Un épisode hors du commun avec un groupe de jeunes lycéens très motivés et plein de vie dans un lycée professionnel privé dans le Nord de la France à Valenciennes. Voici le récit d’une belle aventure vécue sous le soleil et les sourires du Nord.

Pour cette toute dernière aventure, nous avons travaillé avec la classe de 3ème Prépa Pro qui est une classe d’orientation professionnelle destinée à aider les jeunes dans la recherche d’un futur métier. La plupart des étudiants choisissent cette orientation pour trouver de nouvelles motivations dans leur parcours scolaires et professionnel. Ils sont très souvent en échec scolaire et espèrent ici un nouveau départ. Nous retrouvons un groupe de 22 élèves, 16 filles et 6 garçons. Ils ont réalisé en début d’année une semaine d’intégration à la mer qui leur a permis de mieux se connaître. Au cours de l’année, ils doivent effectuer trois stages d’une semaine pour les aider à trouver leur voie. Les professeurs sont également présent pour les écouter, les comprendre notamment lors de projets artistiques et techniques comme celui que nous allons mener cette semaine. Pour ce projet, nous allons accompagner cette classe tout au long de la semaine : nous nous concentrerons essentiellement sur trois mur de cette école. Au delà de la peinture, nous voulons faire découvrir toutes les facettes de notre métier d’artiste indépendant. Le projet a des objectifs multiples : la conduite de projets en équipe, l’apprentissage de la vie en société, le langage des arts, la connaissance du monde social contemporain ainsi que la découverte du métier d’artiste peintre. C’est en quelque sorte un « vis ma vie » de Sismikazot. Nous avons accompagné les jeunes alors dans des dizaines de cours différents pour leur montrer à quel point notre métier est varié. Et c’est comme ça que notre groupe s’est retrouvé à peindre en blanc, à tracer au rétroprojecteur, faire le planning, la maquette, être acteur principal d’un shooting photo, choisir et approfondir une thématique, gérer les moyens de communication interne et externe, faire un dossier de presse et le diffuser, contacter la presse, voir un devis et faire une facture, gérer le matériel, répondre à des mails et participer et gérer une inauguration, faire des photos et enfin participer à un atelier d’écriture ou de théâtre pour s’exprimer et prendre confiance en soi. En une semaine cela parait un planning impossible à réaliser mais il est vite devenu pour les jeunes une motivation et une source d’intérêt. Nous vous souhaitons à tous de vivre ou revivre à travers ces quelques lignes et ces dizaines de photos cette douceur et ce vent d’air frais qui souffla sur nos visages en cette belle semaine de mars.

