HISTOIRES D’AMOUR

Les longues routes sans fin bercent notre itinéraire jusqu’au prochain arrêt. Elles rythment notre escapade furtive au Pays Basque sans aucune limite. A la sortie de chaque virage se succèdent des images nouvelles, telles un diaporama. Au bout du chemin, il y aura forcément une maison aux volets verts ou rouges foncés qui nous attendra, sans faire de grimace, en tenue du dimanche. Les vagues s’enroulent sur elles-mêmes. Les plages aux rochers turquoise guettent  les yeux vers le ciel, immobiles, pour capter le regard ou le sourire des passants. Des gens qui se ressemblent, se rassemblent face à la mer. Les jeunes traînent en bande. Les groupes d’amis restent éternellement jeunes. Les balades et les rencontres s’enchaînent jusqu’à ce que le soleil s’enfouisse derrière l’immense plaine couleur pétrole, en perpétuel mouvement. Les collines d’un continent lointain se dessinent maladroitement en arrière plan. Les touristes ou les petits gars du coin ont donné un surnom à chaque gros caillou qui habille la côte de sa tenue de lin. Les hortensias fleurissent sous les fenêtres des fermes et des maisons, le nez  pointé vers le nord. Les fleurs finiront de sécher par là, non loin de la cheminée, la tête en bas, pour ensuite s’imposer au centre de la table des repas familiaux. Les teintes passées restent belles et douces. L’amas des pétales forme toujours une boule parfaite.

La brume matinale s’éternise parfois jusqu’au repas de midi. Les buttes dorées et les nombreuses montagnes se battent pour se hausser en premier et sortir fièrement leur menton, les étoiles se reflètent sur l’herbe, toutes les maisons ont un nom, le surf est banal et les vagues sont parfois plus hautes et plus grandes que le casino ou les immeubles géants des grandes villes. De dos, face à l’océan la vue est belle. L’immense toile gorgée de couleurs pastel soigne les plaies et reconstruit les cœurs meurtris. La météo est parfois capricieuse. Quelquefois, les gens le sont aussi. Les amours éteints de juillet et d’août doivent se refaire une santé avant les fêtes de noël. Les rues et les ruelles sont belles. Nous les imaginons, bondées et remplies de fiers sourires. Les arbres et l’herbe sont bien plus verts que chez le voisin. Au fil des saisons, les paysages changent. Ils se déguisent parfois pour plaire plus encore et faire de l’œil aux promeneurs.

Les décors portuaires se dressent face à nous, tels les tableaux d’une exposition. Chaque pêcheur nous intrigue. Nous aimerions passer les dix prochaines années à sauter d’un bateau à l’autre, à naviguer chaque nuit pour comprendre les rouages d’un monde parallèle et fascinant, pour connaître

au moins une fois ce sentiment de liberté improbable et inattendu. Les bouées colorées, les mâts dressés au milieu des nuages, les filets, les centaines de bidons, les deux premières lettres de l’alphabet et les chiffres soigneusement peints et toutes les couleurs possibles attendent sagement

en file indienne pour partir au plus vite en mer, vers une nouvelle aventure, avant d’affronter la houle du lendemain.

Même s’il y a sur les murs que nous avons peints, qu’une infime partie de ce que le Pays Basque a mis dans nos têtes et écrit à la craie sur notre cœur, depuis des années, nous avons voulu faire ressortir tant de choses importantes et ancrées sur ce sol  : l’océan, les vagues, l’agriculture, le

tourisme, les vacances d’été, l’évasion, le partage, l’amour, la fierté, la nostalgie et tant de choses encore qui planent dans le ciel et vivront à tout jamais dans nos esprits.

Dès notre premier pas dans l’immense sous terrain du centre commercial Ametzondo, nous savons d’ores et déjà que nous allons vivre une aventure autant fatigante qu’enrichissante remplie de doutes et de bonheurs… Une chose est sûre, nous ne savions pas que nous rencontrerions autant de gens et que nous vivrions une si belle expérience.

Lorsque le centre commercial Ametzondo nous a contactés la première fois, nous étions très surpris par une telle demande et notre première réaction n’est pas des plus enthousiastes. Nous sentons tout de même que toute l’équipe connaît un peu notre travail et s’ils font appel à nous, c’est qu’il y a une raison particulière. On leur dit ok mais nous voulons une carte blanche totale sur le choix des sujets et des thématiques que nous allons peindre. Nous ne montrerons à personne ce que nous allons réaliser. Tout peut changer à tout moment et nous voulons être maîtres à  100% de nos décisions. Notre liberté artistique existe et nous nous battons tous les jours pour la conserver.

Le seul terrain d’entente que nous avons et qui nous convient parfaitement, toutes les peintures que nous allons réaliser sont issues de photographies prise dans le Pays Basque.

Quinze jours avant notre venue, nous voilà alors en vadrouille à droite, à gauche aux quatre coins du Pays Basque à la rencontre de nombreuses personnes et à l’affût du moindre mouvement qui pourrait nous inspirer. Nous voilà embarqués dans des histoires aussi folles les unes que les autres. Nous avons voulu aller à un maximum d’endroits afin d’avoir un regard objectif sur la région et surtout de balayer au mieux tous les sujets que nous pourrions aborder et qui nous parle de part leur histoire ou le sujet que nous aimerions peindre.

