Clara, Émilie, Antoni, Nathan et nous même sommes extrêmement fiers et heureux de vous présenter notre dernière réalisation dans ce petit village de Saint Antonin Noble Val dans le Tarn et Garonne. Voici le résultat de trois semaines d’immersion dans une colonie de vacances avec des jeunes, filles ou fils d’agent EDF. Couplés avec un groupe « Eaux Vives » faisant des activités kanoë, rando, spéléo, rafting… nos quatre jeunes ont su s’adapter, s’intégrer et mener à bien ce projet. Si vous saviez à quel point nous sommes aujourd’hui heureux et fiers.

Nous avons travaillé autour de l’enfance et de ce que l’on perd en grandissant. Nous nous sommes questionnés sur des choses qui nous manquent de cette période qui passe trop vite et nous nous sommes demandés si nous avions la chance de revenir en enfance, quelle serait la première chose que nous aimerions faire. Nous sommes partis à la rencontre des habitants et avons aussi travaillé en interne pour avoir le plus de matière possible pour mener à bien ce projet.

Merci de tout cœur à tous les acteurs de cette aventure, en voici le récit.

Il y a trois semaines, lorsque nous sommes arrivés ici dans ce beau camping au milieu des falaises à Saint Antonin Noble Val dans le Tarn, nos jeunes et nous, nous ne nous connaissions pas et aujourd’hui on a ce sentiment d’être liés à vie. Lorsque nous avons croisé nos regards pour la première fois il était impossible d’imaginer et de prévoir pour chacun de nous ce qui allait se passer. Puis petit à petit, la magie a opéré et aujourd’hui nous sommes tous marqués dans nos cœurs à l’encre indélébile avec le prénom de chacun d’entre nous. Le groupe est merveilleux et nous sommes très heureux de vous avoir tous rencontrés avec vos qualités et vos défauts. A partir de demain tant de choses vont nous manquer. De notre côté, nous ne sommes pas prêts d’oublier les talents de cuisiniers et les meilleurs steacks de Max, les bijoux de Killien, la tête de Baptiste sur les photos, le Vespa de Margaux et son rire merveilleux, les chaussettes tongs de Emma et surtout sa merveilleuse vague qui a mis tout le monde d’accord. On garde en tête le sourire de Mimisicu, les béquilles de Nathan, le réveil au soleil de Nico, les histoires d’Anne, le débardeur de El director et son talent de tatoueur, la robe de soirée d’Émilie, le chek qui claque avec Antoni et son talent de comédien, les béquilles de Nathan mais aussi le sourire et les pleurs de Clara ou l’incrust d’Alaïs pour faire une toile en atelier graff, les histoires d’Anne, la DJ Laura et la tenue de licorne de Marion, tant de  choses gravées dans notre disque dur. Des tas de souvenirs s’entassent et au fond, le séjour passe trop vite. Très vite, on ne se rappelle même plus de notre arrivée tant nous avons l’impression de nous connaître depuis toujours. Très rapidement les deux colonies ne font plus qu’une. Lors de repas ou de moments de vie quotidienne on se sent comme dans une famille, une équipe soudée ou même une bande de potes. L’histoire touche déjà à sa fin et lorsque les premières larmes sont lâchées, on sent et l’on voit tous que l’on a vécu un truc de fort. Il n’y a plus de place à la pudeur et à ce niveau le regard des autres nous importe peu. On danse avec la vie et flirte avec le bonheur. On se dit même que si c’est une histoire sans lendemain nous aurons eu notre bulle d’air bien remplie et tout ça est un signe de réussite pour la suite. Puis comme Patrick Bruel le disait si bien, on pourrait se donner rendez vous dans dix ans.