C’est un dimanche matin que nous quittons nos maisons respectives à l’heure où le soleil est encore dans les bras de Morphée  pour quelques heures. Puis, nous nous retrouvons à la première heure à notre atelier dans notre Lot natal. En ce moment on ne passe pas beaucoup de temps ici car il est vrai que nous vadrouillons pas mal de ville en ville. Mais notre atelier est notre deuxième maison et reste un point de chute exceptionnel pour nous et indispensable pour démarrer un nouveau projet et partir dans une nouvelle contrée. Nous préparons alors le camion et essayons de ne rien oublier car ce ne sera pas le moment, arrivés à Limoges de faire demi tour. On vérifie que les échelles et escabeaux sur le toit sont bien fixés, puis nous mettons tout le matériel nécessaire à la réalisation d’un projet dans notre camion. Il y a alors échafaudage, rétroprojecteur , divers outils (de peinture), des dizaines de litres de peinture, des bombes aérosols, des vêtements de travail, des moquettes de protections que nous avions fait sécher et que nous prenons soin de plier ainsi que plein de choses diverses et variées que nous accumulons au fil du temps mais que nous aimons tant avoir dans notre camion et dont nous sommes hyper fiers d’entasser au fil des projets. Ce ne sont que des choses nécessaires. On refait un dernier tour de notre atelier, on espère ne rien oublier puis c’est vers midi que nous prenons la route pour presque 9 heures avec des temps de pause sachant que nous avions déjà fait respectivement trois heures chacun à l’aube. Nous partons le cœur lourd, rempli de tristesse laissant nos familles ici pour travailler quinze jours sans répis et sans repos : ce qui n’est pas rien ! La route nous permet alors de nous mettre à fond dedans et d’être prêts pour attaquer ces deux semaines. Vers 22h nous arriverons à destination. Nous posons nos sacs, nos valises et nos poches, (sachets comme on dit ici dans l’chnord) chez Isabelle, professeure de Mathématiques et professeure principale de la classe avec qui nous allons travailler. Nous l’avions rencontrée il y a maintenant trois ans à Arvieu pendant les deux mois d’été. Elle était directrice de colo et nous, intervenants en menant le même genre de projets qu’ici avec des jeunes colons. On a bossé ensemble deux étés et forcément avec les températures estivales que nous avions, on ne pouvait que se rapprocher humainement et vivre des choses fortes avec des hauts et des bas, des hauts qui font des bas et rendent les choses de plus en plus fortes. Et c’est très naturellement qu’Isabelle a proposé à son établissement un projet avec nous. Au début, nous devions avoir un seul groupe mais le chef d’établissement nous a demandé de voir pour avoir les deux groupes. C’est le premier groupe que nous présentons. Mais avant cela nous prenons nos quartiers dans la maison d’Isabelle qui vit seule. Elle va passer quinze jours sur le canapé et nous aurons chacun notre chambre : une installation et un accueil royal ! Avant d’aller au lit pour confirmer notre fatigue, notre hôtesse d’accueil nous préparer une très bonne omelette. Le lendemain matin, nous nous réveillons très tôt afin d’être au lycée relativement de bonne heure et pouvoir être d’attaque à la première. Nous vivons pas très loin de l’établissement. C’est donc plus pratique pour le boulot, car vous allez le voir, comme sur chaque projet, nous allons faire énormément d’heures, aux alentours d’une centaine ! On se rend vite compte que les trente cinq heures, on pourrait presque les faire en une journée. Nous arrivons dans un lycée et une ville que nous ne connaissons pas. Nous admirons le caractère et l’ouverture des gens d’ici, la chaleur humaine. Normalement il faut quelques jours avant que les cœurs et les portes s’ouvrent. Mais ici ça va aller assez rapidement. Nous nous sentons vite comme chez nous. Nous arrivons et avons un premier contact avec le chef d’établissement, monsieur Lemort qui est quelqu’un plein de vie et que nous sommes hyper heureux de rencontrer. On pourrait faire un article que sur lui, tout comme on pourrait faire un article que sur la location des nacelles. C’est aux côtés de Isabelle Bodart, notre amie et coordinatrice de projet que nous avançons pas à pas dans le lycée et découvrons chaque couloir et chaque pièce avec émerveillement. Puis à 8h pétante, avec un petit quart d’heure toulousain de retard nous retrouvons nos jeunes, notre équipe pour l’aventure qui commence dans 3, 2, 1, c’est parti ! Nous arrivons en salle 500 et quelques. Nous commençons par faire l’appel, il y a beaucoup de filles et c’est un groupe d’une vingtaine de jeunes que nous allons avoir. Il y a des beaux, des moches, des petits, des grands, des gars, des meufs, des gros, des avec des lunettes, des qui ont du style, d’autres un peu moins, des jeunes avec un accent bien marqué mais tous aussi forts les uns que les autres avec une vraie beauté : et ils ont tous quelque chose en eux. Ça se voit direct ! ça se sent ! même Tom ! et oui tous sans exception ! Nous commençons alors par leur donner la parole et c’est eux qui vont se présenter. On leur demande d’écrire leurs prénoms sur un papier vu qu’ils sont quand même nombreux et on leur demande trois choses, qu’ils nous disent ce qu’ils aimeraient faire plus tard, s’ils ont une passion et quel rapport ils ont avec l’art et la culture en général, s’ils sont déjà allés au musée, s’ils écoutent de la musique, laquelle et pourquoi, s’ils lisent des livres, ou même le journal. Ils peuvent aussi nous parler d’eux et de voyages qu’ils ont fait. Nous sommes très conscients que ce projet va leur demander beaucoup d’implication et que cette première journée, surtout en classe va être longue car nous allons rester beaucoup assis. Mais si nous arrivons à les captiver, nous aurons gagné et passerons une excellente semaine. On leur explique dans un premier temps ce que notre parcours et on leur parle de nous, de nos projets, de ce qui fait ce que nous sommes. On pose les bases. Nous sommes quand même beaucoup plus attachés au fond qu’à la forme et si nous arrivons à retranscrire et transmettre des émotions aux jeunes ce sera bon !!! Ce sera aussi aujourd’hui notre premier repas à la cantine. Nous demandons et insistons pour manger avec les jeunes. Déjà parce que c’est un moment très cool et aussi parce qu’il faut qu’on gagne du temps et qu’on apprenne rapidement à se connaître. Le premier repas, ce sera « pâtes à la carbo » et « bar à salade ». On voit de tout dans les établissements que nous parcourons mais celui-ci est quand même assez original. La particularité de ce self est que c’est à volonté. L’après midi nous terminons notre présentation et leur parlons d’une exposition que nous avons faite et que nous aimons particulièrement. C’était à Bordeaux début 2015 pour une exposition collective. Ça s’appelait « Transfert » et notre œuvre « Tunnel ». Nous échangeons avec eux sur leurs ressentis et c’est la vraie première fois où les jeunes que nous avons en atelier captent à fond et sont captivés par ce projet et cette thématique. Certains sont touchés et comprennent alors nos peintures et que les sujets sont profonds et avec du sens. Cette fois c’est nous qui sommes émus. Puis nous leurs parlons de la thématique que nous allons abordée. Nous leur demandons pour   le lendemain de ramener des vêtements un peu « vintage ». Ils doivent s’imaginer dans quinze ans. Puis nous réalisons tous ensemble le dossier de presse. Il y a trois groupes qui se forment. Le premier présente à l’écrit sa classe, le deuxième parle du projet et le troisième groupe est au CDI afin de récolter des adresses mail pour pouvoir contacter la presse. Les jeunes énumèrent une liste de contact qu’ils trouvent pour la plupart sur internet, mais ils ont une idée d’ores et déjà des journaux qu’ils veulent contacter. C’est assez drôle car la première des filles qui appelle une première presse avait préparé un long discours et elle s’est fait couper la parole par le journaliste qui lui a directement demandé d’envoyer un mail. C’est très souvent que ça se passe comme cela. Un deuxième jeune se lance imaginant alors que ça va aller très vite et cette fois se fait assaillir de questions. C’est aussi ce jour de la livraison de la nacelle. Étant donné qu’il y a un déport au pied du mur nous nous rendons très vite compte qu’elle ne sera pas assez haute. Nous avons testé de suite et c’est le cas. Il faut que l’on se retourne assez vite. Nous garderons celle ci pour un autre mur et dès le lendemain matin, des personnes de l’établissement iront en chercher une autre !!! Mais vous verrez dans les heures et les jours qui viennent que la partie « nacelle » n’a pas été des plus simples. Lorsque les élèves quittent l’établissement pour se retrouver dans la jungle extérieure, nous continuons le travail et commençons à peindre le mur en blanc. Il y a toujours cette étape importante et indispensable de cette couche d’après, avant de préparer le tracé.