Le premier jour de ce périple, nous nous rendons sur place, au centre commercial afin d’analyser au mieux notre terrain de jeu, là où nous allons travailler, peindre les fresques. Nous y retournerons après nos prises photographiques afin de se projeter au mieux.

Certaines peintures ont été inspirées de venue de l’un ou l’autre lors de voyage perso ou en amoureux.

La pluie est battante et bien présente en ce premier jour. Nous avons un petit plan de route mais les contours peuvent nous paraître flous, voir même n’existant plus.

Même si nous avons vécu et croisé des tas de personnes incroyables, nous voudrions faire un focus sur deux histoires, celle d’une agricultrice, Isabelle, de sa famille et de ses animaux ainsi que celle d’un shaper, Eric. Deux rencontres inoubliables pour nous que nous avons retranscrites sur le mur et illustrées avec quelques photos….

DES MOUTONS ET DES CHAMPS

Nous sommes sur le retour après une journée passée dans la Soule avec deux grands personnages et deux passionnés, Mixel, musicien, poète, prof de basque, saltimbanque et Henri, écrivain modeste, ancien personnage impliqué dans le rugby, marié à Annie qui a tenu le bar du village de Menditte pendant des années. Une rencontre importante dans notre cheminement et compréhension de la culture basque traditionnelle et en constante évolution.

Dès le matin, nous avons arpenté les routes et le paysage tout en relief, transpercé par la brume et découvert de nouveau paysage à la sortie de chaque virage. Le vert des arbres et les différents troupeaux habillent le Pays Basque reculé et forme une forte identité. Les petits points blancs ou marron saupoudrent les prairies vertes fluo.

Lors de notre retour de ce périple, une deuxième journée commence. Même si la fatigue de plusieurs jours de reportage sont présents sur nos paupières et rendent nos jambes de plus en plus lourdes, nous nous arrêtons par hasard alors que nous nous sommes trompés de route et que nous voulons récupérer notre chemin initial. Lorsque l’un de nous aperçoit quelques moutons passés sous le tunnel de la route nationale pour rentrer à la bergerie. Nous avons tous les deux en tête l’image d’une peinture ou d’une photo que nous rêverions de faire ou d’avoir. Même si quasi impossible, nous nous tentons un demi tour un peu plus loin et nous demandons à l’agricultrice présente sur le bas côté si notre présence ne la dérangeait pas. Sans aucune hésitation et sans même connaître le fond du projet, elle accepte notre présence, sans hésitation et en toute confiance.

Nous voilà tous les deux les pieds dans la boue avec nos chaussures de citadins au milieu des brebis, des agneaux et des moutons. Nous discutons et très vite nous nous sentons tous en confiance. Le hasard de cette rencontre nous procure énormément de plaisir. Isabelle nous parle de son métier, nous conte son histoire et raconte des histoires. Elle nous présente chacun de ses animaux comme si c’était des membres de sa famille. Ce sont des frères, des sœurs ou des enfants.  La passion de ses terres, de son exploitation qu’elle a reprise de ses parents, son métier et l’amour des bêtes se ressentent très vite. C’est beau à voir et à entendre. C’est sincère. Nous ne nous ennuyons pas une minute. Chaque seconde est remplie de poésie et on se croirait dans un film. Nous n’oublierons jamais cette route nationale, l’accueil que l’on nous a octroyé, les animaux par dizaines, le camion, la bâche bleue, les fleurs dans les pots de  terre, les fleurs des champs et les herbes hautes, la brebis à trois pâtes, les chiens qui aboient, le mouton qui s’étire comme s’il sortait du sport, la porte rouge métallique, le tunnel sous la route, les regards complices, les enfants, les parents et toutes ces histoires d’amour.

SUR LA LUNE

« Une immense salle recouverte d’une épaisse couche de poussière blanche ! Tout était blanc, le sol, le plafond, les machines, les murs, la grande pendule murale, un véritable spectacle lunaire. »

Nous attendons en haut des marches en bois habillées de multitudes de stickers telle une coccinelle. Nous patientons. Nous nous permettons d’ouvrir quelques portes sans aucune connaissance des lieux. Nous avons contacté Eric sans trop savoir qui il est et ce qu’il fait vraiment. Nous savons qu’il est shaper. Pour nous, originaire du Lot, c’est un mot basque que seuls les gens d’ici connaissent. Chez nous, on peut parler de labour, poche, teshib, skate parc, la bave, la maison des consuls, la place brulée, dire à quelqu’un qu’il est fatigué, qu’il y a mille dieux, que les mémés aiment la castagne ou qu’on boit du ratafia et mange des pescajounes, du pain perdu mais « Shape » jamais entendu parler. Qu’est-ce donc qu’un shaper ?

