain, pas pour le déménagement mais pour la peinture. Le mercredi après la journée de travail nous sommes allés dîner dans un petit restaurant parisien avec Cécile, c’est la première fois que nous la rencontrons. Elle est en train de faire un article à notre sujet sur son blog. C’était important pour nous de la rencontrer et ce fut un moment très fort et vraiment très cool. Elle fait partie, ça a été rapide mais spontané de notre famille sismikazot.

Jeudi matin, nous réattaquons pour la troisième fois ce même combat. Au départ, nous voulions terminer cette fresque le samedi ou dimanche mais à ce stade de la construction nous voyons bien que ce ne sera pas possible. Les heures défilent plutôt rapidement et le temps passe vite. L’avancement commence enfin à se faire sentir mais les heures de travail restantes aussi. Les passants s’arrêtent doucement, nous les interpellons et il se crée une ambiance particulière au fil des jours. Certains nous ramènent des sodas d’autres des gâteaux, nous avons de plus en plus d’encouragements. Nous réécrivons des phrases de ceux qui le souhaitent. La thématique abordée et ce que nous recherchons tourne autour de la quête du bonheur et la recherche de l’amour aussi vaste que ce soit. Nous écrivons aussi les prénoms de certains enfants qui passent, de ceux qui jouent, qui squattent autour de nous.

Les jours passent et nous croisons les mêmes têtes, ça y est nous faisons officiellement partie de la vie du quartier. On a même l’impression d’habiter ici depuis notre plus jeune âge. Les pervenches nous connaissent, elles nous font ce petit clin d’oeil qui veut dire ce serait quand même abusé de vous mettre un PV avec ce que vous faîtes dans notre rue. C’est leur manière de nous remercier, elles nous offrent le parking pour la semaine. La factrice nous fait la bise et nous transmet chaque jour une énergie inexplicable, elle rigole même à notre même blague chaque jour, les éboueurs nous chambrent sur l’avancement, la police s’arrête, nous regarde en haut et nous félicite de travailler tout le temps, les livreurs nous voient, nous big up, le voisin qui commercialise des jus de fruit naturel nous fait goûter son produit, le voisin du dessus nous amène des photos qu’il a fait développer… Bref une sensation de dingue qui sincèrement nous fait comprendre chaque minute pourquoi on a choisi ce métier et ce mode de vie.

Le jeudi soir on essaye de s’arrêter assez tôt et prendre enfin un peu de temps pour aller manger à la coloc, soirée raclette. Il y a Cam, et une amie à Annee qui passe dîner avec nous. Flynt passe à l’apéro avant d’aller faire une radio. Et ce qui est toujours embêtant c’est qu’on est fatigué. On n’arrive pas à consacrer le temps qu’on aimerait pour nos amis. Mais on espère qu’ils le comprennent.

Vendredi, on continue. Mais on se fait vraiment une raison, la fresque ne sera jamais terminée pour dimanche soir. Sur notre « vrai » agenda nous devons être à Limoges lundi matin, mais cette fois ci c’est sur ce ne sera pas possible. Il y a encore énormément de travail. Le soir nous arrêtons en fin d’après-midi et nous avons rendez-vous à l’Olympia avec notre poto Maxime Musqua à 20h. Nous l’avions rencontré au Printemps de Bourges alors qu’on connaissait peu ou pas son existence, il y a maintenant un an. On s’est eu au téléphone, envoyé des messages mais on ne s’était pas revu depuis ce temps. Cette semaine parisienne, on a vraiment pris du temps. On a le sentiment qu’on le connaît depuis qu’on est petit, qu’on a grandi ensemble. On a décidé, depuis longtemps mais maintenant c’est sûr, on va faire sa tête un jour, on sait pas comment mais c’est sûr que ça va se faire. Pour le petit journal on avait fait un petit truc mais c’est ridicule comparé à ce qu’il mérite et surtout comparé à ce que nous voulons faire. Bref nous nous retrouvons tous les trois pour aller au concert de Fauve à l’Olympia. Les rôles s’inversent car c’est nous qui le faisons rentrer en mode VIP… On a une place de ouf, et juste hâte que le concert commence. On va avoir du mal à expliquer ce qu’on a vraiment ressenti ce soir-là. Mais on est ressorti de là fiers du groupe, fiers de faire partie de cette équipe, on rencontre les têtes qu’on ne connaît pas encore, puis l’Olympia c’est magique. Merci vraiment les garçons pour ce que vous avez fait ce soir-là.