Le lendemain, nous arrivons comme d’habitude à la première heure car c’est à partir de ce moment que la course commence et que tout va s’enchaîner. Un premier groupe parti avec Rémi pour décharger tout le camion que nous avions bien rempli par peur d’oublier des choses. Surtout il ne faut pas oublier que nous venons ici pour deux semaines et qu’il faut bien dissocier les deux projets, les deux semaines, tout en gardant en tête que nous avons la chance d’effectuer la deuxième partie dans le même établissement. En même temps, il y a un groupe qui s’enferme dans une salle afin de se préparer pour un passage dans toutes les classes afin d’expliquer le projet aux autres classes. Nous nous préparons au mieux afin d’être les meilleurs. Il y a une partie du groupe qui part à la rencontre des autres élèves. Ils sont un peu timides et ont du mal à s’exprimer mais à force d’acharnement y arrivent de mieux en mieux. Les premiers passages sont assez catastrophiques mais tout va de mieux en mieux et au fil des classes, nous sentons les jeunes devenir à chaque fois meilleurs et prendre un réel plaisir. Ensuite nous réalisons des flys, des affiches et finissons le dossier de presse que nous nous empresserons d’envoyer. Un élève prendra par la suite un téléphone et rappellera toutes les presses afin de se faire confirmer qu’ils avaient bien reçu le dossier. Cet exercice portera réellement ses fruits, car à la suite de tout cela nous recevrons un journaliste de « La Croix » et aura un article dans « l’observateur Valenciennois » ainsi que dans « La Voix du Nord ». Comme chaque jour, nous allons déjeuner au self et sommes très heureux de partager ce moment avec les élèves de notre groupe. Cela fait à peine une journée et demi que nous sommes ensemble et nous sentons déjà certains liens qui se créent et une certaine effervescence au niveau du groupe. L’après midi est primordiale pour la suite. Nous nous divisons une fois de plus en trois groupes. Un premier groupe reste en classe afin d’avancer et de terminer certaines choses, une partie part en « shooting photo » avec Rémi et une partie va en atelier d’écriture avec Paul. Par la suite les groupes tourneront afin que tout le monde passe à chaque pôle. Il fait beau et la séance photo se passe extrêmement bien. Chaque élève défile devant notre appareil de professionnel « hyper gros » à leurs yeux. Tous les jeunes, sauf s’ils ont oublié, vont se changer et deviennent la personne qu’ils imaginent être dans dix ou vingt ans. Les filles se maquillent, mettent des collants et des jupes pour la plupart, ainsi que des chemisiers, se coiffent comme si elles allaient travailler dans une tour de la défense et les garçons sortent leur plus belle chemise et veste pour l’occasion. Chacun utilisera les mêmes accessoires : livre, journal, calepin ou agenda, stylo ou lunettes. Puis c’est parti ! Chaque élève de 3ème prépa pro joue le jeu à fond et ça donne des choses hyper cool. Pendant ce temps, les jeunes passent du temps et défilent avec Paul dans une salle par groupe de sept ou de huit. Il y aura trois passages. Avec le premier groupe, on bosser plus sur des exercices rap avec de l’impro et un jeu que nous réalisons avec plusieurs papiers. Chacun écrit des mots que nous mettons au centre de la table puis nous tirons au sort chaque mot qui devra être ajouté à un texte qu’ils vont travailler tout en rime. Les jeunes se plaisent, l’ambiance est agréablement détendue. Ils ont comme exercice pour le lendemain de ramener plusieurs mots, toujours écrits sur des papiers et un texte du nombre de lignes qu’ils désirent sur la thématique : « Mes Rêves, mon avenir ». Ensuite, c’est au tour du deuxième groupe de venir. Pour les quinze élèves restant, ça va se passer d’une manière différente. Nous explorons différentes manière d’écrire et surtout nous travaillons sur la manière de mieux dire les choses et pour les vivre au maximum. Nous donnons l’exemple d’une personne qui parle d’un croissant. Cette personne dit seulement « je mange un croissant ». Il peut ne pas forcément donner envie alors que si cette personne arrive à écrire une page entière ou en parler pendant de longues minutes, il pourra donner envie, en décrivant, l’endroit où il va le manger, la texture… Un deuxième exemple leur a encore plus parlé : celui de la lettre à la copine. On écrit juste : « Je suis à Valenciennes, je pense à toi. Bisous. Je rentre dans deux semaines. » Au lieu de ça, il faut prendre le temps, le temps de vivre les choses et de les raconter. Nous leur expliquons alors l’importance des mots et l’importance de prendre son temps pour conter et susciter les émotions.