Vous l’avez bien compris, il y a nos jeunes mais aussi les autres, nos enfants mais aussi leurs amis. Nous vivons ce projet sans craintes et sans efforts et c’est un vrai bonheur. Chacun de nous, même Nathan blessé et rescapé « Eaux Vives » a su s’intégrer et poser sa pierre à l’édifice qui a aidé à construire le mur. Nous n’oublierons jamais tous ces moments vécus, toutes ces discussions, le Kiki Burger, les tattoos tribaux du directeur que l’on a eu du mal à apprécier, les tapes dans la main, les sourires, le stress des examens sans examen, la vie au jour le jour, les petits déjeuner où nous nous faisions fouetter par les rayons du soleil, le bruit de la rivière et la musique des kanoës kayak qui jouent du derbouka sur l’eau calme et plate et tous ces merveilleux repas « Top Chef ». On entend encore raisonner dans la douche la musique rap la plus forte possible pour ne pas en perdre une miette et continuer de trouver de l’énergie, pendant les heures de vaisselle aussi. Chaque instant raisonne dans notre cœur et chaque moment est inoubliable. La couleur des tentes aussi reste gravée dans notre tête et notre esprit d’artiste. Ces mêmes toiles remplies de motifs agressifs qui nous aideront parfois à trouver le sommeil. Beaucoup d’ateliers en dehors de la réalisation de la grande fresque ont rythmé notre quotidien comme le théâtre, les improvisations, les temps de respiration, les conférences, les graffs, les battles qui ont été bénéfiques à la construction de tout. Les jeunes nous ont fait confiance jusqu’au bout, jusqu’au dernier souffle jusqu’au dernier moment. D’ailleurs nos jeunes nous ont fait un super cadeau sans s’en rendre compte. Nos quatre apprentis artiste ont décidé de faire et de construire leurs discours seuls. Ils ont choisi de créer et bosser leurs discours seuls. Ils se sont mis à l’écart le temps d’une après midi et se sont mis d’accord sur qui fait quoi et sur comment appréhender le truc. Ils se sont organisés et lancés avec notre soutien sans que l’on valide où que l’on donne notre ressenti. Le soir du vernissage l’émotion est à son comble et les jeunes ont posé une cerise sur le gâteau avec la plus belle des manières. Ce moment, l’inauguration, n’est pas forcément celui que l’on préfère mas il est important. Lorsque nous avons vu que les quatre « mini Sismikazot » étaient habillés sur leur 31 ou presque, que l’on avait le sentiment que les filles allaient à un gala de fin de promo, que Nathan avait sorti son plus beau polo lui qui est habitué aux claquettes chaussettes et Antoni avec sa plus belle combinaison de la marque à la virgule, nous étions émus. Merci à eux pour nous avoir surpris et pour avoir joué le jeu jusqu’à la dernière minute. Puis le lendemain est venu le temps des au revoir, peut être même des adieux. L’émotion est présente partout et il y a en chacun de nous un goût et une envie de se recroiser plus tard. L’espoir fait vivre et nous ne savons pas de quoi demain est fait. Gravé à jamais dans notre mémoire et dans notre cœur, ça c’est sûr.

Le temps de trois semaines nous avons eu 15 ans, ce qui est un excellent lien avec la thématique de notre fresque. Gamin, on rêvait de devenir grand, aujourd’hui adulte on se pose la question de qu’est ce qu’il nous reste de cette période d’adolescence, d’enfance et d’insouciance. Chacun appréhende la chose différemment mais nous savons que pour notre part, il n’y a pas un moment où nous ne sommes pas nostalgiques de tout ça. Il n’y a pas un instant où nous ne nous remémorons pas de tout ça sans être tristes ou heureux.

Voici trois questions que nous avons posées aux gens afin de faire le travail le plus complet possible.

Les réponses aux questions nous aident à nourrir notre projet :

  • ·Qu’est ce qui vous manque le plus de votre enfance ?
  • ·Si vous redeveniez enfant aujourd’hui, qu’est ce que vous feriez en premier ?
  • ·Est ce que perdre son âme d’enfant est inévitable ? Quelles choses avez vous gardées de votre âme d’enfant ?

Nous avons fait une sélection de plusieurs réponses afin de vous montrer les choses qui nous aident et aussi que l’on trouve très belles…

