Le temps d'une danse @ Saint Pierre de Trivisy (81)

Pour la troisième année consécutive nous avons participé à une colonie de vacances. Après avoir travaillé deux années consécutives à Arvieu en Aveyron, nous voilà à Saint Pierre de Trivisy dans le Tarn. C’est un petit village dont on ne connaissait pas l’existence avant que l’on nous soumette l’idée et l’envie d’y travailler. C’est aux côtés de la CCAS que nous mènerons ce projet. La CCAS, c’est la Caisse Centrale d’Activités Sociales. Il y en a 69 en France et c’est eux qui gèrent les activités sociales des salariés des Industries électriques et gazières en France, principalement EDF et GDF. Depuis plus de 50 ans, elle est au service des électriciens et gaziers. Elle s’efforce de promouvoir la place de l’humain dans la société et défend le droit aux vacances pour tous, l’accès aux loisirs, au sport, à la culture. Nous avons plein de valeurs communes et nous nous retrouvons alors dans cette démarche. C’est la troisième année que nous travaillons ensemble. C’est important que de gros et grands organismes comme eux financent de tels projets et donnent l’opportunité aux jeunes de faire de si grandes choses. C’est alors que nous attaquons avec la motivation des débuts notre cinquième session.

Comme chaque projet de la sorte l’idée est que l’équipe que nous allons encadrer puisse vivre un vis ma vie de Sismikazot sans zapper aucune étape. Comme dans chaque métier et dans chaque pratique, il y a des avantages et des inconvénients, nous voulons vraiment tout transmettre et ne pas mettre de côté une seule étape. C’est alors et c’est pour cela que nous essayons, en plus de quelques ateliers annexes que nos nouveaux apprentis vivent chaque étape de la réalisation d’une peinture murale de la sorte. C’est bien sûr eux qui déchargent le matériel, qui peignent le mur en blanc, qui démarchent la presse, trouvent les contacts nécessaires pour avoir des articles sur nous et notre projet, participent au shooting photo, réalisent une partie des photos vues ci-dessus. C’est aussi eux qui mènent à bien la conférence, préparent leur discours pour le vernissage, réalisent des affiches, travaillent sur la maquette. Ils distribuent des flys et disposent des affiches dans le village. Ils rédigent des textes pour le site, récoltent des phrases et font de la peinture. L’idée est donc vraiment qu’ils comprennent notre démarche et qu’ils se retrouvent et se plaisent dans certaines activités, dans différentes pratiques. Nous essayons aussi de mener certains ateliers tel que le théâtre, l’écriture, le graffiti, la pratique de la photographie afin d’être le plus complet possible, de montrer ce qui nous a construit et d’affiner notre démarche artistique. Nous ne nous prétendons pas être expert dans ces domaines mais simplement de transmettre et retranscrire ce que nous avons acquis au fil des ans. Nous ne voulons pas forcément enseigner une technique ou une manière de peindre mais plus une démarche et une envie d’avancer et de concrétiser des choses. Avec beaucoup de passion, d’acharnement et de professionnalisme on peut tout faire de grandes choses. Nous donnons le maximum de clés pour arriver à la réussite d’un projet.