La fin de l’après midi arrive super vite et c’est déjà l’heure que les jeunes rentrent chez eux. Nous nous mettons alors en tenue de peinture, ces costumes et déguisements que nous aimons tant porter ! Ce soir là nous traçons la maquette sur le mur. Nous avons donné rendez vous aux jeunes les plus courageux où les plus autorisés à revenir, aux alentours de 21h. En attendant cet horaire assez tardif, il ne nous reste que quelques heures pour choisir le visuel et faire la maquette. Nous avons des doutes mais sommes persuadés au fond de nous que nous allons y arriver. Rémi fait toujours une pré-sélection seul et réalise souvent quelques mises en situation pour mieux se rendre compte du résultat final. Il ne nous reste que six ou sept photos sur plus de 1500 photos prises lors du shooting de l’après midi. Dans ces cas, nous mettons de côté les affinités que nous pouvons avoir avec certains jeunes et essayons d’être le plus objectif : pour notre peinture et le résultat final. Nous avons expliqué au mieux aux jeunes que nous allions être objectifs et que nous ne peindrions pas une personne mais un sentiment et peu importe la personne sur le mur, l’important est ce qu’il représente. On se décide alors pour une photo. C’est celle là que nous voulons peindre ! Nous avons hésité entre deux mais notre choix définitif est ce que vous avez vu sur le mur. Nous avons le sentiment qu’elle représente au mieux notre état d’esprit et que artistiquement c’est celle ci qui se marie le mieux avec le décor. Lorsque le choix est définitif, Rémi commence à faire la maquette. Il y a pas de boulot et nous avons donné rendez vous aux élèves et aux personnes intéressées pour nous voir travailler lors de la projection. Personne pourra nous aider car le mur est en hauteur et il faut monter dans la nacelle. A part nous, personne n’a l’autorisation. Nous avons donné rendez vous aux gens à 21 heures mais le temps d’être prêts, nous ne commençons pas à travailler avant 22h30. Les gens ont tranquillement patienté. Vers 22h, certains élèves venus spécialement pour l’occasion commencent à préparer le terrain. Certains montent l’échafaudage, pendant que d’autres déroulent la rallongent ou installe le rétroprojecteur. Puis une fois en place, sous les regards de nombreuses personnes que nous remercions fortement, nous commençons le tracé que nous ne terminerons que vers une heure du matin. Pourtant le lendemain , il faudra toujours être à la même heure au rendez vous car le début des cours, c’est 8h. Pour l’instant nous croisons les doigts car nous avons une immense chance pour la météo.

Et mercredi, dès 8h ; l’aventure se poursuit. Il ne faut pas baisser les bras et continuer d’avancer. Il y a encore énormément de travail. Nous passons du temps en classe à expliquer le milieu graffiti et comment faire des graffitis. Il y a un point fort du séjour qui est la réalisation d’une fresque sous le préau. Celle ci sera l’œuvre des jeunes à 90 %. C’est vraiment un boulot purement « street » et graffiti. Ils vont devoir réaliser chacun 1 ou 2 graffs sur le mur. Ce sont des mots qu’ils ont proposés et que nous avons tous ensemble sélectionnés. Nous avons une liste et par groupe de cinq, ils rejoindront Paul et enchaîneront les mots. Ce sera une surcharge énorme, quitte à ne plus distinguer les mots et même pour certains disparaître totalement. C’est assez drôle car très vite nous entendons plein de bruits de couloir et de retours positifs ou négatifs sur ce travail. Nous savons un peu la direction artistique que nous prenons mais les nombreux lycéens passent devant et les réactions fusent. « Pourquoi ils ont écrit « frite » ? Monsieur ça va rester ? Ça craint pour un établissement privé… Ah trop cool des graffs… Et tant de choses qui interpellent et perturbent nos élèves. Nous restons droits et bien dans nos baskets et expliquons alors à nos jeunes que nous essuyons toutes ces critiques depuis des années et que c’est tout à fait normal. Il faut passer outre et un jour ces personnes retourneront leurs vestes et les féliciteront pour leur travail. Plusieurs personnes se relayent aussi pour faire des photos afin de nourrir cet article. Chaque photographe en herbe a pour consigne de faire plein de photos de leurs camarades en train de peindre. Et d’en faire une sélection de 3 ou 4 chacun. Ensuite tout le monde réalise des graffs sur papier que nous exposerons ensuite dans l’établissement. Les jours et les heures passent et nous sommes dans les temps mais il ne va pas falloir chômer si nous voulons respecter le timing. En revanche une chance énorme que nous avons cette semaine est la météo, qui pour une fois est de notre côté. En revanche le moyen d’élévation lui ne l’est pas. Lorsque nous sommes arrivés le mercredi matin nous avons constaté une chose assez bizarre : le bras de notre nacelle était tombé dans la nuit. Était-ce une malveillance ? Impossible de savoir : après plusieurs heures de réflexion et la venue de la société pour dépanner, il y a eu un problème technique.  Ce problème aurait pu arriver avec nous dessus. Toutefois, nous ne pourrons pas l’utiliser l’après-midi et Rémi doit changer ses plans de travail. Cela ne nous arrange pas du tout. En plus, ils prévoient une météo très médiocre pour la fin de semaine, surtout pour le samedi, jour de l’inauguration. Pour être dans les temps, il ne faut pas en perdre. Rémi commence sa partie sur un des pignons à peindre sans nacelle et à l’échelle. Il peindra alors à l’échelle, en commença par le bas. Pendant ce temps là Paul peint en blanc avec l’autre nacelle un autre pignon. Puis nous restons au lycée très tard le soir parce que nous avons pas mal de boulot. Nous rentrerons à la maison vers 22h. Chaque fresque est alors commencée et le jeudi matin lorsque les nombreux lycéens arrivent pour aller en cours, ils découvrent les tout premiers coups de pinceaux. C’est très intéressant et très enrichissant de se mettre au milieu de la foule et d’écouter les réactions de tous.