Il est bientôt 18h, nous slalomons entre les portes et les box d’un hangar où le plafond est presque plus proche du ciel que du sol. Nous croisons un type, propre sur lui qui rentre de sa journée de travail et qui vient récupérer une planche qu’il avait déposée avant le confinement. Nous lui demandons si il sait où est Eric, où se situe son atelier et si il le connaît. Il nous répond juste sous son masque en papier présent sur tous les sourires en ce moment : « Ah vous ne connaissez pas Eric ? » Et son sourire caché mais plein d’entrain en dit long. Quelques toutes petites minutes plus tard, nous apercevons en premier temps un chien noir assez grand qui répond au nom de Beltz.  En guise de collier, il a un foulard rouge. Son pas est lent et averti comme s’il rentrait de la ville voisine pendant les férias. Puis, se pointe un gars, cheveu grisonnant, sourire scotché sur ses joues quasi nouées derrière les oreilles, et croyez nous très vite nous avons été séduits. Dès le premier regard et même au téléphone la gentillesse et la passion d’Eric ont pris le dessus sur tout le reste. Nous savons que nous ressortirons d’ici avec des idées et des images en pagailles. Pour nous, même si nous sommes originaires du sud ouest, le monde du surf et tout ce qui l’entoure n’existe que dans les films ou les clips sur la côte ouest des Etats Unis. Nous sommes vite dans le bain ou presque même dans l’océan et la visite commence. Les pièces s’enchaînent, le décor est unique, tout comme l’odeur et tout ce que nous allons découvrir au fil des pas. Les couleurs s’empilent et s’entassent les unes sur les autres comme les chutes de polystyrènes et les planches de surf fraîchement pondues ou à réparer. Le décor est lunaire. Il n’existe pas un objet autour de nous qui ne cohabite pas avec la poussière. Quelques photos de famille, de copains, de chiens ou de belles et grosses vagues ornent certains murs comme des trophées ou des trésors qui guident les pas d’un artiste de l’océan.

Lors de notre visite et notre parcours, nous avons l’impression que le temps s’est arrêté. Nous avons découvert cet endroit, ce personnage, cet univers que nous ne connaissions pas. Un shaper, c’est une personne qui répare les planches de surf mais qui en quelques sortes répare les cœurs et les âmes brisés.

Merci infiniment à Eric pour nous avoir ouverts ses portes…  Et une pensée à toutes les personnes que nous avons croisé ce jour là, shapers et amis de shapers.

D’autres rencontres lors de notre semaine de vadrouille ont été formatrices et enrichissantes. Belles et douces pensées à Isabelle avec son manteau et son sac aux couleurs de l’océan, les filles de dos face à la mer, les enfants du skate, les bikers, les petits gars du coin, les magasins de souvenirs, les pêcheurs de Saint-Jean, le galeriste et peintre du port, le fabricant de hot dog ou celui de burger, les habituels du marché et tant de gens encore, l’informaticien…

Vous avez tous été notre force.

Dès le jeudi midi, nous savons que nous avons en mémoire accumulé assez de choses pour dix ans de peinture alors ce n’est pas un petit centre commercial qui va nous faire peur. Nous faisons le point et la sélection de toutes les images que nous souhaitons peindre. Le vendredi nous nous rendrons sur place afin d’imaginer toutes nos créations dans l’espace qui nous est accordé. Les idées fusent, les doutes persistent mais nous devrons prendre des décisions. Est-ce que ce sera les bonnes, ça c’est une autre paire de manches. Nous partons en week-end afin de nous ressourcer, d’essayer de nous vider la tête et nous nous retrouverons dès le lundi dans notre atelier afin de préparer toutes les couleurs, les maquettes, le matériel nécessaire, écrire et peindre quelques sujets à l’huile. La semaine passe vite, encore plus vite que la musique mais nous arriverons sur le chantier fin prêts pour neuf jours intenses et remplis de surprises.

Concernant la semaine que nous avons passée ici, les photos et le résultat parlent d’eux-mêmes. Nous avons mis neuf jours en tout. Nous savions que nous avions mis la barre très haut et que si nous voulions tenir le rythme, il ne fallait pas faire d’erreurs, pas trop de faux pas et ne pas baisser les bras, garder confiance. Parfois ça nous est  arrivé de douter, de faire, de défaire et de refaire mais nous sommes très heureux du résultat et avons quasiment fait toutes les choses que nous avions imaginées. Le contact avec les gens a été merveilleux et tous les retours bien au delà de nos attentes. A partir d’aujourd’hui, lorsque nous fermerons les yeux et que nous repenserons à ce projet, ce ne sont pas des peintures qui feront leurs apparitions dans nos cranes mais bel et bien des moments de vie et tout cela vécu dans le sous terrain d’Ametzondo. Nous n’oublierons jamais toutes ces heures réalisées, toutes ces arrivées à 8h du mat et ces départs bien après minuit, tous les passages au poste sécu, carte d’identité, téléphone, badge… Aller laver les pinceaux de l’autre côté, déposer les poubelles à un autre endroit, nos habitudes quotidiennes, les sandwiches de Paul ou la brioche dorée, ceux de Subway ou les courses au Carrefour d’en haut, le sourire des gens et le contentement de la quasi totalité, l’ascenseur qui n’arrête pas de nous rabâcher que l’arrivée est imminente. Quand nous sommes vraiment arrivés à la fin des neufs jours, nous n’étions pas malheureux de quitter cette voix qui commençait à nous hanter. Nous ne sommes pas près d’oublier le personnel d’Ametzondo, les hommes et les femmes de ménage voulant sans cesse que tout soit parfait, les agents de sécu toujours à la recherche de la moindre anomalie, les commerçants heureux d’être déconfinés, les clients masqués et tant de choses encore. Vraiment nous n’oublierons rien.