Les colonies de vacances et vivre ensemble, en groupe et en équipe pendant plusieurs temps ne sont pas des choses simples pour tout le monde, et pour nous les premiers. Loin de nos repères et des gens que nous aimons nous mettons tout en oeuvre pour vivre ce truc à fond et prendre tout ce qu’il y a à prendre. Cette colonies n’a pas été la plus simple mais le bilan est très positif. Nous gardons un grand nombre de souvenirs qui resteront gravé pendant bien longtemps dans nos mémoires et qui resteront aussi marqués à l’encre indélébile dans nos coeurs et sur les murs de Saint Pierre de Trivisy pour encore de longues années. Nous ne sommes pas prêt d’oublier toutes ces petites choses qui ont guidé nos pas durant presque trois semaines, notre arrivée avec la visite du camps par Tony, le grand patron de la colo, le premier regard avec les jeunes, leurs coiffures, leurs habits, leurs parfums, leurs rires, leurs voix et toutes ces petites choses qui les caractérisent, nous oublierons jamais le chapeaux et les blagues de Lucas, (désolé Lulu), l’investissement et le tee shirt de Issa, (coller la petite), la timidité et le sourire de Lucile, le regard et le style de Lorine, la voix et les rires de Sara et l’accent de Samiya qui se transforme en accent caillera lorsqu’elle est stressée et toutes les casquettes qui ont décoré son visage tout au long de la colo. Nous n’oublierons pas leurs jeux, les snapchats qu’ils s’envoyaient constamment pendant les ateliers ou les repas, leurs délires, leurs musiques, leurs dessins animés et tant de choses encore. On ne peut pas se rappeler ou se souvenir d’une expérience sans repenser à l’endroit où on a dormi et les nombreux repas pris tous ensemble notamment au restaurant Le Parissou qui nous a accueillis tous les jours avec force et passion. On sait à quel point leur saison est compliquée mais nous savons aussi les nombreux bons repas qui nous ont été servi. Nous n’effacerons jamais de nos mémoires internes cette mémorable session photo, le fameux shooting. Les jeunes ne se connaissaient encore pas très bien et cet exercice était assez complexe. Nous avons mis des valses pendant de longues heures et chacun à tour de rôle danser avec son compagnon du moment. Il fallait parfois que l’un des deux montent sur un petit support en plus afin d’être à la hauteur de son cavalier, nous sommes alors retrouvé parfois dans des situations assez insolites. Puis il y a aussi eu toutes les longues minutes où nous devions attendre que le soleil se cache derrière les nuages pour continuer notre session photo. Des moments très forts ont marqué cette colonie comme les discussions avec les habitants ou les échanges avec les jeunes éclairés par la pleine lune lorsque nous allions se brosser les dents tard le soir, le sourire des villageois et ceux qui hochaient la tête lorsqu’ils nous croisaient, le discours de Rémi lors du vernissage mais aussi ce fameux discours improvisé lors du barbecue de bienvenue pour les touristes . Il y a aussi les petits déjeuners, le début des ateliers, les retards de certains, l’envie d’aller à la piscine, le stress de l’avant conférence et la présentation de chacun lors de cette même conférence. Même si les photos nous y font déjà penser, certaines choses sont maintenant inscrites à jamais dans notre histoire, comme la danse mythique et exceptionnelle du ver de terre, et au fond seul les personnes présentes ce soir-là pourront comprendre, tout comme le rap de Simon, le beat box de Lulu, la danse de Lauriane, Dj clémence avec les platines sur deux étages ou encore le merveilleux graffiti de Tony. Nous sommes restés au total quatorze jours et il y a eu beaucoup de temps qui ont marqué cette première colo, les moments où l’on travaillait dans notre chambre, on bossait sur notre bouquin et on entendait au loin nos jeunes rigoler, parler, hurler, danser, manger, dormir, simplement vivre. Voilà cette histoire s’est achevée avec un merveilleux vernissage, avec une centaine de personnes venu applaudir notre travail. Samiya a fait un beau discours ainsi que Lucas et Lorine et tous leurs camarades étaient présent derrière eux pour les soutenir, tout comme l’on s’était retrouvé le dernier soir pour faire la photo finale. Et si l’on faisait marche arrière et que l’on se rappelait un des tout premier moment dans le marabou là où nous expliquions notre démarche artistique, quand nous avions déchargé le matériel ou encore « U » de Erwan lors du battle de graff ou tous les « K » de Lulu complètement fous, le jeu avec es cabanes en bois, les numéros et les lapins, une belle pensée à Hervé d’ailleurs qui est un sacré phénomène, la valse à la maison de retraite, les mamies du village avec les mamies, les petites toiles, les colons venus de Toulouse, Fabrice, Françoise et toute l’équipe. Il y a tant de moments qui nous ont plus, marqués, tant de choses qu’on n’oubliera pas et qui au final ont fait de cette colo une aventure merveilleuse.