Le samedi nous nous réveillons avec pas assez d’heures de sommeil dans la tête et dans le cœur mais ce que nous avons vécu la veille a rechargé à bloc ces deux parties de notre corps. C’est le week-end et on ressent encore une ambiance différente, les papas profitent de leurs fistons qu’ils n’ont pas vu de la semaine, les mamans sortent après un bout de grasse mat jusqu’à 10h. Les gens s’arrêtent, discutent nous félicitent alors qu’ils ne s’imaginent que la moitié du résultat. Le soir nous mangeons avec Maria et toute sa famille. Maria nous l’avions rencontré il y a deux ans, c’est elle qui fait le ménage à l’ARERAM et qui est gardienne de 7 immeubles dans la rue, c’est une histoire de famille, elle a repris le boulot de sa mère. Cette famille de portugais, rempli de bienveillance, nous a accueilli et comblé d’amour et de partage comme si nous faisions partie de leur famille. Chaque jour ils nous ramenaient du chocolat, du pain pour aller avec, des bouteilles d’eau pétillante et des cannettes de sodas. Mais ce samedi c’était notre fête portugaise à tous les six. Maria et ses deux filles ont cuisinées pendant plusieurs heures afin de nous offrir un grand repas avec que des plats made in Portugal. José le papa et le mari, c’est notre pote maintenant. On est rentré dans le self et croyez nous, tous ces plats pour si peu d’estomacs à remplir, c’était juste extraordinaire. Nous nous rappelons de aucun noms bien entendu, mais ce moment de partage fut tellement doux, chaleureux, sincère et spontané que nous avons réussi à rentrer dans une bulle pour quelques heures, oubliant tout ce qui pouvait nous entourer. Et surtout cela nous rappelle fortement que les plus belles richesses du monde sont naturelles et humaines. Pour finir la soirée en beauté, nous partons à Saint-Ouen dans le 93 pour le concert de nos amis, la dernière de Flynt et sa balade des indépendants. Sincèrement, Flynt est un poto, une personne que nous apprécions énormément humainement et artistiquement à qui on doit beaucoup sur le lancement de notre carrière mais là poto t’as mis la barre super haute, on a vu cent fois ce concert mais cette fois ci on a sur kiffé, alors que déjà on kiffe d’habitude, cette fois, le son, la salle (même si petite), les gens… C’était une belle dernière pour cette tournée. En plus pour la petite anecdote, il jouait dans une soirée, un genre de festival où il y avait plusieurs artistes. A la fin de son set, alors qu’il restait que deux chansons et qu’il avait commencé en retard, l’ingé son ou le technicien de je ne sais quoi décide de tout couper alors qu’il reste que deux putains de chansons… Et là les amis je vous assure que cette dernière chanson qu’il a finalement fait « Un pour la plume » c’est parti en bib comme on dit chez nous, c’était ouf… On jumpait jusqu’au ciel et on s’est tous casser le coup. Merci l’équipe, big up Blaiz’ et Nasme aussi.