Aujourd’hui, si nous avons choisi d’appeler ce groupement d’œuvres et ce parcours artistique HISTOIRES D’AMOUR, c’est parce que nous en vivons plein au quotidien, parce que l’amour est peut-être la clé du bonheur et de la réussite. Parce que chaque aventure est une belle histoire que nous vivons et que nous souhaitons partager avec le plus grand nombre. Une histoire d’amour est belle et vaut la peine d’être vécue, celle-ci valait vraiment la peine d’être vécue et nous ne sommes pas prêt de l’oublier.

Nous tenons à remercier de tout cœur toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin à cette aventure, à toute l’équipe de l’Ametzondo.

Merci à toute la sécurité, même ceux avec qui nous avons eu moins d’interactions, une pensée à ceux qui ont bossé la nuit, qui partait en ronde, qui venait nous couper la lumière… Jour ou nuit, on se dit tout de même que derrière la caméra, vous avez dû bien vous marrer et vous poser une multitude de questions sur l’intérêt de notre travail. Brice, nous ne t’oublierons pas, tu nous as tellement fait rire… Désolé si parfois nous étions free-style sur nos temps de travail et comment nous abordions la chose. C’est aussi ça la liberté d’être artiste. Mais sachez que nous avons fait au mieux.

Pensées et gros big-up à : Yohann, Jérémy, Matthieu, Sarah, Geoffroy, Eric, Camille, Sophie, Didier, Brice, Eric, Damien, Amandine, Thibault, Cédric, Marc, Nicolas, Théo, David, Thibaud, Clémentine et Arnaud….

A Christophe, Victor, Branis, Rémy et Rémi de la maintenance. Nous ne nous sommes pas beaucoup vus, ni beaucoup parlés mais ce projet vous est aussi bien sûr dédicacés.

Avec tout le bordel que nous avons foutu et toutes les traces que nous laissons au sol, nous sommes contraints et obligés de faire la plus belle des dédicaces à toute l’équipe de nettoyage, toujours présente sur le site, à ceux qui bossent la nuit, ceux qui trainent dans les longs couloirs la journée. Vous êtes des pépites, vous êtes clairement les personnes qui font que les « clients » aient envie de revenir. Vous tenez le château commercial, beau et propre, de vraies fées. Merci pour tout et grâce à vous les regardeurs de nos tableaux et de nos fresques se sentiront bien. Courage et force pour la suite. Merci à tous ceux avec qui nous avons échangés des sourires, des mots et des histoires pas d’amour mais d’échanges. Merci de nous avoir laissés, même si vous n’avez pas eu trop le choix nettoyer nos pinceaux dans vos locaux et merci de nous avoir souvent accompagnés au local poubelle même si c’était parfois l’heure de la débauche. Merci à tous pour votre disponibilité et pour ne nous avoir jamais rien dit sur les quelques bouts de peintures qui se sont échappés des tableaux. Merci à Alexandre, Ana, Brenda, Cindy (nous ne dirons rien pour les cafés et les écouteurs), Coralie, David, Eric, Eric encore, Ewa, Djamila, Jean-Louis, Jeyarome, Laetitia, Larbi, Mohamed, Steve et Yasmina. Merci pour vos sourires et votre énergie.

Aux filles de l’accueil : Astrid, Johanna, et Pauline.

Bien sûr nous remercions de tout cœur toute la direction qui nous a permis et offerts  l’opportunité de réaliser ce projet. Merci à vous pour votre enthousiasme et l’immense confiance que vous nous avez apporté. Le fait d’avoir cette carte blanche est tellement énorme pour nous et surtout importante pour notre processus de création. Merci et bravo. Nous espérons que le résultat est à la hauteur de ce que vous espériez. Nous avons  le sentiment que oui.

Merci Stéphane le big-boss, merci pour ton accueil, merci de nous avoir fait confiance et merci pour ton retour et ta reconnaissance. Ça nous touche vraiment et ça fait du bien. C’était vraiment un merveilleux projet pour et sincèrement. Nous espérons retravailler chez vous un jour car nous étions un peu tristes de partir. Même si pour l’instant il y a un sens de circulation, nous trouverons toujours une entrée pour nous faufiler et venir vous faire un coucou. Prends soin de toi et de toute l’équipe.

Merci Mr Breton le big big boss. Nous savons que ce n’était pas facile d’être loin, mais rassurez vous tout s’est super bien passé ici. Au plaisir de se rencontrer pour de vrai et d’échanger sur notre travail et la vision que vous en avez eu de loin et d’extérieur. Bonne continuation.

A Uli, la connexion capillaire est faîte avec Stéphane aussi du moins, peut être un peu plus de barbe pour Stéphane et vous pourrez vous faire passer pour nous devant les fresques pour faire des sel fies et signer des autographes. Merci infiniment.

