Le soleil remplit les espaces vides de notre camion et même si la force du vent, qui nous vient du nord, ralentit notre venue, nous sommes bel et bien sur la route. Cette boule de feu à la plus belle des saisons a remplacé la pluie glaciale de notre départ.

Nous effectuons un premier point de ralliement à Bordeaux, plus précisément à Pessac en banlieue bordelaise, où nous nous retrouvons pour nous diriger vers Vannes en Bretagne, pour participer au projet dont tout le monde parle dans le milieu : Dédale. Des dizaines d’artistes se partagent l’affiche et un ancien bâtiment administratif afin que chacun réalise, crée une œuvre unique dans une pièce afin que le public vienne découvrir cette multitude d’univers de différents artistes issus de l’art urbain pour la plupart.

Nous sommes impatients de participer à cette aventure et maintenant que le projet a pu être réalisé, nous sommes extrêmement fiers de la partager avec vous.

Avant les toutes premières annonces gouvernementales, nous avions passé beaucoup de temps dans notre atelier pour préparer tout ça et mettre tout en œuvre pour bosser là dessus. Nous nous quittons tous les deux dans le Lot un vendredi sans savoir ni soupçonner ce qui nous attendait pour les semaines à venir. Tout était prêt sur le papier et qui aurait pu prédire les longues semaines qui nous attendaient, certainement pas nous. Nous sommes alors bloqués chez nous pour des heures interminables de télétravail, chacun chez soi dans l’incertitude complète de savoir si un jour notre plan aboutirait. Nous sommes donc d’autant plus fiers de vous le présenter aujourd’hui.

Nous avons eu l’opportunité de repeindre tout le bar ce qui n’était pas une mince affaire et encore moins quand nous avons vu l’étendu des dégâts arrivés sur place.

Malgré les circonstances bien particulières de cette sortie de confinement, nous ne pouvions pas rêver mieux que d’être ici.

Nous apercevons les bateaux et une partie du port à travers la fenêtre et derrière les volets entre-ouverts de Dédale, se dessine une belle carte postale. Les nombreuses mouettes guident les pas de notre quotidien pour plusieurs jours.

Max nous donne des coups de mains, il peint, photographie et il est toujours présent pour assister à notre travail mais aussi à nos discussions animées. Les jours passent, les musiques se suivent et ne se ressemblent pas mais elles nous accompagnent vers une finalité qui se rapproche quasi à l’identique de ce que nous imaginions et voulions réaliser. Laurent, le big boss passe nous voir tous les jours, on échange, il repart et voit l’évolution et le changement du lieu au fil des jours. Il a l’air heureux et satisfait.

Patrice, le grand patron du bar a l’air lui aussi très heureux de son nouvel espace et doit maintenant avoir bien hâte que les spectateurs et consommateurs de boissons en tous genres reprennent leurs habitudes et découvrent à leurs tours nos créations.

Céline et Marie font aussi parties du match et sont présentes dans notre quotidien.

Nos amis du Px Clan et notre poto Greky ne sont pas là, mais les fresques ornementales qui habillent les toilettes nous rappellent au quotidien leurs présences, leurs humours aussi et surtout que nous sommes chez eux. Nous pensons tous les jours à eux lorsque nous allons au 3ème étage assister au défilé des nombreux dessins et phrases en tout genre qui se dressent face à nous sur les étendus de béton lisse de Bretagne.

Concernant nos peintures et notre travail pour Dédale, nous avons voulu évoquer les souvenirs, la belle époque, ces choses qui nous restent à jamais, celles qui s’effacent ou qui partiront simplement avec nous…

Nous nous rappelons furtivement de ce que l’on pourrait appeler « la belle époque ». On évoque ici le souvenir de tout ce qui nous anime, ces moments et ces instants marqués sur le cœur avec de l’encre ineffaçable. On garde en nous tous ces repas de famille où tout le monde était encore bien présents, l’enfance, la jeunesse, la vie de grands et celle d’après, les vacances inoubliables, les voyages, les découvertes, les belles rencontres, tous ces moments que l’on aimerait revivre chaque semaine… et tant de richesses qui reposent en nous.  Ces choses ont existé, demeurent enracinées, inextirpables des parois de notre âme. Elles reviendront d’une manière ou d’une autre flirter avec notre quotidien un jour ou l’autre.

Au travers de toutes ces peintures,  nous avons voulu retracer et d’une certaine manière, traduire le chemin des souvenirs et de ce qu’il en reste. Même si parfois, on se pose la question : est-ce qu’ils sont encore bien présents ? Avons-nous oublié ?

Par ce cheminement d’œuvres, du figuratif jusqu’à l’abstrait, mais aussi par le biais de témoignages et d’écritures, on constate qu’il n’y a pas de réponse unique mais que cette question est propre à chacun. Nous croyons néanmoins que la fin n’est pas l’égal de l’oubli.

Chaque seconde qui passe range celles d’avant au rang des souvenirs. Le rapport que l’on entretien avec le passé, qu’il soit lointain ou non, le présent et les moments à vivre nous conditionnent et fait qui nous sommes à cet instant même.

On a tous ces fragments de ciel bleu, ou ces orages qui resurgissent dans nos têtes.