Être gardien de foot et cette sensation de voler / Le regard des autres, le fait de ne pas être jugé. / La vie est beaucoup moins dure quand on est gamin. / Ce que je n’ai pas perdu de mon âme d’enfant, c’est mon envie de rigoler. / On voulait prendre soin de moi. / Ce qui me manque, c’est mon innocence, quand je ne savais pas encore ce qu’était la discrimination, le harcèlement, la pauvreté et tout ce qui s’en suit. / J’ai gardé ma façon de rêver comme une enfant. / Ce qui me manque le plus de mon enfance, les moments que je passais avec un de mes frères dans notre ancienne maison. Ces moments n’existent plus et c’est vraiment ce qui me manque aujourd’hui. / Avec le monde qui nous entoure, on perd forcément notre âme d’enfant. Mais si on est entouré par des bambins, on se replonge dans notre enfance. / J’aime la simplicité d’un enfant, son franc parler. Il permet de rapprocher les gens entre eux. / Si je reviens en enfance, j’aimerais revivre sans peur du regard des autres. / On retrouve son âme d’enfant en devenant parents. / On garde toujours quelque chose de son âme d’enfant. Ma maison et mon arbre me manquent. / La nostalgie qui nous fait croire que les choses étaient mieux avant. / Perdre l’insouciance est inévitable. / Le goût du risque. / Ce qui me manque le plus, c’est tous les moments passées avec ces personnes qui sont dans mes souvenirs les plus marquants et ceux qui m’ont forgée (grimper dans les arbres, faire des cabanes, inventer des magasins, jouer à cache cache dans la nuit, dormir sur des lits de camps avec tous les cousins…) / J’aimerais reprendre le foot avec mes amis et m’éclater en jouant. / Profiter de mes anciens amis que j’ai perdus car j’ai déménagé. / Mon village, mes copains et mes copines me manquent. / Je voudrais refaire une cabane dans les arbres. / Une certaine forme de liberté, l’innocence. / Ce que j’ai gardé de mon enfance : un vélo, symbole de liberté, de l’enfance et de l’insouciance. / Les moments avec mon père sont ceux qui me manquent le plus./ On était heureux./

Merci infiniment à tous d’avoir joué le jeu et de nous avoir répondu avec autant de franchise. Ça fait du bien de partager tout cela et de lire autant d’émotions. Pour la réalisation de petites toiles abstraites nous avons extrait des titres, des mots ou des phrases. Voici notre sélection. Nous avons été très touchés par ce résultat. Même les jeunes au début n’ont pas compris que ça venait d’eux.

CLARA La maisonnette blanche / Son visage sur ma joue / Je tenais sa main / On était heureux. /

NATHAN Le regard des autres / La sensation de voler. / Mon envie de rigoler.

ANTONI Autour d’une table / Le dimanche midi / Les gens que j’aime / Flirter avec la vie / Danser avec le bonheur

EMILIE Je n’ai pas tout dit / Alors je vis en regardant le ciel / Même si ça me prend des heures / L’existence d’un secret / Le secret

Nous avons dit beaucoup de choses très positives mais ne pensez pas qu’il n’y a pas eu d’instants négatifs. Les moments difficiles ont été présents et ce serait mentir et tricher de dire que ce n’est pas vrai. Nous savons très bien, comme dans nos quotidiens  qu’ils nous font encore plus aimer les autres instants. Alors oui ça n’a pas été facile, le mur est grand, nous avons dû le peindre en blanc, débroussailler, décharger et recharger sans cesse le matériel dans nos deux camions, laver les pinceaux, faire à manger et faire la vaisselle, préparer et faire des conférences, installer les chaises, parler, faire un discours, écrire pour ceux qui n’aiment pas, mais à la fin on oublie tout et on garde le meilleur. Ces choses nous ont construites, aidés à avancer et nous ont amenés à faire quelque chose de gravé dans la roche. On se sera rencontré à la même époque où la France a gagné sa deuxième étoile. Croyez nous, ça nous ne l’oublierons jamais où nous étions en juillet 2018 pour cette victoire à la coupe du monde. Vous et nous sommes alors soudés à vie et nous en sommes très fiers. Les jeunes nous ont accompagnés et fait confiance. On les remercie plus que jamais. Sur le papier nos activités ne vendent pas forcément du rêve. Dossier de presse, peinture blanche. Ils ont été là et nous ont suivis dans tous nos délires.

Au bout de plusieurs jours la douceur de la routine accompagne nos journées. Cette routine qui n’est pas chiante, celle qui nous rend plus fort, qui apaise notre quotidien. Le réveil le matin, les petits déjeuners copieux, avec ceux qui râlent ou qui ont un sourire merveilleux ou parfois forcé, tout un amas d’âmes somptueuses et tout un tas de mimiques et comportements bien à nous que nous ne sommes pas prêts d’oublier.