Merci Mélanie pour être rentrée en contact avec nous, pour nous avoir reçus et avoir été à l’écoute. Merci d’avoir posté que des bouts de mur. Bonne chance pour ta nouvelle maison et à bientôt…

A Maider, représente la Soule et le vrai Pays Basque. Toi qui es partie de la ferme Nous nous comprenons. Merci de nous avoir soutenus, compris et d’avoir levé ton préjugé sur les artistes. T’as vu, il y en a des pas trop mauvais. A bientôt avec une nouvelle couleur de vernis. Nous viendrons nous faire masser les mains avec Rémi et nous te filerons nos points cadeaux.

Merci Mathilde, nous étions tellement heureux d’avoir ton numéro sur notre téléphone fixe mobile. C’était quand même la grande classe !! Nous voulions l’embarquer mais d’après ce que nous avons compris en dehors du centre, il ne nous aurait pas beaucoup servis. Si ton futur mari n’est pas du Pays Basque prend un lotois, ils sont au top. Merci pour ton investissement et ton professionnalisme. Nous avons adoré bosser avec vous tous.

Un gros big-up à Anthony, nous savons que tu étais peut-être un peu frileux au départ mais la barrière a vite été rompue et une grande amitié est née. Même si nous n’avons pas pris le temps de partager de produits locaux ou d’aller visiter l’Espagne les liens sont forts. Merci d’avoir fait preuve de compréhension et d’avoir été notre confident dès le début. Prends soin de toi, dors bien et ne fume pas trop c’est important. A bientôt, si un jour tu veux changer de taf nous t’embauchons.

Une pensée à Raphaël même si tu es venu que pour le repas offert de la fin, sache que nous t’adorons et pas seulement parce que c’est toi qui gère les factures… A bientôt.

Enfin, le dernier remerciement pour Christelle, même si toi aussi nous ne nous sommes vus que le dernier jour, nous avons été ravis de faire ta connaissance, d’échanger un peu. Merci pour tes retours et ton sourire évocateur. Un peu de Landes dans ce monde de brute, ça ne fait pas de mal. Bonne route et à très vite.

Encore merci à tous, c’était vraiment hyper enrichissant pour nous de travailler à vos côtés et d’être écoutés et entendus.

On tient aussi à remercier Paul, le vidéaste, le troisième homme du binôme durant dix jours. Merci d’être venu jusqu’à chez nous et de nous avoir suivis comme tu as pu le faire durant cette expérience. Maintenant, nous avons tous hâte de découvrir ton taf et de revoir quelques images de cette aventure. Bonne continuation et à bientôt… Prends soin de toi…

Merci à notre air nb, une belle pensée à Françoise, ravis de t’avoir vue et d’avoir partagé ces moments ensemble.

Ensuite, nous tenons à faire un immense merci aux acteurs principaux de ce projet : Henri, Annie,  merci pour votre accueil toujours aussi chaleureux et merci d’apporter autant de réponses à nos questions. Nous nous revoyons vite, nous espérons. Normalement, nous vous donnons rendez-vous début juillet dans le Béarn non loin de chez vous pour une nouvelle étape et un nouvel arrêt Sismikazot. Merci à Mixel d’avoir pris tout ce temps pour nous. Tes sifflets et imitations d’oiseaux en tout genre résonneront dans nos cœurs à tout jamais. Merci de nous avoir racontés tant d’histoires et au final nos vies et notre art ne sont pas si différents que ça. Ce mélange de tradition et de modernisme, le côté art classique et contemporain nous relie ainsi que le fait de n’avoir que très peu de limites. Merci infiniment. Un immense merci aussi à Isabelle et toute ta famille, les enfants et ton mari. La rencontre qui nous a réunis est improbable mais laissera beaucoup de traces dans notre esprit et notre cœur. Notre invitation pour que vous veniez passer des vacances dans le Lot tiendra toujours et concernant Toulouse si vous avez besoin de quoi que ce soit hésitez pas… A bientôt nous espérons. Prenez soin de vous et de tous les animaux.

Un joli clin d’œil aussi à Eric, le shaper que nous avons rencontré, Gorka son fils, Beltz la chienne et toute la famille, merci pour votre accueil et merci de nous avoir montrés autant de choses. Nous espérons qu’un de ces quatre vous trouverez le temps d’aller jeter un œil à notre travail et découvrir les peintures qui sont nés de notre rencontre. Merci.

Dernières pensées à la fille de dos face à la mer et les pêcheurs de Saint Jean de Luz.

Un énorme merci aussi à toutes les personnes que nous avons questionnées, interpellées ou photographiées, à toutes les rencontres aussi improbable les unes que les autres que nous avons faites. Vous êtes aussi la réussite de ce projet. Merci infiniment.