Les souvenirs ne sont plus intacts. Avec le temps, ils deviennent plus flous, plus volatiles. Les contours sont moins dessinés mais l’essence de ces moments est toujours là. Elle ne faibli pas, l’émotion n’est pas seulement due aux images gardées, mais à ce qu’elles ont laissé comme empreintes sur nous. Une odeur, une chaise, une voix… et tout se recompose en un instant.

Rien n’est jamais perdu, rien ne disparaît. Nous pouvons parfois croire que si, mais chaque souvenir est bien rangé à sa place comme dans une bibliothèque. Certains livres prennent la poussière plus que d’autres mais un jour quelqu’un les ouvre à votre place et tourne les pages pour vous. Alors que certains instants précieux se sentent seuls et oubliés, leur âme reprend vie et les souvenirs ne meurent alors jamais vraiment.

Nous avions posé trois questions aux gens via les réseaux sociaux ou inter net au sein de Dédale et nous avons travaillé avec tous ces témoignages…

Voici les nombreuses réponses que nous avons eues.

Les trois questions :

> Parlez-nous de la plus belle période de votre vie ou des plus beaux instants vécus ou à vivre…

Ils peuvent-être maintenant ou dans le futur, il y a des dizaines d’années ou seulement il y a quelques minutes… Racontez-nous avec le plus de détails et d’anecdotes possibles toutes ces choses.

 

> Que signifie pour vous « la belle époque » ?

Si l’on vous dit : « c’était la belle époque ». Vous pensez à quoi ?

A vos yeux, c’était quoi VOTRE « belle époque » ?

 

> Êtes vous nostalgiques de toutes ces choses ? Pourquoi ? Est ce que ça vous effraie que ces souvenirs s’effacent ? Pourquoi ? Développez

 

Les dizaines de réponses. Un immense merci à Philippe, Jonathan, Céline, Cécile, Thomas, Marie, Françoise, JP, Mathé, Naga, Valérie, Lucie, Axelle, Arthur, Anne, Annick, Agnieszka, Véronique, Betty, Méfé, A. et toutes les personnes que nous oublions peut-être de citer mais qui ont bien sûr aussi contribué à ce projet. Gros big-up aussi à Mr Bee qui a écrit une quinzaine de pages, il y a plein de bouts de son témoignage dans notre œuvre à Dédale. Nous n’avons pas mis son texte sur notre site car ça aurait fait beuguer notre serveur… Merci en tous cas. Force et amour à vous tous…

« Des émotions individuelles ou collectives suffisent-elles à définir le plus beau jour ou la plus belle

époque de notre vie ? Aujourd’hui est le plus beau jour de ma vie car je suis vivant, dans un pays, qui malgré ses défauts me garantit liberté et sécurité, que je n’ai ni faim ni froid, qu’il y a des oiseaux qui pépient dans des arbres qui bourgeonnent, que je me suis réveillé à côté de celle que j’aime tandis que dans la chambre d’à côté dormait un des fruits bien-portant de cet amour, que je suis parti courir dans les sentiers de ma campagne avant de consacrer dix heures à un travail utile et épanouissant entouré de gens que j’apprécie, que ce soir je jouerai de la musique avec des amis avant de m’endormir sans autre somnifère que quelques pages d’un bon livre ponctuées d’une brève méditation.

Demain sera le plus beau jour de ma vie parce qu’il est plein de promesses et qu’il m’a été donnée la conviction que mon attitude et mon travail peuvent contribuer à ce qu’elles se réalisent.

Hier fut le plus beau jour de ma vie. Grâce à l’effet apaisant et enjolivant de la mémoire, j’y trouve un premier baiser au cœur de l’hiver lyonnais avec une femme toujours à mes côtés trente-cinq ans plus tard, la réussite à un concours, un but en championnat de deuxième division de district, un mariage, la naissance d’enfants, un concert devant 2 000 personnes, un coucher de soleil sur le Zariski Point et un lever du soleil au sommet du Mont Fuji, une bouteille de Montrachet partagée avec des amis, un footing à Central Park et dans les collines de Givry, un déjeuner d’anniversaire en famille dans un grand restaurant, des confidences, des remerciements, des échanges à bâtons rompus, une visite de distillerie écossaise organisée pour un bus entier de copains, un moment de silence dans une église romane du XIIème siècle. Je n’ai pas envi de choisir ou de hiérarchiser et je l’avoue : tout cela est très convenu voire un peu prétentieux, du genre « regardez comme ma vie est belle » ou pire « je mérite tout ce qui m’arrive car j’ai bien travaillé à l’école », comme si l’on pouvait s’affranchir de la part de chance dont on a héritée.