Nous allons maintenant consacrer quelques lignes pour les remerciements. Ce n’est pas tout le temps facile pour la simple et bonne raison que nous avons peur d’oublier des personnes qui ont guidé nos pas lors de ce projet, des personnes évidentes mais qui seraient passées à la trappe lors de cet instant. Alors, nous allons nous concentrer afin de faire au mieux.

Merci dans un premier temps à la CCAS pour nous faire toujours autant confiance après quatre ans de loyaux services. On continue d’avancer main dans la main et d’être de mieux en mieux. On se dit que dans dix ou vingt ans ce sera le top !!! Merci Séverine, Nelly et Sandra, le trio gagnant. Cette équipe est merveilleuse, il ne faut pas la changer. Action, réaction. On peut pas demander mieux. Rendez vous en Août et on espère l’année prochaine et même dans dix ans.

Grosse et belle dédicace à Benoît, le big boss. On a pris soin du fiston, il est exceptionnel, disons comme son père;)

Merci à toute notre colo et les quatre animateurs, Anne, Laura, Nicolas et Marion. Vous êtes une parfaite équipe et chacun a su nous suivre dans nos délires et nos petites exigences d’artiste diva. Pour les anim, on vous souhaite un excellent mois d’août, plein de mercis.

Merci au camping Campéole qui nous accueille pendant ces deux mois d’été, Martin, sa femme, merci au snack et à toute l’équipe. On est bien lotis comme on dit.

Une immense pensée et spéciale dédicace à toutes les personnes que nous avons croisées en ville ou sur le camping, toutes ces personnes qui ont contribué de prêt ou de loin notre bien être sur le camping.

Enfin, nous remercions la mairie de Saint Antonin pour avoir accepté cette collaboration.

Et comme nous voulons garder les meilleurs pour la fin, nous ne pouvons pas tourner cette page sans faire la plus belle des dédicaces à nos quatre jeunes dont on est tellement fiers. On ne pouvait pas imaginer faire autant et pourtant grâce à vous on y est arrivé. Nous savons à quel point c’est compliqué,fatigant, parfois dur physiquement et mentalement mais vous avez su franchir toutes ces montagnes et sans aucun problème. Bravo. Bravo et merci de nous avoir fait vivre cette expérience.

Nous voulons mettre en avant bien sûr les textes de nos quatre jeunes. Merci à eux ils ont été merveilleux et ont fait avec leurs moyens quelque chose de grand.

Nous souhaitons partager avec vous quelques écrits de notre équipe. Lors d’une après midi en atelier d’écriture, nous avons travaillé autour du développement et de décrire les choses lorsque nous voulons toucher un spectateur. Dans un exercice, nous nous sommes mis dans la peau de Boris Vian et avons écrit des phrases en rapport à « Je ne voudrais pas crever. » L’idée est d’énumérer, de dicter, de décrire, de penser et de vivre toutes les choses que nous aimerions faire avant de mourir mais aussi toutes ces belles choses que l’on connaît, qui nous plaisent et qui guident nos pas.

Voici alors plusieurs points, des phrases, des textes, des ressentis écrits par nos jeunes.

  • ·Dire à mon père que je l’aime et me réconcilier avec lui, lui dire que souvent je suis dur mais c’est parce qu’il a fait un choix qui m’a déçu et qu’il ne veut pas ouvrir les yeux sur ce qu’elle a fait. Je ne voudrais pas mourir avant d’aller en Australie, faire une colo avec toutes les personnes avec lesquels je suis ami. Je voudrais appeler ma pionne et lui dire que même si elle le sait pas, elle m’a beaucoup aidé à avancer. Voir mon entraîneur et lui dire qu’il a toujours été comme un père pour moi. Je voudrais être aimée autant que moi je peux aimer quelqu’un. Je ne voudrais pas mourir avant de dire à mon frère que jamais je ne l’oublierais même si il est loin, remercier ma mère d’avoir toujours été là, demander à ma belle mère pourquoi tant de haine et de méchanceté envers moi, prendre mon frère dans les bras et lui dire que sans lui je serais déjà loin.
  • ·Je voudrais pas mourir avant d’avoir fêter mon bac, en ayant pris ma première cuite tout en chantant et d’avoir ce deuxième diplôme dans le sac. Je voudrais pas crever avant de mettre marié, de vivre avec mon parfait amant et d’avoir des enfants à élever. Je voudrais pas crever avant d’avoir compris le bonheur, de le vivre pleinement même si ça me prend des heures. En fait, je voudrais pas crever avant tout ce qui m’attend et que je vais voir. J’ai beau cité des événements, en fin de compte le futur garde des surprises encore plus heureuses quand on ne connaît pas son existence et son secret.
  • ·Il y a aussi tout ce que je connais, tout ce que j’apprécie que je sais qui me plaît comme les repas de famille. Ah quel bonheur, surtout le barbecue avec les saucisses qui grillent, les discussions pendant des heures, les sorties entre amis, malgré nos petites engueulades, malgré nos conneries, nos petits moments sad, les amourettes, les amours d’adolescents qui durent quelques mois et hop galipette. Oh que c’était dément, j’ai pas tout dit mais c’était l’essentiel, alors je vis, je vis en regardant vers le ciel.
  • ·J’aime faire du sport, seule ou à plusieurs, j’aime jouer avec mes demi sœurs même si c’est parfois compliqué, rire avec mon frère et mes amis, rencontrer de nouvelles personnes, regarder des films de guerres, apprendre de nouvelles choses, soigner les gens et les faire rire.