Nous nous rapprochons de plus en plus de la fin. Il faut donc que nous puisions tous dans nos ressources afin d’être au meilleur de notre forme pour le restant de la semaine. Le jeudi, Paul reste toute la journée sur le mur sous le préau afin de terminer son mur. Les élèves défilent alors groupe par groupe et continuent de bosser au top. Pendant ce temps-là, Rémi en classe leur fait faire des mathématiques. Il leur montre comment faire un devis et une facture et surtout , comment gagner de l’argent. Il ne faut pas confondre recette et bénéfice. Il y a beaucoup de chiffres au tableau et les jeunes ont les yeux grands ouverts. Certains élèves vont aussi en salle des professeur pour informer tous les enseignants du projet. Vers 13h Rémi retourne sur le mur jusqu’à la fin de la journée et good news, la nouvelle nacelle est arrivéee. Mais vers 14h30 alors que nous travaillons au top chacun de notre côté et que chaque groupe est bien occupé, Rémi est bloqué au milieu de la cour en hauteur, plus précisément même au dessus de la petite marre à poissons rouges. Il nous appelle. Il avait pris du recul pour voir l’avancement de son travail et la nacelle s’est bloquée. Nous n’avons vraiment pas de chance avec ce matériel. Paul arrive ainsi que certains professeurs. Puis nous essayons tout. Rémi est en hauteur. Nous prenons le livre d’instructions et tentons plusieurs manipulations sans réels retours positifs. Rémi commence réellement à s’impatienter mais surtout à prendre du retard. Du haut de sa nacelle, il appelle la société de dépannage. A ce moment là, Franck, professeur de physique chimie de notre classe passe par là et a eu la bonne idée de faire contre poids en montant sur la nacelle. Elle se débloque et Rémi peut revenir à ses moutons et se remettre au travail. Paul termine la partie avec les élèves. A la fin de leur journée de cours, il fera quelques finitions et encadrera le travail exceptionnel des jeunes avec un cadre blanc, chose importante pour la finition. Pendant la journée, nous avons aussi écrit tous les prénoms des jeunes, même des absents, des professeurs et des acteurs principaux de cette fresque. Nous avons essayé au maximum de respecter des codes couleurs et même si c’est une œuvre remplie de graffitis qui sentent la rue, nous avons souhaité qu’elle s’intègre au mieux dans l’environnement de l’établissement. Nous sommes tous très fiers de cette peinture. Paul passera alors du temps à la rendre le mieux possible. Les élèves auront au final réalisé 95% du travail. Commence alors toute la partie rangement et enlèvement du camouflage de la fresque. Rémi avance au maximum et ne décroche pas une minute de la nacelle. Il avance comme il le désire et termine le visage ce jour. Il lui restera alors vendredi les cheveux et le journal. Vers 18h, nous montons tous les deux sur la nacelle avec de quoi réaliser le fond. Nous ne voulons pas charger cette zone qui n’est déjà pas très grande et souhaitons faire beaucoup de bleu. Nous montons dans la nacelle avec seulement deux bleus. La couleur que nous utilisons est celle que nous utilisons en masse. Elle sera légèrement dégradée afin de donner un peu de texture, de profondeur et de luminosité. Nous descendons de la nacelle très satisfaits du rendu. Nous faisons aussi l’arrière-plan situé en bas. Les journées passent très vite mais nous gardons notre rythme de croisière et faisons même parfois quelques accélérations. Il reste quelques grosses minutes avant l’extinction totale des lumières naturelles. Nous nous dépêchons alors chacun de notre côté de terminer notre rangement et mettre en ordre le matériel.

Ensuite, nous arrivons au vendredi, c’est le dernier jour officiel du projet mais nous savons que nous verrons quelques jeunes le lendemain parce que ce sont les portes ouvertes et aussi il y a l’inauguration de notre travail à 16h15. Nous espérons que certains jeunes seront présents. Cette journée il y a des impératifs mais les jeunes sont relativement sérieux et seront en avance sur la fin des travaux. En terme de pratique, il y a le grand mur avec le figuratif à finir, réaliser une colonne entière avec de l’abstrait, (ce sera le travail de Paul) et finir les graffs sur papier, chose très rapidement exécutée. Paul prendra deux groupes par alternance en cours de théâtre. Nous ne savons pas si nous aurons le temps de le faire mais le vendredi on prend ce temps car ce sont des moments inoubliables qui ont même révélé de futurs comédiens et acteurs nous en sommes persuadés. Nous nous enfermons dans une salle puis les jeunes passent par groupes de trois en faisant des improvisations avec des thématiques et des situations imposées. Tous ces exercices sont très importants pour la prise de paroles et la confiance en soi. Nous continuons l’après midi avec les plus motivés. Pendant ce temps Rémi s’active, construit la fresque que nous avons décidé de nommer « La Sagesse » forcément en clin d’œil au lycée qui porte ce nom mais pas que… Nous trouvons que ça colle parfaitement avec notre peinture. Puis pendant ce temps tout au long de la journée, nos coéquipiers et nos jeunes déterminés finiront leurs graffitis sur papier. Chacun passera aussi à tour de rôle derrière nos ordinateurs afin de rédiger leurs ressentis par rapport à la semaine. Nous leur demandons avec tous les exercices que nous avons faits cette semaine de bien vouloir se concentrer et écrire au mieux ce qu’ils ont vécu. Ce texte sera à la fin de notre article sur le site, article que vous êtes en train de lire et un petit groupe notera aussi un récapitulatif de tout ce que nous avons fait cette semaine. Certains prépareront le discours pour le lendemain, jour de l’inauguration. Nous avons eu la chance aussi de recevoir un journaliste pour un journal du nord. Et c’est la preuve, que notre travail à tous à porter ses fruits. Il y a aussi le lendemain un article dans la Voix du Nord. Ensuite, Paul rejoint sa nacelle et commence la colonne abstraite que nous réalisons dans les couleurs du fond de l’autre fresque. Cette fin d’après midi est très très speed. Les jeunes rentrent chez eux à 16h après un aurevoir collectif très émouvant sur lequel nous ne nous attardons pas. Puis le soir nous avons prévu d’aller voir un match à Lille et nous devons partir dernier délai à 19h15. Le lendemain c’est sûr qu’il va pleuvoir alors, il ne faut pas traîner. Autour de nous, tout le monde s’active car le lendemain c’est les journées portes ouvertes de l’établissement. Nous réfléchissons à un titre pour la peinture abstraite et nous puisons directement dans ce que les jeunes nous ont écrit. Il y a en tout une dizaine d’idées très intéressantes de tout ce qui ressort des jeunes et nous pouvons les féliciter car c’est énorme. Nous décidons de nommer cette œuvre « Nouveau Départ ». Il y a beaucoup de raisons pour cela mais nous trouvons que cela colle parfaitement à notre histoire, à celle des jeunes et tant de choses vraies et importantes dans la vie. Ce sera une course contre la montre en fin de journée mais nous arrivons tous les deux, chacun d’un côté du lycée à finir à temps nos devoirs. Il est 19h. Nous ne sommes pas en avance mais nous nous mettons enfin à fond dans le rangement. Puis nous courrons en classe changer nos tenues de travailleurs contre des jeans et des baskets pour se rendre au match Lille Marseille, le LOSC contre l’OM. Nous aimons beaucoup le foot et avons passé une excellente soirée malgré deux équipes avec un niveau assez médiocre et avouons que même si avec notre accent et nos convictions avons un faible pour Marseille. Le LOSC aurait dû s’imposer mais en début de match, avec le ventre creusé par notre travail nous avons dégusté un sandwich inoubliable. Puis pour conclure cette journée tellement longue nous nous rappelons bien longtemps de cette sortie du stade. Nous montons dans notre voiture avançons dix mètres puis il a des bouchons qui se mettent en place. Notre voiture alors s’immobilise et c’est un conducteur voisin qui vient nous réveiller en tapant au carreau. Nous sommes tellement fatigués que nous nous sommes tous les deux endormis, la voiture allumée au troisième étage du parking le plus proche du stade de Lille. Nous ne vous cachons pas que nous sommes très heureux de retrouver notre lit et faire une longue nuit de sommeil.