Je vois bien que vous êtes un peu déçus… Ce n’est pas avec ça que vous allez bâtir une œuvre ou

définir une belle époque. Mais, n’est-ce-pas la vie dans son ensemble qui est une belle époque ? Ne

seraient-ce pas toutes les époques qui sont belles selon le regard que l’on porte sur elles ? »

« …les premiers mois de vie de mon fils aîné, quand j’ai découvert ce qu’était le rôle de maman et tous les progrès de sa première année, les sourires, les rires, sa façon d’attraper sa sucette ou d’observer ses doigts. »

« Plus belle période de notre vie… Il y en a tellement… Bref moi, je vais choisir notre mariage. Les préparatifs de notre mariage, on commençait presque un an avant et oui trouver une salle des fêtes pour un repas de mariage en sachant qu’on serait150 personnes environ. Il faut se lever de bonne heure sinon tout est déjà pris.. »

« En lisant votre post FB j’ai pensé à cette phrase de Houellebecq : « la richesse de ce qui va mourir en moi est absolument prodigieuse » … Pour moi, elle évoque tout ce que nous avons vu de beauté dans nos vies, et dont le souvenir disparaîtra avec nous. Je pense à mes années de fac et de Conservatoire, avec tellement d’insouciance et de bonheurs simples, toutes les « premières fois », la confiance en l’avenir qui est tellement loin qu’il n’existe presque pas. Les années d’enfance et de jeux solitaires, les étés d’autrefois, plein de soleil et de papillons. Tous les moments qui sont passés à l’abri des tristesses, après-midi de glandage, soleil à travers les stores, nuits calmes d’été, nuits denses d’hiver, et toutes ces petites choses que l’artiste tente de faire vivre éternellement à travers son écriture, son pinceau, sa musique… Bref, je ne sais pas si ça vous parle, mais le bonheur d’une vie ça reste pour moi toutes les petites ou grandes choses que l’on a pu dérober au malheur et au désespoir, et qui nous ont fait porter sur le monde un sentiment de plénitude. »

« Pour moi la plus belle période de ma vie c’est mon enfance (genre 3-9 ans) j’ai grandi à la campagne (miladiou !), les balades dans la nature avec ma mamoune et le chien (Léo, il s’appelait comme ça parce que c’est moi qui ait dû choisir le prénom  j’avais 3 ans et j’étais amoureuse de Léo à l’école alors voilà) les cabanes dans les arbres … les anniversaires avec les copines  et les mardis soir/mercredis chez papy et mamie, papy mon beau papy qui répétait sans cesse qu’on était des couillons de la lune et que ça allait chier des bulles … je me suis même fait tatouer un couillon sur une lune teh ! Le soir avant de dormir, il nous disait « rêve de moi, tu rêveras d’un ange » et effectivement,  maintenant quand je rêve de lui, c’est d’un ange.., ou d’une étoile mon papy… Et mamie, ah ma jolie mamie, ses beaux yeux verts, ses doigts en boudins et son amour, son immense amour bien qu’elle confonde nos prénoms (entre ses filles, ma cousine et moi), ma mamie c’est toute ma vie, la plus importante de toutes, tout le monde l’adore. Mais, c’est moi qui l’adore le plus ! Elle, et toutes ses pâtisseries ! Sa marque de fabrique, c’est les madeleines,  « les madeleines de Jeannette ! » Tu ne peux pas ne pas les aimer ! Avec ma cousine, on adorait les tremper dans le jus de fraise des petites bouteilles en verre au petit déj, on trempait les croissants dans le jus d’orange aussi. Je vous jure que c’est extra ! D’ailleurs,  les petits déj chez papy et mamie, c’était quelque chose ! Mieux qu’un banquet à Versailles ! Encore aujourd’hui, on se remémore tout ça, en allant en famille petit déjeuner chez mamie ou en faisant un petit déj tous ensembles le lendemain des fêtes (Noel, jour de l’an…),  trop chouette ces moments … trop chouette ma mamie…
Après, je dois dire que je ne peux pas choisir entre cette période et la suivante : Les premiers mois avec l’homme de ma vie … on s’est rencontré pendant une journée pompier le 8 juin 2014. « Les pompiers dans le village », il était le beau pompier. J’étais la petite élève, on a été mis sur le même stand : « petit pompier », on s’est dragué toute la journée en s’arrosant avec la lance notamment. Le soir,  il m’a donné son num. j’attendais tellement son message … puis j’ai craqué,  je lui ai envoyé « à cause de toi, mes rangers sont encore toutes mouillées »,  et puis, on ne s’est plus jamais lâché. Les débuts, c’était trop chouette parfois, j’aimerai trop y revenir, même si c’est encore trop génial, et que je suis sure que c’est l’homme de ma vie, mais quand on se découvrait c’était trop top. J’avais 16 ans, lui 21.  On se retrouvait les week-ends dans mon village, ma mère me descendait à 14h et me récupérait à 18h. On a dû passer plus de temps dans le parc du château, sous le marronnier, que La famille Turenne elle-même pendant leur seigneurie,  ah ! ce château.
Bien qu’on ait eu chacun des amourettes avant, il ne voulait pas qu’on fasse notre première fois ensemble vite fait bien fait dans la Clio. Alors un jour de pluie. Le 14 octobre. On est rentré dans ce château qui était abandonné, par curiosité (Urbex tu connais) sans aucune intention… puis ça s’est fait là, sous les toits, dans le château, fenêtres ouvertes, la  pluie sur le toit de Lauzes. Orage, j’étais une vraie princesse. C’était trop beau.
Pendant nos retrouvailles, on avait compté, on ne passait pas plus de 27 secondes sans rigoler.. Et maintenant, presque 6 ans plus tard, on vient de construire notre maison et on a un projet de bébé, et la vie est trop belle à ses côtés ! »