Enfin nous remercions de tout cœur toutes les personnes avec qui nous avons discuté et échangé sur place, à tous les bons et vrais retours que nous avons eu et là ce n’est pas derrière un ordi mais en vrai, à tous les potes qui sont passés nous voir, les artistes du coin, les fans, les followers, LorColors, Valérie, sa sœur, Lili, Caro, Henri, Annie, Isabelle et sa famille, Messieurs Kegrea et Zuldel, les potos et tous ceux que nous avons oublié. A tous les commerçants et les restos d’Ametzondo aussi…

Bref,  nous espérons que ça se ressent dans nos écrits, nous avons kiffé. Que d’histoires d’amour et de vie que nous avons tentées de mettre sur le mur pour qu’elles existent encore un long bout de temps…

Avant de vous laisser nous laissons la place aux écrits et toutes ces choses qui nous ont inspirés et les nombreuses réponses que nous avons eues. Tout est un peu en vrac, vous trouverez des réponses courtes, d’autres un peu plus longues, des bouts de mails, de textes, des chansons et tant de choses encore qui ont guidé nos pas durant toutes ces semaines.

Merci à tous.

Voici les questions que nous nous sommes posés. Nous les avons distribuées via les réseaux sociaux, en direct dans la rue ou transmises par mail :

–        Parlez nous du Pays Basque. Que représente-t-il à vos yeux ?

–        Qu’est ce qui pourrait à votre avis différencier le Pays Basque d’une autre région ?

–        Est ce que vous pourriez partager avec nous un souvenir, un moment fort de votre vie, un instant de vacances ou des moments qui guident vos pas au quotidien ? Seule contrainte, il faut que ça se soit passé au Pays Basque.

–        Parlez nous de votre quotidien, de vos habitudes ou quelque chose d’un peu banale mais qui vous ressource plus que tout…

Et voici les nombreuses réponses :

« Le Pays Basque, c’est mon histoire d’Amour.

Pendant deux ans, on a vécu à plus de 400 km l’un de l’autre. On a même vécu dans deux

pays différents. On a fini par se retrouver, peau contre peau, à Bordeaux. Ma première rencontre

avec le Pays Basque, c’est ma première rencontre avec le surf. Après le passage des écrits de

mon concours, mon Amoureux m’a emmené en weekend avec une destination surprise. Je savais

qu’on allait sur la côte, les planches de surf étant sur le toit de la voiture. Jusqu’à une dizaine de

kilomètres, je ne savais pas où on allait. On est arrivé dans le centre de Biarritz avec ces

anciennes villas, magnifiques, immenses, majestueuses. On a même eu la chance de dormir dans

l’une d’elles, avec vue sur mer.

Mon deuxième voyage au Pays-Basque, c’était entre mer et montagne. On a gravi La Rhune

pour nos trois ans d’Amour. Cette ascension était représentative de notre histoire. Sinueuse et

douce, délicate et forte, scabreuse et reposante. Au sommet, c’était le bonheur pur. La beauté de

la montagne, mélangée à la douceur de l’océan. La beauté du monde réunie en un seul et même

endroit. Hitza Hitz. »  VALOCHE

« Son authenticité, son attachement aux valeurs ancestrales et à sa culture. La force de caractère de ses habitants L’esprit d’une force de par sa nature sauvage, verdoyante, escarpée, découpée.

D’une liberté à l’image des Pottocks dans la montagne et des surfeurs.

D’une communication entre familles et amis par le chant, les fêtes de village, les forces basques.

D’une transmission, d’un terroir (le vin d’Irouleguy- le Patxaran- la Manzana- le piment d’Espelette- l’Axoa- le fromage d’Ossau Iraty…..) et d’un savoir faire artisanal (makila- espadrilles- vanneries (chistera)

L‘architecture des églises avec leurs balcons réservés aux hommes et les offices religieux en basque. Leurs clochers trinitaires et les cimetières aux tombes discoïdales ou des stèles tabulaires.

C’est aussi le Ramuntcho de P. Loti, très beau livre qui nous fait aimer le pays basque.

Les moments forts dont je garde d’excellents souvenirs, se sont passés pendant les vacances dans la région de la Soule, à Menditte  plus exactement, en famille : tantes – oncles- cousins- cousines et mon grand-père maternel. Nous étions très nombreux

J’avais un immense sentiment de liberté que je n’ai jamais eu après.

C’était des grosses parties de rigolades aux jeux de cartes, avec des règles toutes aussi folles les unes que les autres, qu’inventaient mes oncles et tantes….

C’était par des rôles que nous trouvions très importants, car il fallait surveiller la venue du garde champêtre, pendant que les cousins essayaient d’attraper des écrevisses ou truites dans le gave avec un jeune du village qui faisait notre admiration par son agilité.

C’était les concours de pêche au vairon ou goujon dans le gave, que nos

parents, oncles et tantes faisaient grillés et s’en délectaient à l’apéritif……Je n’ai pas de souvenir d’en avoir mangé un seul…

C’était le retour de randonnées, où le premier montait sur un podium improvisé par mes oncles et dont j’ai eu après une très longue randonnée organisée par mon grand-père la fierté de monter sur la plus haute marche, d’avoir la médaille autour du cou, remise avec solennité. J’avais 6 ans…

C’était la création d’un menuet un jour de pluie par les grands, et surtout d’aller le danser le soir à la boîte de nuit du coin : « Le Coucou des Bois », où nous faisions croire que c’était la danse en vogue à Paris.et tous les jeunes basques présents avaient demandé qu’on leur apprenne

C’était les baignades dans le gave avec les enfants du village, nous construisions des barrages avec les galets