Nous nous réveillons le samedi avec un sentiment de « week end ». On a encore un peu de boulot pour terminer ce projet et être d’attaque la semaine prochaine mais il y a tout de même un certain apaisement plutôt agréable. On passe un peu de temps dans la maison où nous sommes hébergés. Il faut qu’on gère quelques mails et qu’on commence à rédiger cet article. Il pleut énormément à l’extérieur. Le beau soleil de la semaine a été chassé et remplacé par les nuages et la pluie. Nous sommes alors soulagés et très heureux d’avoir terminé la veille. Aux alentours de midi nous allons acheter quelques toiles qui serviront au groupe 2 puis nous irons déjeuner au lycée avec quelques professeurs. Aujourd’hui c’est la journée porte ouverte de l’établissement. Il y a donc plein d’élèves qui présentent leur classe. Nous sentons notre équipe de 3ème Prépa Pro très investie et très intéressée. Il y a aussi des dizaines d’élèves qui font le tour de l’établissement et les idées pour récolter de l’argent pour leur voyage ne manquent pas. Certains vendent des chouchous et d’autres des fleurs, il y a des concours de comptage de bonbons, vente de pains au chocolat et tant de choses encore. Il y en a qui avec ces sous partiront au Maroc, d’autres en Alsace et encore d’autres au Maroc. Nous sentons quand même des jeunes intéressés et investis et ça nous fait très plaisir. Par la suite nous nous mettons au travail parce qu’il reste tout de même les deux signatures à faire et malgré la pluie, nous aimerions les faire avant l’inauguration qui est à 16h30. Nous passons beaucoup de temps dans une salle au fond du lycée que tous les deux à discuter et échanger sur où et comment nous allons réaliser celle ci. Nous optons pour une option qui nous plaît. Il reste une heure et nous nous dépêchons de réaliser cette dernière touche. Mais la pression redescend et nous croisons toujours quelqu’un avec qui parler et échanger. Finalement nous arrivons à nous libérer et à faire celle ci. Nous trouverons même le temps avant l’inauguration de profiter d’un superbe concert d’une classe du lycée. Nous adorons ce genre d’initiative et nous sommes devenus complètement fan du groupe. Quelques uns de nos élèves sont là et ça va être l’heure de l’inauguration. Margaux se chargera de dire un petit mot, nous sommes très fiers d’elle et de toute l’équipe et nous aurons l’honneur, le petit groupe que nous sommes de couper le cordon rouge. Ce fut bref mais nous sommes vraiment très très fiers de ce moment et de cette semaine qui s’achève. Nous partons alors nos jeunes et nous profiter de l’apéritif, des petits fours, du concert et du jus d’orange. Pour boucler la boucle et terminer notre semaine, nous viendrons au lcée de 8h30 à 13h le dimanche afin de ranger le matériel, préparer celui de la semaine prochaine et faire la photo finale. Puis nous profiterons de notre dimanche après midi pour visiter des corons et se balader dans différentes contrées du nord.

Voilà c’est une belle semaine qui se termine. Nous sommes très heureux et très fiers du groupe que nous avons rencontré et guidé. A nous tous, nous avons réussi à faire de belles choses et c’est vraiment de la trace que nous laissons dans cet établissement. Cela prouve aussi qu’avec plein de petites choses nous pouvons en faire d’immenses. Nous avons réellement senti un investissement tout au long de la semaine et une vraie cohésion d’équipe. Cela va faire une belle transition vu que c’est la thématique que nous abordons avec le prochain groupe de cette semaine.

Enfin nous ne pouvons pas terminer un texte d’article sans faire des tonnes de remerciements et pour ici ce sera plusieurs tonnes car nous avons été accueillis comme des princes et ce fut vraiment une excellente première expérience.