« Quand je jouais dans le figuier au dessus de la plage avec mon frère et mes cousines. »

« Ce peut-être l’époque voitures à cheval, robes longues ou crinolines ou simplement vie plus dure mais plus digérable moins de soucis partout plus calme nous nous retrouvions tous les samedis chez les uns les autres pour dîner et jouer aux cartes ou le bal du samedi soir mais par contre ça, ce n’était pas la joie. »

« La plus belle période de ma vie reste à venir. Elle est ici et maintenant ou peut être dans quelques heures mais certainement pas derrière moi. Sinon, donnez-moi une bonne raison de rester ici les pieds sur terre à remuer sans cesse ce gros tas de merde rempli de souvenirs en vrac. Pourquoi vivre dans le passé quand l’immensité du futur s’offre à nous, rempli d’incertitudes et de bonheurs inattendus. Aujourd’hui,  je vis dans une salle d’attente énorme prêt à côtoyer le bonheur une dernière fois avant de partir pour le grand voyage.

Chaque jour, ma créativité et mes idées grandissent, mes passions changent ou se fortifient, notre amour est plus fort que tout et notre amitié indestructible.

Chaque jour une nouvelle route, chaque instant un nouveau souvenir qui viendra effacer l’ancien.

La force des moments vécus est bien trop faible face à celle des moments à vivre.

On s’écrit sur la peau à l’encre indélébile, on entasse les photos dans des albums qui grossissent à vue d’œil, les objets et les souvenirs sur l’armoire du salon nous rappellent nos voyages et excursions assoiffés de nouveautés et de bonheurs inconnus… Ils sont là pour fuir l’oubli et parce qu’ils font partis de nous.

Je vis le présent, construis mon futur sans avoir aucun regret. »

« Ma plus belle période de ma vie, c’est quand j’ai voyagé avec mon père pendant un mois en Thaïlande. Pendant ce temps, j’ai pu me rapprocher de lui et visiter ce pays magnifique avec ces paysages de rizières qui sont comme dans les films, la culture thaï qui est super inspirante et la joie de vivre des ces habitants. »

« Si la terre était un skeud, nous ressemblerions à des poussières balayées par un diamant sur le sillon de son histoire. »

« L’été 2010, on a fait la tournée des spots de surf français en stop et sans la moindre organisation avec mes amies, bande son de cet été là « les violons ivres » d’Agoria. On a dormi partout, à l’hôtel, dans une tente, dans un surf shop, un camping, une couchette de camionneur, sur la plage, chez un tas de gens et dans des maisons ou des campings de saisonniers. On a assisté à pas mal de compétitions, de mariages et de performances artistiques officielles et officieuses. »

« Les plus beaux instants de vie sont pour moi le bonheur absolu de découvrir dans les yeux de son amoureux la béatitude d’être papa alors que l’on ne réalise pas encore qu’être mère a pu nous arriver. »

« La plus belle période de ma vie est ici et maintenant. On dit souvent que le cap de la quarantaine est une étape importante pour une femme et je peux aujourd’hui le confirmer ! Aujourd’hui je suis moi, je suis vraie, je vis pleinement ce qui se présente à moi. Je suis heureuse malgré les bas que je rencontre de temps en temps… comme tout le monde… je ne m’éternise plus pour des broutilles… je trace ma route. Aujourd’hui, je fais plein de rencontres, pleins de belles rencontres et je ne m’inflige plus ce qui ne me correspond pas. Sans culpabilité ! Je vis d’amour ! »

« Pendant les vacances, durant la sieste de mes parents, je me réfugiais dans un hangar pour m’isoler seule et jouer à la dînette pour parler à mes invités. Quand nous plantions le tabac en famille l’ambiance était toujours au rendez vous je faisais râler mon père en plantant les pieds à l’envers sur une rangée et bien sur il fallait le replanter à la main. Nous aimions nous retrouver chez des amis qui avaient une maison secondaire pour de grandes réunions amicales autour d’un grandiose sapin de Noel avec pleins de cadeaux qui étaient distribués avec cœur par papy Paille. Cette demeure était grandiose par les peintures réalisées sur les murs par son épouse qui était artiste. Toute petite (environ 8 ans), je m’étais prise d’affection pour un tout petit agneau à qui je donnais le biberon. Il me suivait partout même à la fête du village. »

« Il me reste de ma jeunesse  les folles soirées passées dans la salle de jeu de notre maison ou le garage de la maison de vacances alors que les parents étaient présents et rassurés de nous savoir sur place au lieu d’errer n’importe où. Le pensionnat que j’ai connu jeune où je ne m’y plaisais pas loin de ma famille. Souvent les week-ends, je fuguais pour rejoindre un copain qui habitait à Toulouse jusqu’au jour où le directeur s’en est aperçu avec explication sévère avec mon père qui a du me faire rentrer à la maison toutes les semaines. Un jour en vacances à Pyla sur Mer, j’ai garé la voiture familiale en face de la maison sur une route fréquentée à l’époque sans vitesse ni frein à main. Elle a bien-sur traversé la route pour stopper contre le portail de la maison d’à coté; Ma petite sœur fait la réflexion « j’ai bien vu passé un voiture sans chauffeur ». Une autre fois aux dunes du Pyla nous avons laissé la voiture en bas et l’avons monté puis redescendu. Au moment du départ pas de clé de voiture donc nous remontons et par chance nous la retrouvons du premier coup. Ouf!»