Enfin pour terminer, nous laissons la parole à Émilie, Clara, Antoni et Nathan pour savoir à leur tour ce qu’ils ont pensé de ces trois semaines passées ensemble. Les jeunes, une dernière fois merci, nous ne sommes pas prêts de vous oublier.

Émilie : Durant ces trois semaines passées dans cette colo j’ai pu vivre avec toutes sortes de sentiments et d’émotions. J’ai beaucoup rigolé parce que Paul et Rémi ne perdaient pas une occasion pour faire une blague. Je me suis beaucoup amusée. Il y avait beaucoup d’ambiance, il n’y a pas eu un moment où on s’ennuyait. Il y a aussi eu des moments touchants comme à l’atelier d’écriture où l’on écrivait vraiment notre ressenti ce que l’on pensait. Ce qui amenait à des phrases touchantes et pleine d’émotions. L’atelier théâtre m’a beaucoup marqué parce qu’on a pu se lâcher et être nous mêmes. J’ai ressenti beaucoup d’enthousiasme et de fierté quand j’ai compris la taille du mur qu’on allait peindre. J’ai trouvé que l’équipe avec qui je travaillais était super, folle et tout aussi enthousiaste que moi. J’ai aussi beaucoup aimé faire du graff et de l’art abstrait en dehors de la fresque car c’est une pratique que l’on peut retenir et refaire chez soi. Mais c’était aussi quelque chose de décontractant et une bonne partie de plaisir. J’ai vécu beaucoup de moments qui resteront gravés dans mon cœur et je repars pleine de souvenirs et de fierté de cette colonie.

Clara : Durant ce séjour au côté de Paul et Rémi j’ai appris ce qu’était le graff et ceux qu’il représentait à leurs yeux, ce que le graff leur fait vivre tout au long de leurs aventures et j’ai compris à l’heure d’aujourd’hui que Paul et Rémi alias Sismikazot eux sont heureux et vivent de leurs passions. Je suis heureuse de les avoir rencontrés car ils m’ont appris des choses de la vie et ils m’ont fait ouvrir les yeux sur certaines étapes du passé, de mon passé…car oui leurs graff n’est pas seulement des écritures ou des dessins sur les murs. Ils évoquent des sentiments, des émotions et des souvenirs. Pour ma part les émotions étaient au rendez vous. Ils ont su toucher les points faibles de mon caractère, de ma vie et ils ont été bien plus que des artistes peintre à mes yeux durant ce séjour, ils ont su être à l’écoute et me conseiller. Je suis tombée sur des personnes marrantes, attachantes et vraies qui ne se cachent pas derrière un masque, ce qui est rare de nos jours. Aujourd’hui je connais les bases du graff et j’ai découvert une nouvelle forme d’art qui me plaît ; même si c’est compliqué de se visualiser dans le futur, avec le temps, la pratique et la persévérance, je peux me voir pratiquer cet art dans mes temps libres et qui sait peut être même en faire mon métier. Je ne remercierais jamais assez Paul et Rémi pour tout ce qu’ils ont fait pour moi et quoi qu’il arrive ils resteront gravés dans ma mémoire et dans mon cœur.