C’était aussi le plaisir d’aller à la fête du village en rang d’oignon du plus petit au plus grand, et ce qui me faisait rire, c’était de voir ma tante être parmi les plus petits…

Mais, il me semble que le souvenir le plus fort, est celui de ma tante, âgée de 4 ans de plus que moi, qui écoutait en boucle une chanson, tube de l’été, « pour une amourette qui passait par là »de Lenny Escudero c’était en 1966. Ce fut mes dernières vacances avec toute la famille à Menditte

En bref, d’excellents souvenirs avec une entente parfaite avec toute la famille

Ce qui me ressource le plus, c’est de mettre mes chaussures de claquettes et de faire de l’improvisation sur différents styles musicaux. Ca demande un certain contrôle, une maitrise du pas, du rythme à l’écoute de la musique que je considère comme une contrainte. Un peu comme au théâtre quand il faut improviser sur un thème donné. Un sens de la répartie en cultivant la spontanéité en rapport avec mon caractère. Une forme de dés inhibition, de la peur du regard ou du jugement des autres.

Mon engagement dans le milieu associatif m’offre l’opportunité de sortir de ma zone de confort en prenant le temps d’aller à la rencontre de nouvelles personnes, et d’apporter mon aide. C’est une manière aussi de s’évader, de ne pas s’ennuyer.et c’est une bonne ressource.

Sans oublier dans mon quotidien, la lecture, l’écoute ou la pratique de la musique qui sont des occupations très ressourçantes. » CATHERINE

« Bonjour,

J’ai rencontré l’un de vous mardi à Biarritz, sur la promenade au bord de l’océan : vous vouliez photographier les couleurs que je portais – pareilles à celles de la mer. Vous m’avez donné votre carte et, sur votre site, j’ai découvert que vous aviez peint une fresque au Lycée hôtelier de Souillac – où enseigne ma fille. Elle m’a dit qu’elle était venue servir à votre mariage avec des élèves du lycée, il y a 2 ou 3 ans…!

Sur votre Face book, j’ai lu votre demande au sujet du pays basque, j’ai pensé à une petite histoire.

En pièce jointe, vous trouverez une histoire de cœur en forme de poème ou de chanson – qui n’a de basque que la situation géographique.

Mais peut-être pas que :

Un ami infirmier me racontait qu’il y a plusieurs années, tous les mois de septembre, l’hôpital accueillait nombre de tentatives de suicide : jeunes filles du pays au cœur brisé après la saison touristique…

Il pleut beaucoup au pays basque, les eaux salées de l’océan baignent les côtes, et longtemps les larmes montaient aux yeux des femmes de marin ou des bergers mélancoliques.

Beaucoup beaucoup d’admiration pour votre travail d' »enchanteurs de murailles » !

PS. Bien entendu, vous pouvez vous servir de toutes les façons possibles de ce que je vous envoie ! Le titre du texte « Bihotz hautsia » signifie en basque « Cœur brisé » »

Bihotz hautsia

Koldo prit ce qu’on lui offrit :

saisit la main d’une sœur

L’amour et ses cadeaux

-Maladie de cœur, maladie de cœur

Longue nuit

sur les sables

et la rage atlantique

– Maladie de cœur, maladie de cœur

Les marées la soulèvent

La passion les essore

Elle battit la campagne

-Maladie de cœur, maladie de cœur

Koldo harponna le plaisir

et pensa bien l’aimer

mais son corps de joueur

– Maladie de coeur, maladie de cœur

Elle s’en accommoda

si souvent solitaire

savait faire et sans les interdits

– Maladie de cœur, maladie de cœur

Koldo se fatigua

Maladie de cœur, maladie de cœur

se fatigua, comprenez-vous ?

– Maladie de cœur, maladie de cœur

Le sien se déchira

s’effilocha la soie

la robe de l’Enjôleur

– Maladie de cœur, maladie de cœur

Inconstance majeure

indigne cruauté

La naufragée aux yeux crevés

– Maladie de cœur, maladie de cœur

L’océan la jeta

dans les Peignes du vent

Y fracassa la tête

–        Y déchira le cœur, y déchira le cœur  ISABELLE


1-PARLEZ NOUS DU PAYS BASQUE

 

« Petit bout de territoire à cheval entre la FRANCE et l’ESPAGNE.

Coincé entre Mer et Montagne.

Terre aux sept provinces, fière de des origines et sa langue.

Forte identité bien encrée depuis la nuit des temps.

Le pays basque représente une douceur de vivre bien à lui. Avec ses terres bien vertes et son océan souvent décharné.

Une population locale accrochée à ses racines.

 

2- QU’EST CE QUI POURRAIT A VOTRE AVIS DIFFERENCIER LE PAYS BASQUE D’UNE AUTRE REGION ?

 

-Son histoire : groupe ethnique le plus vieux d’Europe, implanté depuis la préhistoire

-Appartenance identitaire: certains se sentent basque, d’autres français, puis encore espagnol et parfois même appartiennent aux deux peuples à la fois

-Drapeaux basque ‘ikurrina » symbole culturel national. Drapeau officiel de la communauté autonome du pays basque espagnol.