« Notre joie commune est notre rencontre un soir en boite de nuit où le coup de foudre a été instantané et évident pour partager le reste de notre vie. Nous partageons toutes les difficultés et les bonheurs main dans la main avec une complicité très forte et sincère. Le bonheur est donc rentré aussi dans notre vie avec les naissances de nos deux fils. Que de bons souvenirs dans notre maison à regarder les séries télé, les parties de game boy, de ballon et de tennis même dans la rue avec la disparition des balles dans le jardin des voisins. L’école de rugby nous a aussi permis de grandir ensemble. Le seul regret que nous puissions avoir c’est que beaucoup d’activités n’étaient pas partagées avec la maman prise par sa vie professionnelle en décalage avec nos temps libres. Par contre quelle joie pour elle le lundi après les cours d’entendre ses fils rentrer à la maison en sifflotant et partager un bon goûter avec eux. »

« Quel plaisir de pouvoir se poser un moment avec un livre et la chienne de notre fils part alternance sur ses genoux permettant l’apaisement et le repos. »

« Bonjour les amis.. Votre questionnaire est très difficile. Je vais y répondre au compte-goutte. Le temps est à la lenteur et à la réflexion.

LES PLUS BEAUX MOMENTS DE MA VIE : J’ai tendance à dire, les plus forts moments. Ceux qui m’ont construite. A l’adolescence, la découverte de la poésie et de sa force émotionnelle, la première fois que j’ai embrassé un garçon, quand j’ai su nager correctement.  Mes mésaventures sentimentales et sexuelles, une succession d’échecs, assez pénibles. La rencontre de Pierre et notre désir d’enfant. Le retour de l’hôpital avec notre bébé sous le bras. Mon amour immodéré pour le continent africain. Le ventre d’E.  qui s’arrondit à son tour. Un cadavre d’oiseau, de hérisson….Marcher dans le désert, dormir sous le ciel étoilé, toucher du doigt le temps qui passe, sentir que je suis à la fin de ma vie. Savoir que j’ai encore de beaux moments à vivre, de belles rencontres à faire… »

« La belle époque : Elle est de chaque instant, dans tous les moments ou je fabrique des souvenirs pour les autres ou pour moi. Pas de nostalgie, les choses se vivent maintenant, prendre une photo par un clignement d’œil pour s’en souvenir toute sa vie.

Ma belle époque sera celle ou il inondera mes matins de sa lumière, car je crois que le jour se lève avec lui… »

« LA. BELLE  EPOQUE. Évoque les années 1900, le French Cancan, Degas, Renoir, Toulouse Lautrec… mais aussi Zola, Nana, Gervaise, la condition misérable des femmes du peuple, condamnées d’avance, l’injustice sociale, la ségrégation des gens de couleur, la colonisation. C’est une laide époque.

Un truc rétro, en noir et blanc, vaguement moisi, qui ne me concerne pas.

Je l’ignore, je suis trop jeune pour le savoir. Revenez dans cinquante ans : j’en aurai cent et espère

être en mesure de vous répondre. »

« La belle époque, c’était quand moi et mes potes, on regardait des vidéos de skate et que le lendemain on essayait de faire pareil, on était nul mais on s’amusait. La belle époque, c’était quand on avait un groupe de rock, punk ou punk rock, peu importe, on adorait jouer ensemble dans le sous sol du Cheverny (maison de ma mère).

Cette maison, c’était limite une MJC pour les jeunes du patelin. La belle époque, c’était quand on rêvait de faire carrière dans le skate ou la musique. On ne pensait qu’à ça. Pas de soucis d’adultes, pas de factures, pas de travail. 12 ans plus tard rien n’a changé entre nous malgré que l’on soit à droite, à gauche, à vrai dire j’ai toujours l’impression d’être un ado à 29 ans. Je ne sais toujours pas de quoi sera fait ma carrière mais une chose est sûr, je ne pourrais pas vivre sans passion. Depuis quelques années, ma première passion, la peinture, a refait surface et aujourd’hui, je retrouve cette sensation de liberté avec mes nouveaux compères et c’est kiffant. »

« L’époque du Titanic, les femmes avec de grands chapeaux et la taille fine, les ombrelles, les chapeaux haut de forme, les moustaches cirées. Vous devez trouver ça naze… »

« C’était celle de l’enfance, de l’insouciance et de l’innocence … on n’avait pas de soucis de « grands »… Celle où l’on ne se rendait pas compte qu’elle était belle justement … Celle où les tracas n’en étaient pas …Celle où l’on ne savait pas ce que c’était que la perte , le manque , le vide , et les tempêtes intérieures amenées par toutes ces choses-là … C’était celle aussi où la valeur des choses existait encore … Voilà , la belle époque, pour moi en tous cas , c’était ça … »