 Lorsque nous sommes arrivés le premier lundi nous ne savions pas du tout ce qui nous attendais et cette aventure s’est construite chaque jour un peu plus. Et nous faisons aujourd’hui un bilan très positif de celle-ci même si malheureusement nous avons une jeune du groupe qui s’est très vite désintéressé du projet et à clairement quitté l’équipe. A part cela nous sommes très heureux et très fiers de nos sept jeunes qui malgré une ambiance parfois pesante et des animateurs trop souvent peu intéressés ont réussi à donner le meilleur d’eux même. Nous sommes très fiers et très heureux de vous avoir parlé et montrer un échantillon de ce que nous avons vécu le temps d’une colo. Il nous manque parfois du temps et c’était tellement bien de vivre cela le temps d’une danse. Nous aurions pu appeler cette fresque, le temps d’une peinture, le temps d’un boulot, d’un câlin, d’un baiser, le temps d’une discussion, d’un échange, tout simplement le temps d’une vie.

Un énorme merci à nos jeunes, notre équipe de choc. Nous avons été comblés. Vous nous avez-vous même dit que vous avez parfois pas été assez investit et le fait de le reconnaître est une qualité énorme. Vous vous êtes bien rattrapé et on vous remercie du fond du cœur. Ce projet vous est entièrement dédié et nous ne sommes pas prêts de vous oublier. Merci à Issa, Erwan, Lucile, Lucas, Lorine, Samiya et Sara. Force à vous et courage pour la suite.

Merci du fond du coeur à toute la colonie de vacances, aux animateurs, Simon, Vito et Emelyne, aux directeurs, Farid et Tony, tous les 9 11 et tous les gens qui font partis de l’équipe. Merci au restaurant le Parissou, nous venions chaque jour ici et c’est vous qui nous avez donné la force d’avancer.

Un grand, très grand merci à la CCAS. Une fois de plus merci du fond du cœur, de nous faire confiance et de financer de si beaux projets. Si tout cela arrive c’est grâce à vous. Désolé de souvent râler, avec un peu de chance un jour ça n’arrivera plus. Merci à tous d’avoir fait le déplacement pour le vernissage. Une belle pensée à Séverine et Carole, et tous les autres biens sûrs. On ne vous site pas afin de n’oublier personne et vu qu’il est tard, de ne pas se tromper dans les prénoms.

Merci au conseil municipal de Saint Pierre de Trivisy de nous avoir accueilli et accepté dans leur village, merci Monsieur le maire Pascal et monsieur le Député Philippe Folliot. Merci Christiane pour avoir chapeauté tout cela avec merveille.

A tous les villageois qui ont suivi notre aventure, qui nous ont hyper bien accueillis et tous ceux qui sont venus chaque jour voir l’évolution. Merci à tous les petits papys et petites mamies de la maison de retraite de Saint Pierre de Trivisy, qui nous ont aussi accueillis et livrer leurs témoignages. C’était un moment magique que nous ne sommes pas prêts d’oublier et les deux jeunes qui nous ont suivis non plus. Nous avons vu ce jour dans les yeux de beaucoup de gens beaucoup d’amour et ça n’a pas de prix.

Une belle pensée aux employés communaux, aux cantonniers, aux femmes de ménages, aux maîtres-nageurs, à la piscine d’Aquamonts, aux maçons…

Et comme d’habitude nous avons peur d’oublier des gens alors nous faisons un remerciement général à toutes ces personnes qui de près ou de loin nous ont soutenues et aidées à construire cette fresque LE TEMPS D’UNE DANSE.

Nos ressentis sont bien évidemment important mais beaucoup moins que celui des jeunes. Nous laissons alors maintenant la place à leurs écrits, leurs ressentis. Nous n’effectuons pas de censures et chacun de leurs mots est important. Encore merci à eux pour ce qu’ils nous ont apporté. On pourrait avoir parfois ce sentiment d’être chiant, ennuyant, de vieillir à la vitesse de la lumière et de sentir de plus en plus loin des adolescents mais les derniers jours, le vernissage, le bilan…. Nous ont montré l’inverse.