Antoni : Durant ce séjour j’ai eu beaucoup plus de confiance en moi donc moins de stress car je suis très stressé dans la vie de tous les jours.Ce projet avec Paul et Rémi m’a appris à aimer l’art.Ce que j’ai le plus apprécié est le battle de graff et l’humour de Paul et Rémi.

Nathan :Vous êtes une belle bande de cons mais je vous aime au taquet. Merci de m’avoir fait découvrir l’art du graff. Même si j’étais pas dans cette colo à la base , je me suis éclaté d’avoir partagé ce séjour avec vous. J’espère vous revoir un jour et je vous oublierais jamais . Changer rien, vous êtes géniaux.

Pour ceux qui n’étaient pas là lors des discours ou ceux qui aimeraient en revivre une partie, voici ce que les jeunes nous ont préparé. Encore merci, nous vous quittons sur ces mots qui résonnent encore dans notre tête…

INTRO

Bonjour à tous et à toutes.

Nous tenons à vous remercier d’être présents aujourd’hui pour l’inauguration de notre fresque. A présent nous allons vous faire part de nos sensations,des émotions que nous avons ressenties et des choses qui nous ont marqués et nous ont aidés à avancer. Elles nous ont aussi ouverts les yeux. Nous avons écrit ça personnellement pour que vous ayez toutes nos versions de l’histoire.

Bonjour, moi c’est Clara, j’ai participé à la réalisation de cette fresque et aujourd’hui notre travail est enfin abouti après 3 semaines de réalisation et d’acharnement au côté de Paul et Rémi nos artistes peintre favoris durant ce séjour j’ai appris à connaître des gens et j’ai ouvert les yeux sur certaines choses de la vie car oui le graff n’est pas seulement du dessin ou de l’écriture sur des murs. Il y a beaucoup plus que ça, les sentiments et les émotions étaient au rendez vous. J’ai appris sous plusieurs angles ce qu’était l’art dans sa généralité et comment le mettre en forme. J’ai été heureuse de travailler avec des personnes aussi marrantes, à l’écoute et aussi vraies que Paul et Rémi. Ils resteront quoi qu’il arrive gravés dans ma mémoire et dans mon cœur. Je ne les remercierais jamais assez pour tout ce qu’ils ont fait pour moi.

Bonsoir,

je m’appelle Nathan. Je tiens à remercier Paul et Rémi qui m’ont permis, dans un premier temps de rester sur cette colo, puis dans un second temps de  m’avoir fait découvrir l’art du graff. Grâce à eux j’ai aussi découvert l’art de nous découvrir à travers le théâtre et des ateliers sur le graff.

Bonjour, je m’appelle Antoni. Durant ce séjour j’ai eu différentes émotions qui sont la joie, l’humour, la tristesse etc… La tristesse car dans un atelier d’écriture, ils ont touché un point sensible de ma personnalité. Dès qu’on est arrivés on a été mis dans le vif du sujet en devant repeindre le mur en blanc.

J’ai compris que le graff est un art.

Bonjour,

je m’appelle Émilie, au cours de cette colo passée aux côtés de Sismikazot, j’ai pu découvrir un nouveau style d’art, une nouvelle pratique. J’ai pu rire, m’amuser, être moi même et apprendre de nouvelles choses grâce à Paul et Rémi. Il y a eu des étapes plus ou moins embêtantes comme le déchargement du camion mais il y a aussi eu des moments émouvants comme l’atelier d’écriture où l’on écrivait ce que l’on pensait où sismikazot était toujours là pour nous, et rien me faisait plus plaisir que d’être avec eux. Je suis heureuse d’avoir vécu cette expérience et d’être ici, à inaugurer cette fresque avec vous.

CONCLUSION :

Nous aimerions finir par remercier tous ceux qui ont fait en sorte que ce projet aboutisse. Déjà merci à la CCAS , merci au centre pour l’hébergement, merci à la mairie pour le mur, merci à la colonie d’avoir participé, merci aux journalistes de nous avoir fait connaître et qui se sont intéressés à notre projet. Merci aussi à ceux qui ont répondu à nos questions et enfin un grand, grand merci à Paul et Rémi alias Sismikazot pour nous avoir guidés tout au long de ce projet. Merci à tous de nous avoir écouté et bonne soirée.

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