« Pour moi, la belle époque, c’est l’enfance/adolescence des gens nés entre 1935 et 1960. La pêche, les jeux de billes, les bretelles et les bérets, les collets, les moments avec les anciens, les pantalons raccommodés, le laitier. Typiquement l’époque de « la guerre des boutons »
Ma belle époque, c’est aussi la plus belle période de ma vie ! Et L’insouciance. C’est le mot qui marque le plus la plus belle période de ma vie.. »

« Pour moi, la belle époque, c’est celle que me racontaient mes parents, leurs anecdotes de leurs enfances. Pour moi, la belle époque, c’est l’enfance, quand on jouait en toute insouciance à grimper dans les arbres, à se déguiser pour une fête d’école, rigoler de tout et de rien avec nos copains et copines, jouer, sourire, à tout moment profiter entre nous enfant ainsi qu’avec notre famille. Malheureusement maintenant la famille, c’est souvent des déchirements. Ça se déteste, ça se sert des enfants pour briser l’autre parent, ou encore des enfants qui sont livrés à eux-mêmes sans que l’on se préoccupe d’eux. »

« La belle époque, c’était avant le Corona. »

« La belle époque, c’était la classe de 4ème, les premières fêtes, le début des vraies grandes amitiés, aucune pression et l’innocence. »

« Difficile de penser à la belle époque.
C’est celle qui déclenche les larmes quand on y pense. Qui correspond à quelque chose qui fait partie du passé qui ne pourra plus être à nouveau; C’est bien évidemment un amour perdu à cause de ces putains de maladies dues au mépris de notre société.
Le souvenir de cette belle époque provoque le chagrin mais aussi l’envie de continuer de vivre, de profiter de ceux que l’on aime. Votre travail en fait partie comme celui des musiciens et de tant d’artistes. »

« La belle époque … ne signifie pas grand chose pour moi … j’ai parfois tendance à dire ah, c’était le bon vieux temps quand je repense à telle ou telle situation mais dans 40 ans, je dirais probablement la même chose concernant ce que je vis aujourd’hui…. en plus les aléas de la vie m’ont appris à ne pas vivre dans le passé à ne pas avoir de regrets … donc la belle époque, c’était hier, aujourd’hui et probablement demain … »

« La Belle époque…me fait penser à un torchon que mes parents ont emmené de leur premier voyage à Paris (comme souvenirs qu’ils ont achètes).

Ils montrent Paris, Montmartre, la Tour Eiffel, le Moulin Rouge…

Pour nous, en Pologne, la France était toujours un peu un pays de Rêve, de la belle vie, de la bonne nourriture, du bon vin, de la culture…de Bourgois aussi, Châteaux etc.

Ma belle époque, c’est maintenant, le moment instant. D’être heureux et joyeux et entourée de plein d’amour. »

« La belle époque est donc pour nous toutes les périodes d’insouciances et de bonheur que nous avons pu vivre malgré tous les aléas et les tracas de la vie.

La belle époque est d’avoir pu voir grandir nos enfants et se faire leurs places dans notre société. La belle époque c’est aussi les rencontres diverses de personnes avec qui nous avons partagés une partie de notre vie. L’ouverture au monde, la culture, les échanges en font aussi partis.

La belle époque était celle vécue par nos anciens qui se contentaient du peu de choses qui les entouraient. Le progrès a tué toute la vie sociale, le temps des soirées au coin du feu à partager et à discuter avec les voisins.

La belle époque  est maintenant de pouvoir voir grandir et évoluer nos petits enfants. »

« La belle époque : période récurrente positive succédant à la moche époque

C’était la belle époque épique qui nous pique et nous poque de sa nostalgie aveuglante.

 À mes yeux, ma belle époque était quand je suis sortie de terre pour contempler l’infinie évolution de l’amour naissant. »

« Je suis heureux maintenant, pas hier ni demain. Maintenant lorsque la chaleur du soleil se dépose sur ta nuque vierge, lorsque la musique de ce vieux chanteur américain remplit l’espace vide de notre maison, lorsque j’étends le linge face aux vents d’ailleurs, habit après habit, quand tu prépares un repas et qu’on le mange obnubilé par  ce petit écran pour camoufler le silence pesant, quand je m’endors d’épuisement sans penser ni à aujourd’hui et certainement pas à demain. Je suis heureux quand mes lourds pas foulent le sentier derrière la maison, et qu’ils avancent au même rythme que les tiens, quand je me sens aller de l’avant, quand ce qu »il se passe derrière nous m’importe peu.

La vie amoureuse est une longue discussion qu’on n’aura malheureusement pas assez d’une vie pour conclure. On peut savoir quand elle a débuté mais nous ne savons pas s’il y aura une fin. Seul la mort fera office de point final. »

« La nostalgie est pour moi une émotion douce-amère plus ou moins toxique qui pointe parfois son nez mais que je m’efforce de chasser immédiatement, un peu comme la pitié.

Face à un paysage que devons-nous faire : ouvrir grand les yeux, apostropher notre voisin pour

échanger nos émotions ou prendre une photo ? Et cette photo, à quoi servira-t-elle : prolonger la

Joie, rendre jaloux les voisins, inspirer un poème, faire naître la nostalgie ?