Tout d’abord, nous voudrions faire un immense remerciement à Isabelle Bodart qui nous a fait venir dans cet établissement et qui a cru en nous et a vraiment eu envie de partager notre rencontre avec tout son établissement. Nous sommes ravis et toujours heureux de travailler en famille. Merci du fond du cœur. On te compte sincèrement parmi nos amis et on espère te voir un jour chez nous. Tu partageras toutes nos plus sincères amitiés et salutations à Raph et JV.

Nous remercions aussi très sincèrement Mr Lemort, chef d’établissement pour avoir accepté notre venue et avoir tout mis en œuvre pour que tout se passe dans les meilleures conditions. Nous laissons quelques traces de mouettes dans votre établissement et les coulures sont synonymes d’amour, de partage et de passion qui coulent à flow. Encore merci.

Nous tenons aussi à faire un clin d’œil à tous les élèves du lycée de La Sagesse que nous croisons chaque jour et avec qui nous passons d’agréables moments. On aime échanger et discuter à fond avec vous. On adore avoir vos ressentis et pouvoir se chambrer dans d’excellentes conditions, il y a certaines personnes d’entre vous qu’on est pas prêt d’oublier. Vous nous avez complètement adopté. Pour vous dire lorsque nous sommes allés voir le LOSC face à l’OM dès la deuxième mi temps, nous avons supporté votre équipe !!!

Merci aussi à tout le personnel de l’établissement et les enseignants. A tous ces gens de l’établissement que nous croisons et qui nous aident à fond et nous donnent de la force pour le projet. A madame la CPE, Géraldine, Fabrice et son épouse, Isabelle, à Agnès et son mari, merci pour nous avoir fait visiter un petit bout de votre région. On a adoré… Et bien sûr nous faisons un immense clin d’œil aux professeurs qui nous ont accompagnés dans différents cours et qui se sont investis à fond pour le projet… Merci du fond du cœur à Franck, son épouse et ses enfants, ravis d’avoir eu le temps de se connaître un peu, Walter, excellent Walter, notre pote, Sandra, Christine, Marie, Valérie, Véronique, Safia, Delphine, et pour la mettre avec ses copines et même si nous avons déjà parlé d’elle, une fois de plus un grand merci et un tonnerre d’applaudissements pour Isa !!!

Sans oublier les hommes et femmes d’entretien, José, le big boss, Jean Momo et Corinne, sans vous l’établissement n’est rien.

Une belle dédicace à toutes les personnes qui nous ont accompagnés et qui sont venues nous soutenir le premier soir, aux quelques parents, à Sandra, son époux et ses deux garçons. Nous n’oublions pas non plus la personne qui a réparé la nacelle.

Et enfin la plus belle et la plus prestigieuse des dédicaces à notre groupe avec qui nous avons travaillé toute la semaine. Nous sommes si fiers de vous. Tout le mérite vous revient. Bonne route à vous et plein de belles choses pour votre avenir et que vous puissiez réaliser tous vos rêves!!! Bravo Maxime, Coralie, Margaux, Léa, Wendy, Maxime, Jérémy, Sarah, Léonie, Tom, Alicia, Josué, Noémie, Jeanne, Anaïs, Manon, Cassandra, Emilie, Laurine, Maël et Ysaline… Vous avez été extraordinaires et vous méritez un bel avenir. Ça ne vient pas comme ça alors on espère que vous trouverez une force incroyable pour y arriver. On vous souhaite le meilleur. On est encore là une semaine, on se croise si vous avez un peu de temps entre les selfies et les autographes que vous allez avoir à faire pendant les récrés.

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Voici quelques phrases que les jeunes ont écrit avec leurs mots et leur cœur avant que nous reprenions la route… Merci à tous pour votre sincérité. Sans vous cette semaine n’aurait pas été possible alors merci du fond du cœur…

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Noémie : « Au début du projet c’est-à-dire le 1er jour je trouvais ça bien mais un peu long. Après on a fait des activités qui étaient vraiment cools cette semaine. Puis j’ai vraiment bien apprécié les cours de graff pour apprendre à écrire sur le mur. Et le graff c’était génial. Le résultat est vraiment beau on voit que c’est fait avec le cœur et pas par obligation. Si c’était à refaire je n’hésiterais pas. »

Ysaline : « Cette semaine est une semaine pas comme les autres, rencontrer des personnes comme vous c’est génial. Vous nous avez appris pleins de choses du genre Graffer, apprendre à rédiger des dossiers de presse … Tout en étant calme !! C’est bien, merciii pour tout. »

Maxime : « 1 semaine au top avec 2 sudistes super sympas, tout ce que l’on a fait était bien, bonne ambiance, ils sont à notre écoute, nous avons appris plein de choses sur le monde du graff. Ils nous ont parlé de leurs expériences. On a fait du rap aussi, il y a eu des clashs et tout était vraiment bien .Et surtout on pouvait être honnête avec eux. »

Laurine : « Au début de l’année notre professeur titulaire nous annonce un futur projet TAG/GRAFF. Enormément de questions se posent, nous imaginions comment les choses allaient se passer, ce que nous allions faire… Arrivés le premier jour, nous rencontrons Sismikazot, ils nous ont dit de les appeler Paul et Rémi, deux personnes agréables, très gentilles, à l’écoute de tout le monde, marrants etc… Ce premier jour fut long… pour moi beaucoup d’explications, beaucoup de théories. Mais les jours suivants ont été bien meilleurs ! J’ai appris beaucoup de choses super géniales on voyait que le projet tenait à cœur à tout le monde on ne l’a pas fait par obligation donc ça a mieux rendu. J’ai passé des moments vraiment superbes ! Bref, une incroyable semaine que je ne regrette absolument pas. Si c’était à refaire je ne changerais rien du tout. Merci à vous deux de nous avoir apporté votre savoir, votre passion et surtout votre temps. »