– langue basque « euskara » langue traditionnelle, seule isolat encore vivant parmi toutes les langues en Europe. elle représente une grande diversité dialectale.

3- PARLEZ-NOUS DE VOTRE QUOTIDIEN, DE VOS HABITUDES

 

Comme la plupart des travailleurs français, notre quotidien est bien routinier. Ménage, boulot, manger et dodo rythme un peu la vie de tout le monde.

Mon petit plaisir à moi, c’est de retrouver mes amis autour d’un verre et souvent nous nous retrouvons au bord de la mer. Pourquoi la mer? Tout simplement, cette sensation d’apaisement du bruit des vagues qui éclatent sur le bord. A ce bruit agréable, rajoutez un sublime coucher de soleil, qui se reflète à l’horizon et là, vous avez atteint l’extase.

Quand vous le regardez, vous avez cette sensation que le soleil vient finir sa journée en vous souhaitant une « bonne nuit » et ceci apporte une sérénité extraordinaire.

Nous avons tous du mal à exprimer ce que l’on ressent aux personnes qui nous entourent ou même de dire ce qui nous convient ou ne nous convient pas, de peur de ce que l’autre peut penser ou de comment il pourrait réagir. Le jugement est le sentiment le plus effrayant pour tous.

Cette sensation d’angoisse, de peur, tout le monde la ressent mais au moment où vous admirez l’eau, le soleil, la nature, la verdure, c’est à ce moment précis que vous ressentez cette énergie et cette pensée que quelqu’un vous comprend. On ne peut l’expliquer mais ce que l’on ressent à ce moment précis vaut plus que de simple mot. Accompagné ou seul pour admirer ce paysage, la sensation que je vous décris, vous la ressentez que vous en ayez conscience ou non.

C’est ça la beauté de notre Pays basque, cette beauté qui crée en chacun de nous une flamme qui nous anime et nous remplie d’ondes positives. Un rêve éveillé. »

L’équipe Bijoux Cailloux

« Bonjour! Pour répondre à votre questionnaire sur la future fresque dans notre centre commercial voici dans l’ordre :

1/ le pays Basque représente un lieu de culture ancestrale, de partage et de fêtes, sans oublier la gastronomie!

2/ ce qui différencie le Pays Basque des autres régions (autre que les paysages les plus magnifiques de France), c’est cette convivialité des habitants fiers de partager leur endroit et leurs villages lors des différents éventements locaux et fêtes (les fêtes comme la foire au jambon, herri urrats, euskal herria zuzenean, fêtes de Bayonne etc. etc.)

3/ l’image d’une région dynamique et très sportive, en plus des sports spécifiques naturels (surf ski…) les sports locaux (pelote …) et toutes les infrastructures et clubs qui s’engagent dans le département.

4/ un de mes premiers fort souvenir du coin (je suis arrivé au lycée à 15 ans), est quand un de mes potes de classe de seconde m’avait emmené faire les fêtes d’Hasparren, en partant en scooter, rejoindre ses grands frères pour faire la fête toute la nuit avec les concerts, c’était génial! Je ne connaissais pas cette ambiance c’était fabuleux!

5/ un des petits plaisirs facile ici, c’est la partie de Pala (une forme de pelote basque) improvisée avec les collègues. Ça commence toujours comme ça: un message sur un groupe, qui est dispo? T’es en pause à quelle heure? Il fait beau, on en profite? On trouve un terrain libre et on joue. Et bien sûr après, il y a la bière en bord de plage pour récupérer.

voila j’espère que pleins de monde ont répondu et que vous aurez une pure inspiration pour nous faire quelque chose dont on sera fier et qui sonnera comme une œuvre majeure de chez nous, grâce à vous les gars (et filles ).

Bonne journée à vous et il me tarde de découvrir votre travail! »

JASON

« Sans hésiter les férias de Bayonne grand moment de partage et de convivialité où on est tous habillés à l’identique (ou presque), où personne n’est jugé, où les rencontres sont propices autour d’une ambiance musicale (et bien évidemment de l’alcool hi hi) remplies de joies et de partages… Je parle bien sûr des férias avant qu’elles deviennent payantes ce qui a fait perdre tout son charme à cette immense fête qui rassemblait des gens des quatre coins de la France tous de blanc et de rouge vêtus. » LAURIE

« Douce soirée et bonheur » ABDESSAMAD

« Hendaye plage où j’y ai passé de merveilleuses vacances. Les basques sont conviviaux, l’océan nous ressource avec son iode. J’adore le Pays Basque, soyez en sûrs.

Au loin les deux rochers, on les surnomme les deux jumeaux… » MARINE

« J’ai acheté un jambon entier mon pote et je marchais dans Bayonne avec ce gourdin sur l’épaule, je me suis pris pour Obélix. Après, tu trouves du piment dans du chocolat, dans des bonbons et dans tout ce qui s’ingère et ça pour moi c’est assez représentatif, leur piment d’Espelette c’est un classique. Voilà, j’ai fait les deux meilleurs clichés possibles. » MARLON

« Plage, montagne, vert, frontière espagnole, foulard rouge féria, piment d’Espelette… » NADEGE

« Notre cher Pays Basque » MURIEL CHANTAL

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