Encore une belle énergie et des ondes positives pour finir notre mur. Dimanche encore une belle journée qui se termina encore très tard, on avait même deux filles qui nous avaient invité à boire un verre, chose qu’on n’a pas pu faire, c’est quand même fou ça… ahahah Il a fallu nettoyer tout l’échafaudage à l’acétone car notre ami Pascal le récupère le lundi…

Puis les deux derniers jours s’achèvent… Nous finissons cette fresque le mardi en milieu d’après-midi après huit jours merveilleux. Nous sommes ravis du résultat. Comme d’habitude on est ravis que quelques heures après quand on a la tête dans le guidon c’est super difficile d’être objectif sur le travail qui vient de s’achever. Puis nous prenons la route pour Limoges, on a des heures de travail à rattraper. On a eu des supers retours sur cette  fresque Les Hautes Lumières, elle n’a pas était conçue simplement pour les fans ou suiveurs de Fauve mais en plus de toutes ces personnes, pour tous les gens qu’on a pu croiser, amateurs d’art ou pas, sensibles ou non à notre démarche, elle a était créé pour nous, parce qu’on avait besoin de le faire et pour vous qui avez compris cette démarche. Un immense merci.

Nous tenons à remercier tellement de gens que nous prévenons d’avance qu’il n’y a aucun ordre de préférence dans ce listing et qu’il y a certainement des personnes qu’on voudrait ne pas oublier mais qu’on oubliera forcément ou même des prénoms qu’on ne se rappelle pas alors que les visages nous paraissent si proche et restent gravés dans nos mémoires.

Merci à Amar, Oscar et l’association « les 3 murs » pour nous avoir permis de réaliser ce projet.

A Annee, Quentin et Julien notre colloc de la semaine, c’est peut être eux qui se rendent le plus compte des horaires qu’on a fait pour construire cette peinture, c’est peut-être eux qu’on doit remercier le plus mais aussi auprès de qui nous devons nous excuser de ne pas avoir pu passer autant de temps qu’on aurait aimé. On vivait chez eux et on a dû les voir 55 minutes en 8 jours… ahaha One love

Flynt t’inquiètes on va le faire notre petit projet, poto le concert à Saint Ouen c’était le meilleur, le feu grave, de la boulette, big up Blaiz’ et Nasme, Guigui on a courru partout mon pote on t’as même pas envoyé de texto…

à Stéphane, tu as vu le premier jour et quasi le dernier, Pierre, Emilie, trop cool que vous soyez passé, Simon sa chérie, sa maman, si vous achetez un appart dans chaque rue où on va faire une fresque le cours de l’immobilier va se remettre bien… Merci Gaspard et Johannah, on a vécu presque quinze jours avec vous sans vous connaître mais en étant super amoureux de ce que vous dégagez et on a essayé de retranscrire au mieux cette image. Merci pour votre message qui nous a vraiment fait super chaud au cœur et qui pour nous vaut tout l’or du monde. Hâte de vous rencontrer et de partager ça en vrai (chose qui s’est produit quelques jours après, c’était magique).

Big up à Fauve et tout le Fauve Corp, trop fiers de cette collab, on a hâte de la suite mais on est trop content de ce qu’on a fait jusqu’à maintenant, le meilleur reste à venir. Merci pour l’Olympia, on s’est régalés de ouf. En vrai, à la fin du concert, on était super heureux et super fiers de ce que vous avez dégagé sur scène.

Une belle pensée à Maxime Musqua, on s’est trop régalés poto, c’était ouf, tu as vu les étapes tous les jours et tu étais le premier derrière ton téléphone à attendre la fin, le gong final, et tu étais là une minute après, c’est sur tu as loué un appart au-dessus de la fresque pour nous suivre. Tu as été le premier à tweeter, on n’avait même pas rangé la voiture. On se voit vite.

A tous nos potos qui sont passés nous voir sur la fresque, à Octave, Sev, et Gabinou ainsi que Kendo’s brother et sa petite famille, trop cool de vous avoir vu, à l’improviste en plus c’était mortel, à Rodolphe, et son amie Mallaury Nataf (jeune bien sur) à Laure, le plus beau sourire de la rue Jacques Louvel Tessier et certainement de toute l’Ile de France et et big up à toute sa team des musiques électroniques, à Carole trop content que tu sois passé, on s’envoi un petit texto à l’occase, Rnst, trop cool poto que tu sois venu à l’improviste aussi, à Martin et Ju, extraordinaire notre repas le dimanche midi en terrasse du bas de l’échafaudage, avec si peu de paparazzi, à tous les photographes parisiens et parisiennes, ceux qu’on connaît et ceux qu’on ne connaît pas, à Domi, Roswitha, Lionel (t’as été au top), à Corinne, Solange, Pascal…

Un big up à Daniel et Thierry aussi bien sur et à Man Chau bien sûr.