J’ai beaucoup apprécié ce séjour, Paul et Rémi sont des personnes géniales. On n’a pas le temps de s’ennuyer, autant par rapport au projet, que j’ai trouvé grandiose, que leur humour et leur côté bon vivant. Cependant je pense qu’ils méritaient plus d’investissement de notre part en rapport de l’énergie et du temps qu’ils ont investis pour nous dans ce projet. Je regrette donc parfois de ne pas toujours avoir montré l’enthousiasme que j’aurai du. Parfois l’ambiance pouvait être un peu égrise sûrement a cause d’un manque d’énergie et de volonté globale de notre groupe… Cela n’a empêché de passer de superbe moment avec eux et je garderai de très bon souvenir de cette colo grâce au projet et les personnes qui l’on mené à bien. Un grand Merci.    Lorine

        Lorsque Paul et Rémi sont venus nous expliquer le projet, je ne m’attendais pas à ce qu’il prenne autant d’ampleur. J’étais donc assez surprise mais aussi fière d’avoir l’opportunité de réaliser une si grosse fresque ! Pendant ces deux semaines, c’était très agréable de travailler à leurs côtés ! C’était à la fois des moments de partages, mais aussi de bonne humeur rempli d’humour ! Donc grand merci à vous deux pour m’avoir fait découvrir de nouvelles choses !     Lucile

       Honnêtement, ce projet m’a fait rester dans la colo:D Nan plus sérieusement j’adore le dessin et dessiner alors quand j’ai vu ces deux chauves nous proposer un énorme dessin réaliste sur un mur j’ai tout de suite sue que ça aller être énorme. Paul et Rémi m’ont fait rire pendant tout le séjour et je trouve ça beau d’avoir une amitié comme ça avec les mêmes centres d’intérêts. Bref J’ai beaucoup appris sur le Graph et sur leurs manières de travailler sur leurs fresques, ils m’ont fait découvrir leur travail que je connaissais pas encore et ont eu raison de vouloir nous faire apprendre de A a Z leurs travail. Séjour enrichissent, continuez à faire rire pour la colo à venir surtout. La grosse biz et Pouce sur vous ! PS://La prochaines fois on mettra pas Logane sur le mur, hein les gars /  Samiya

               Très franchement, quand je suis arrivé à st Pierre de Trivisy (le trou du cul du monde) la première chose que je me suis dit malgré des gens globalement sympas c’est : je vais bieeeeeeeeeeeeeen me faire chier. Puis les barbus sont arrivés, nous ont expliqué qu’on allait faire une fresque sur un mur de la ville, nous ont montré leurs travaux et là INSTANT GAULE D’ENVERGURE COSMIQUE quand j’ai capté l’ampleur et le niveau de ce qu’on allait réaliser. Après, début du projet et étape par étape on avance à une vitesse phénoménale entre les délires de teubés, la masse de travail et les conneries de sismikazot . C’était hyper enrichissant en plus d’être intéressant, marrant et je pense que c’est en grande partie PARCE QUE C’EST NOTRE PROJET que j’ai passé un très bon séjour. Continuez ce que vous faites-vous êtes géniaux les mecs et restez comme vous êtes ! Ciao ZEBIIIIIIIIIIIII    Issa

            Au début de la colo, je pensais qu’on ferait que du graff. Quand Paul et Rémi, nous ont dit que nous allions faire une fresque, j’ai commencé à m’inquiéter par l’ampleur du projet. Mais petit à petit, mon stress diminua et je pris du plaisir à réaliser la fresque. Grâce à Paul et Rémi, j’ai pu découvrir les différents type de technique, les différents peinture (acrylique..) . J’ai adoré ce projet et (l’humour de Paul et Rémi). Merci !    Lucas

Enfin, nous terminons ce reportage avec toutes les phrases que nous avons récolté lors des questions que nous posions aux jeunes, aux habitants, aux touristes dans le camping, à peu près à tous les gens qui croisaient notre route. Voici une grosse partie des phrases et témoignages que nous avons relevés suite à notre questionnaire où nous demandions :

Êtes vous déjà aller au bal ? Racontez nous. Parlez nous d’une danse que vous n’oublierez jamais. Aimez vous danser ? Qu’est ce que cela vous apporte ? Êtes vous nostalgique de ces moments-là ? Est ce que vous trouvez que notre époque est différente ? Aimeriez-vous vivre ou revivre un bal comme avant ?