La vie ne sert pas à confectionner des souvenirs mais à être vécue et partagée avec simplicité, joie et

gourmandise.

Nos souvenirs ont vocation à s’effacer avant que nous-mêmes redevenions poussière. Ce n’est ni

triste ni effrayant. C’est comme ça. Et c’est bien. »

« Ces choses évoluent, il y a du bon et du mauvais dans le passé, le présent et le futur. Est-ce que ça vous effraie que ces souvenirs s’effacent ? NON, il y a des archives et des peintures, photos, textes, mêmes crayonnés sur un coin de livre, toutes choses laissent une trace à mon avis, rien ne s’efface entièrement ! »

« Nostalgique à fond ! Notamment pour l’insouciance, ça me manque trop, je ne me posais pas de questions. Si j’étais contrariée, c’est parce que on me refusait du chocolat et pas parce que je me demandais si j’allais réussir à finir le mois avec ce qu’il me reste sur le compte.
Des fois, je me dis que j’aimerais juste retourner en enfance quelques jours en ayant conscience de ce qu’il se passe, qu’on grandit, et que c’est plus pareil. Mais je n’ai pas peur que ces souvenirs s’effacent  parce qu’ils sont vraiment ancrés en moi !! »

« Oh oui je suis très nostalgique de ce temps. Car, étant maman à mon tour, j’aimerais apprendre à mon fils ce que c’était une vie sans écran ou s’amuser avec des copains sans être entraîné à faire des grosses bêtises. A l’époque, on avait confiance en nos enfants. Oui, ça m’effraie de pas pouvoir avec le temps me souvenir de tout cela car ce sont des souvenirs magnifiques à retranscrire sur papier ou en photo. Pour toujours faire vivre la mémoire. »

 « Il ne faut pas être nostalgique sinon on ne peut pas avancer dans la vie. Si des souvenirs s’effacent c’est pour que de plus beaux les remplacent. »

« Aujourd’hui, mes plus beaux souvenirs ont 10 – 15 ans mais dans 10 ou 15 ans mes plus beaux souvenirs seront peut-être ceux d’aujourd’hui, on en parle plus-tard. »

« Je ne suis pas nostalgique, je pense que cela m’empêcherait de vivre. Je suis triste que cette partie de ma vie soit terminée, je suis super heureuse de l’avoir vécue mais je ne veux pas vivre une continuité en moins bien. Je n’ai pas peur que mes souvenirs s’effacent, je pense à ce que j’ai vécu, c’est un moteur, et à ce que j’envisage à présent. Les enfants, les amis m’empêchent d’être nostalgique et me rappellent les souvenirs dans ce qu’ils ont de joyeux. »

« Non je ne suis pas nostalgique du passé …. Les souvenirs s’effacent mais aujourd’hui je suis en train d’en créer pleins d’autres !… »

« Je ne suis pas nostalgique mais je pense souvent au passé. Aux choses qui m’ont appris, aux épreuves et expériences qui m’ont fait grandir et devenir la personne qui je suis aujourd’hui.

Les souvenirs pour moi ne vont jamais s’effacer. Ils restent en moi, mon âme, mon corps et mon cœur. Mais je ne m’attache pas, c’est des temps passés mais précieux. »

« Je ne connais pas la nostalgie car j’ai eu la chance de m’asseoir et fermer les yeux pour voir loin devant et loin derrière.

Je ne connais pas la peur seulement l’impatience de sentir s’effacer le poids du passé qui nous libère. »

« La nostalgie est que le temps passe, que « la vie va vite en vrai » et que nous ne pouvons pas revenir en arrière et corriger les erreurs ou les choix effectués. Par contre, il ne faut pas regarder en arrière et regretter ce que nous avons vécu et continuer à avancer en essayant de s’améliorer tous les jours et faire en sorte de profiter de chaque instant et rester dans la simplicité de la vie de tous les jours par exemple contempler un lever de soleil, un coucher de soleil, voir la nature changer au rythme de chaque saison et lire et relire les message reçus par nos enfants.

Souvent avec l’âge nos préoccupations sont le souci de perdre les souvenirs mais c’est dans l’ordre des choses car le cerveau ne peut pas tout conserver comme nous le souhaiterions.

Ce que nous venons de rédiger nous a permis de nous souvenir de pleins d’événements que nous avions oubliés ou rangés dans un coin de nos mémoires. Cela nous donnerait l’envie d’écrire tous ses souvenirs… »

« Pour moi, ma belle époque est à venir et à bâtir. Je suis à la fois fataliste – mektoub-, mais volontariste. Je ne suis pas nostalgique du passé. J’étais sacrément bête et stupide à 20 ans. J’ai encore beaucoup à faire pour progresser. Mes souvenirs ne disparaissent pas, ils sont en moi, corps et esprit. Je crois aux forces de l’esprit, à la force de l’exemple, de la persuasion, de la solidarité. Je crois bien que je suis optimiste… »

« La plus belle période de ma vie ? Je ne sais pas, je ne sais plus… Il y a bien tous ces moments qui, il me semble, parfois me font sourire, mais en même temps me figent sur ma chaise. Ces débris de souvenirs qui me font lever les yeux au ciel. Cette infinie toile bleue qui doit sans doute abriter les souvenirs de la terre entière, les promesses, les vœux, les pleurs et les rires.  Mais comment s’en souvenir ? Je passe la plupart de mes heures sous les nuages et toute ma passion est dévouée à chercher le bleu, à essayer d’apercevoir le soleil, d’éclairer ma vie d’avant, celle de maintenant et l’envie de voir la suite…

J’ai quand même au fond de moi quelques fragments de vie qui restent debout comme les piliers des temples de Sélinonte, seuls, au milieu de rien.