A Loïc, Alexane, des amis du collège qui sont passés nous voir, à Eva, trop cool que tu sois passée, Ben et sa pineco cool d’être venus après le resto basket, l’après-midi ne vous aura pas coûté cher en resto et en art… à cette dame qui passait tous les jours promener son chien, à Yussef toute l’équipe d’Emmus, big up Paco sa femme et la petite Jade.  A Jean-Pierre, et sa petite chatte. A Christina et toute l’équipe d’italiens, à Cécile, à Arthur, Marine et Bilbao, floriane et sa copine. Merci également à cette résidente du 3ème étage de nous avoir permis de faire une photo de sa fenêtre.

Pour une dernière petite histoire avant de raccrocher, dans la semaine on voit une fille qui passe très lentement en vélo, avec un joli sourire, appréciant la fresque ou en tout cas elle le laisse paraître sur son visage et on lui tend une carte de visite en disant cool madame vous faites du drive art… Et cette personne va voir notre site et notre page facebook, et nous envoie un message. Il s’avère qu’elle a fait la première partie de Fauve avec son groupe Bagarre à l’Olympia. Une anecdote comme on les aime et comme on espère encore en vivre des centaines.

Enfin, cette fresque est entièrement dédié à tous les jeunes de l’ARERAM, on vous kiffe l’équipe, vous êtes au top, vous pouvez compter sur nous sans problème. Ce projet était peut être un peu gros, nous nous excusons de ne pas avoir pu passer autant de temps qu’on aurait aimé avec vous dans les classes, pendant la récré mais on repassera vous voir c’est sûr. Nous avons écrit une colonne de prénoms sur le mur, le jour où la fresque n’existera plus ils seront toujours là sur cette page et dans nos cœurs.

Thomas, Thibaut, Hafida, Marjorie, Amine, Justine, Daniel, Merlin, Subastani, Mahamadou, Ritchy, Baba, Hakim, Alexandre, Théo, Igor, Marie_Claude, Hicham, Mody, Mohamed, Théo, Aboulhadri, Paul, Fayçal, Djala, Haïtem, Rémi, Jérémy, Jules, David, Hamoudia, Fabio,  Arthur, Francis, Arman, Philippe, Loïc, Margaux, Maya, Christian, Fatma, Tatiana, Aurélie, Agathe, Marine, Sidi, Ba Siarra, Madi, Antoine, Dougou, Aboubakar, Kaylan, Rayane, Anabelle, Lionel, Melissa, Mamadou, Pamela, Youssef, Aziz, Kevin, Marc, Hakim, Aimy, Oscar, Ammar, Ariane, Isabelle, Fabienne, Yves, Leonore, Maria, Stephane, Paula, Steven, Marianne, Aurélie, Felipe, Nicole, Jonna, Francine, Jacqueline, Emilie, Muriel, Mina, Joaquima, Najet, Momo, Sabrina, Inaya, Maxime, Flynt, Blaiz’, Guigui, Virginie, Clem, Anne-Cécile, Stéphane, Pierre, Emilie, Tarek, Simon, Ghassen, Jessica, Sylvie, Jennifer, José, Sonia, Nassima, Louka, Kenzo, Blendy, Edmée, Gabriel, Annee, Jean-Pierre, Julien, Quentin, Solal, Fatou, Céline, Fred, Lazhar, Sonia, Kader.

Certaines des photos ci dessus ont été réalisées par plusieurs personnes professionnelles ou amateurs, et nous les remercions de nous avoir cédé tous ces clichés. Merci, Ruben, Pascal Normand, Solange Ferre, Corinne Sirera.

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