Voici donc quelques-unes des réponses que nous avons eues :

Parfois on se faisait marcher sur les pieds. / Les filles n’invitaient pas les garçons à danser. / On allait danser avec ma cousine, mon mari est venu me couper. / Ce danseur était génial ! C’était lui qui menait la danse. / Notre première valse ! / On dansait dans les bars sans permission. / Pendant l’hiver, on dansait dans les veillées sur de l’accordéon. / Toujours un pied après l’autre. / Avant il y avait des filles que personnes n’allaient demandée et des garçons qui se faisait refusé./ On n’avait pas le droit de danser pendant a guerre, donc on faisait des veillées, parfois chez les voisins. / Il fallait rentrer à minuit sinon les parents venaient. / A la campagne, on n’avait pas beaucoup de distraction. / On a le temps de repenser à notre passé. / Nous étions heureux. / On peut ne pas être et avoir été. / La danse était un moment importante du séjour. En effet, malgré le malaise ressenti au début et les nombreux éclats de rire, cela nous as permis de nous décontracté les uns par rapport aux autres. De plus c’était le début de notre projet, ce qui nous a permis de nous sentir appliqué. / C’était le soir de la boum de fin de colonie. Je me souviens, il y avait des milkshakes à côté de moi. J’étais passé sur le goudron en compagnie de 2 autres filles. Quand la musique, « Halleluja » s’était lancée et que Thomas mon petit ami de l’époque m’a pris par la main nous nous sommes collés et nous avons dansé ce slow. C’était agréable .On s’est sentis seuls pendant quelques minutes. / Mardi, j’ai eu l’opportunité de valser avec une retraitée. Nous avons dansé sur une musique appelée le « pasodoble ». J’ai ressenti de la joie. Moi qui pensais que danser était dur au final, cela était facile si on suivait le rythme de la musique. Je me suis bien amusé. / La valse m’a permis de nous rapprocher, de découvrir nos hontes et nos secrets. C’était un moment de partage de gêne et de joie. Ça nous a permis de découvrir toutes les facettes de notre partenaire pour cette danse magique et lente. C’est un moment où chacun partageaient ses sentiments, ses sensations. Cette danse est un échange corporel de chaleur ou de frissons en fonction de chacun. / J’étais en soirée, et on faisait des battle de danses à deux en couple pour rigoler, on passait chacun notre tour. Quand c’était le mien avec celui de mon ami. On s’est jeté un regard du genre : « on va les défoncer ». On commence donc à montrer les pas que nous avions mis en place et tout se passait bien. Sauf qu’au moment de faire notre final je devais courir et me lancer dans ses bras. Il m’a rattrapé mais nous sommes tombé, c’était le fou rire total. / Avant c’était 2 par 2, maintenant c’est fini. /  On allait au bal en bicyclette. / Les filles dansaient entre elles et nous on allait couper. / Pour draguer, on envoyer les femmes garder le bétail. / Je faisais plutôt tapisserie, j’étais un bâton habillé. /  La musique du pasodoble m’entrainait d’avantage. / La valse à trois temps me plaisait bien, à condition d’avoir un bon valseur. / Avant, faire la fête c’était danser. / A 80 ans, elle s’asseyait au bord du bal pour regarder les gens danser, c’était l’art de regarder. / Il y a eu la cassure entre les bals populaires et la discothèque / Maintenant on peut rencontrer des gens de très loin, avant on ne pouvait pas. / On s’est rencontré à l’inauguration de cette salle. / Toutes les filles se plantaient devant le mur et la ronde des hommes commençait.

Merci de nous avoir lu jusqu’au bout et nous vous donnons rendez-vous à la fin du mois pour vous conter notre deuxième séjour en colonie de vacances avec onze jeunes dont cinq venus du Maroc.

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