Il y a mon enfance, une maison beige et une petite cour d’où j’apercevais le portail de l’école, cette petite maison dans laquelle je courrais de l’étage au salon avec ma bouée de plage autour de la taille que j’enfilais dès le matin jusqu’au couché. J’avais sûrement déjà la nostalgie des moments de famille sous les pins d’aquitaine, ces moments où l’on était uni contre vents et marées, où il me semble que mon frère était mon frère.

Pour la suite, j’ai le sentiment d’avoir tout oublié, de n’exister qu’en ouvrant l’album de famille. Pourquoi suis-je si souvent face à un vide absolu qui m’effraie tant, il faut l’avouer. Chaque seconde de cet état est une épreuve du feu, je suis comme assis sur un morceau de banquise détaché qui s’éloigne lentement. La belle époque, ma belle époque, a disparue de mon cœur et depuis, je la cherche éperdument dans le noir. »

« La plus belle période de ma vie s’écoule en même temps que l’eau, vit au fil des secondes et du temps qui passe. Elle suit le rythme des battements de mon cœur, elle coule sur ma joue lorsque je pleure. Elle sent ton corps contre le mien.

Je ne veux pas vivre dans une nostalgie étouffante qui me ferait me poser la question si la vie vaut la peine d’être vécue.

Les couleurs de la vie, elles sont réelles.

Le temps nous détruit petit à petit. Il gagnera toujours le combat mais notre amour ne partira pas avec lui.

Nous sommes sincèrement désolés si le texte de quelqu’un est passé à la trappe, si nous avons oublié de le mettre ici.

Merci à fond à tous ceux qui nous suivent et à vous tous qui avaient participé. Merci pour ces échanges riches et forts et toutes ces réponses sincères et uniques. »

Un grand merci du fond cœur ,un vrai merci sincère et humain à toute l’équipe Dédale pour nous avoir accueilli chez eux et nous avoir permis de contribuer à ce magnifique et merveilleux projet.

Gros gros big-up à Stéphane, Greky, sans lui nous ne serions certainement pas là aujourd’hui. Allez suivre de près son travail, Pierre Soulages peut partir l’esprit tranquille, la relève est là. Big-up Clément, La Fleuj et bien sûr toute la forte équipe des Provinciaux… Big-up Les Gens, Faisan, Rwick, Roya, Ratur et tous les autres, pensées à Moner qui n’est pas très loin non plus.

Un merveilleux merci à Max, merci l’équipier, prochaine fois que nous passerons nous espérons passer plus de temps à tes côtés. Merci pour ton soutien, ton aide précieuse… Et bien sûr si un jour tu ressors le lit à baldaquin on viendra poser…

Merci infiniment à Laurent, le big-boss. Merci beaucoup de nous avoir donné l’opportunité de participer à cette aventure. Merci de nous avoir comptés parmi les grands noms de l’affiche et vraiment merci infiniment d’avoir pensé à nous pour la réalisation du bar, grosse fierté et superbe opportunité. Maintenant nous avons vraiment hâte qu’il soit rempli de bretons enragés et de dizaines d’artistes de la bière… Nous espérons vraiment pouvoir venir voir ça en vrai !!! Bonne chance pour tout et un grand merci.

En parlant de bière et d’artiste, nous en avons rencontré un beau que l’on n’est pas prêt d’oublier. Merci Patrice. Merci pour ton accueil, ton professionnalisme, l’amour que tu portes au lieu et tout le reste. Nous sommes très heureux de t’avoir rencontré et d’avoir passé un petit bout de temps à tes côtés. Prends bien soin de nos œuvres et nous espérons de tout cœur que tu es heureux du nouveau look de ce lieu de vie…

Merci Céline et Marie pour vos retours, votre investissement et votre précieux engagement.

Une pensée aux peu de gens que nous avons croisé, aux autres artistes et aussi à tous ceux qui n’étaient pas là en cette période bien spéciale… Ambiance de fou en Bretagne, accueil au top et vivement les rattrapages lors de notre prochaine venue.

Un big-up aussi à Maryse et Bernard pour l’appartement, sans le savoir vous avez fait parti de notre quotidien et vie d’artiste lors de notre venue à Dédale.

Une belle page se tourne même si elle restera toujours ouverte dans notre cœur. Nous prenons très vite la route pour le Pays Basque et tout nouveau projet à Bayonne. Affaire à suivre… Encore merci à tous les gens qui nous suivent et nous soutiennent depuis peu ou de nombreuses années.

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