Walter : « L’école reflète parfois la peur du lendemain, le vivre ensemble provoque des crispations, des malaises, parfois un repli sur soi-même et soudain surgissent de nulle part deux individus atypiques tout à la fois artistes et pédagogues avec dans leurs mains un cadeau formidable le don de soi merci à vous deux ça fait du bien. »

Cassandra : « La semaine était agréable on était avec deux artistes formidables on rigole des choses pendant cette semaine les graffs et les graffitis…Paul et rémi sont formidables. »

Alicia : « Cette semaine était une semaine pas comme les autres. Des personnes comme vous il n’y en a pas d’autres. Personne n’a la chance que nous avons eue. Merci pour tout. »

Anaïs : « J’ai aimé apprendre à graffer, à connaitre l’histoire du graff , la partie pratique ou on a graffé sur le mur. J’ai beaucoup aimé l’ambiance vous étiez à notre écoute vous êtes des personnes inoubliables, marrantes on a eu beaucoup de chance. Beaucoup de personnes aimeraient être à notre place. Merci Paul etR émii vous êtes géniaux. »

Margaux : « J’ai vraiment passé une bonne semaine avec une superbe ambiance de groupe. Paul et Rémi sont des personnes humaines avec des cœurs énormes, qui sont toujours là à nous conseiller et à nous parler de leur savoir. »

Léa : « J’ai aimé cette semaine car Paul et Rémi nous ont transmis leur savoir sur l’histoire du graff, la différence entre un graff et un tag. SISMIKAZOTE sont des gens très sérieux avec un énorme cœur, ils ont été patients car ils nous ont raconté leur histoire avant d’être artistes peintres. J’ai aimé à apprendre à graffer surtout la partie pratique. Merci Paul et Rémi pour cette semaine inoubliable et cette super ambiance. »

Léonie : «  J’ai vécu une semaine extraordinaire avec Paul et Rémi les graffs sont trop beaux même celui de SISMIKAZOT. Merci pour tout. »

Coralie : « Cette semaine a été exceptionnelle elle était riche en émotion et en bonne humeur. J’ai adoré les échanges et la confiance que vous nous donnez. »

Wendy : « J’ai beaucoup apprécie cette activité. J’ai appris beaucoup de choses. Faut vraiment profiter car tout le monde n’a pas la chance de faire ça. Merci à Remi et à Paul d’être venus. »

Manon : « Durant cette semaine j’ai beaucoup aimé partager avec Rémi et Paul, qui nous ont mis dès le début en confiance, ils ont été à notre écoute, sans critiquer ni juger. Dans le projet j’ai vraiment adoré faire le shooting photo, on a beaucoup rigolé. J’ai vraiment tout kiffé, si c’était à refaire je le ferais sans hésitation. Merci Paul et Rémi. »

Jeanne : « Cette semaine était trop bien on était de bonne humeur et riche en émotion, Paul et Rémi nous ont raconté leur parcours , merci pour cette semaine . »

Emilie : « Durant cette semaine, j’ai ressenti du bonheur, de la joie et de la bonne humeur. Paul et Rémi sont des artistes extraordinaires, aussi bien sur le plan pour discuter ensemble que sur le plan quand ils travaillent. Leur travail est splendide. Voilà, un grand merci à eux. Gros bisous et continuez comme ça, vous êtes grave bien !

Sarah : « Mon ressenti en regardant les tags. J’ai eu des frissons, c’est toute ma classe qui a fait des tags. Je suis fière de moi, tous ensemblesnous l’avons fait et c’est un bon résultat. En regardant le mur avec les tags il y a toutes sortes de tags. Tous ces mots qui nous disent que nous sommes une famille réunie, que nous sommes une classe soudée malgré les différences. Au tout début je pensais que nous allions juste regarder les tags faits par Rémi et Paul mais au contraire nous avons fait tous ensemble et c’est super. Paul et Rémi du groupe Sismikazot nous expliquent beaucoup de choses sympathiques, tous ensemble en rigolant. J’ai appris à faire des tags comme par exemple les tags en bulle, chose que je n’ai jamais faite. Paul et Rémi merci beaucoup de nous avoir coaché ces moments magiques. Une chance unique et donc nous en sommes tous fièrs. Comme ce projet dans ce lycée tous n’ont pas eu la chance de le faire. Nous représentons le lycée merci énormément. »

Maxime D : « Je me suis bien éclaté avec les deux graffeurs SismiKazot c’était trop bien cette semaine car ils nous ont appris des choses comme la différence entre le tag et le graff et ils nous ont appris à faire des graffs et c’était assez cool. Puis j’ai été voir le mardi soir la projection pour faire le graff figuratif c’était cool. »

Mael : « La semaine était bien Paul et Rémi ont ramené le soleil et la bonne humeur ils sont sympas. La meilleure chose est de parler de notre rêve.

Jérémy : « Je suis content de ma semaine car on a fait d’autres choses que d’être assis pendant une semaine. Pour l’ instant tout me plait, à part les maths et faire le tour des classes le premier jour, sinon ça tue »

Josué : « je suis content de cette semaine car je ne connaissais pas les différents types de hip pop car je croyais que c’était la même chose. Je me suis bien amusé avec les bombes de peinture et aussi j’ai bien aimé les couleurs sur le mur, et aussi le shooting photo car vu la façon que je me suis habillé en homme de voyage. J’ai tout aimé sauf les mathématiques qui sont dures à comprendre pour calculer votre salaire. »

Tom : « je trouve que cette semaine a été riche en émotion et riche en découvertes, Paul et Rémi ont 2 personnalités différentes mais tous les 2 aussi sympas. J’ai passé une très bonne semaine en leur compagnie ! »

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