Leyme est un petit village non loin de Saint-Céré là où nous avons grandi. Françoise la maman d’un super pote d’enfance nous évoque le fait qu’elle serait très intéressée pour voir naître une fresque Sismikazot sur sa commune. Depuis le départ, nous sommes très emballés par cette éventualité et ce vœu se réalisa dans les meilleures conditions. Après plusieurs réunions, plusieurs échanges et beaucoup de paperasse nous voilà à Leyme. C’est un vendredi, le 26 février et il fait super beau, le ciel est bleu et le soleil au rendez vous.

La première journée comme à son habitude fut interminable et remplie de choses inattendues. Nous avons rendez vous à 10 h devant la salle Pierre Thamié. L’objectif de la journée est de rendre le mur que nous avons choisi peignable. Le crépi actuel a un gros grain. Nous nous munissons alors d’outils et d’armes inarrêtables et nous grattons centimètre par centimètre afin d’arriver à la surface la plus lisse possible. Pour cela nous avons la meilleure équipe du monde venue nous aider pour la journée. Quatre personnes, bénévoles et motivées sont là pour nous donner un coup de pouce. Il y a Michel, Robert, Paul et Claudy. C’est donc alors à six que nous essayons de travailler au mieux. Vers 12h30 nous méritons une petite pause et allons déjeuner au restaurant afin de prendre ou reprendre des forces. Puis, toute l’après- midi nous continuons à travailler en équipe. La première partie terminée nous commençons à apprêter le mur en blanc. Et là, mauvaise surprise, sachant qu’on n’était pas en avance, nous nous rendons compte que le mur n’en fait qu’à sa tête depuis le début, et il boit énormément. Comme on dit dans le jargon c’est un gouffre à peinture ou alors un sac à gniolle !!! Nous sommes alors retournés à notre atelier chercher deux pots de 18 L qui même eux n’ont pas suffi puisqu’au final il nous aura fallu 5 pots alors que nous en comptions 1 et un peu plus pour être à l’aise. Cette première journée ne se finit jamais. Nos coéquipiers arrêtent les travaux un après l’autre parce qu’il faut qu’ils aillent se préparer car ce soir à 18H nous faisons une conférence dans une salle du village. Ce genre de « réunion » est importante pour nous car elle permet de montrer et expliquer aux habitants notre démarche. C’est à peu près à 17h56 que nous stoppons la maçonnerie en cours pour changer notre habit de travail pour une carapace plus présentable aux yeux du grand public et de nos convives. Une quarantaine de personnes se sont déplacées et étaient très intriguées par ce qui allait se passer chez eux. Quarante pour un village comme Leyme c’est un très bon chiffre. Nous installons alors un grand écran, relié à un vidéo projecteur, relié lui aussi à notre ordinateur puis c’est parti pour une heure et un peu plus d’explications sur notre parcours qui avec du recul nous semble presque atypique pour deux potes qui pratiquent ce que l’on appelle dans un milieu très lointain du notre : le Street Art. Nous passons un excellent moment et les gens sont réceptifs à ce que l’on raconte. Après l’itinéraire des deux graffiteurs saint céréen (nous) vient le sujet que tout le monde attend. Mais qu’est ce qu’on va bien pouvoir faire à Leyme. Quelle thématique allons nous aborder ? Quel visuel va décorer la salle des fêtes du village ?

Le thème qui a été retenu est L’Accueil… Sujet d’actualité mais pas que… Pour tous les gens qui liront ce texte et qui ne sont pas d’ici, il faut savoir que Leyme est un village qui a accueilli un des plus gros hôpital psychiatrique de la région, ou du moins du nord du département. Il y a donc comme partout une très mauvaise connotation et dans la tête de tous les villages aux alentours ici c’est « chez les fous ». Mais c’est une grande fierté et nous pouvons tous aussi nombreux que nous sommes leur tirer notre chapeau ne serait-ce que pour ça… Pour le visuel et les couleurs, nous cherchions quelque chose d’intemporel et surtout de doux. Nous avons choisi des teintes très froides, bleu violet et menthe puis plus tard avons rajouté un trait de jaune simplement pour symboliser le soleil et la chaleur de cette fresque. Pour nous elle est très joyeuse et nous plonge dans les songes les plus profonds. Nous avions plusieurs idées, avons fait plusieurs séances photos et l’image (qui est comme à chaque fois notre propre photo) que nous avons retenue est celle qui pour nous dégage le plus d’émotions. Elle représente l’accueil et nous pouvons voir beaucoup plus loin, un peu plus large, car nous trouvons qu’il y a aussi beaucoup d’amour, du réconfort, du partage, de la douceur, du silence, de la protection et l’accueil c’est aussi le fait de faire le premier pas.

Le thème parle aux habitants, et à nous aussi et nous leur demandons de réfléchir à des phrases qu’ils pourront nous amener et que nous réécrirons sur le mur. Le questionnement est simple. Nous soulignons et insistons sur l’accueil. Pourquoi Leyme est un village plus accueillant qu’un autre ? Ou des questions personnelles… Qu’est ce qui fait de vous une personne plus accueillante qu’une autre ? Ou, quel geste avez vous au quotidien qui fait de vous une personne accueillante ?

Puis la conférence se termine avec le petit pot de l’amitié… Un moment très agréable qui annonce une très belle semaine de partage. Au fil de la semaine nous aurons une soixantaine de phrases au final et avons lu des choses très fortes. Certains parlent d’adoption, d’autres de recueil d’animaux puis des histoires de familles, des souvenirs de guerre ou d’immigration… Nous avons trouvé les recueils très riches.

Après la réunion, il est presque 21h30, il ne fait pas extrêmement chaud et nous devons retourner deux heures sur le mur. Il faut tracer au rétroprojecteur pour le ou les personnages et finir de peindre en blanc, une partie du mur.

La première journée se termine avec presque 18 heures de boulot dans les pattes et une réelle envie d’aller se coucher. La deuxième journée commence six heures plus tard et elle n’est pas des plus agréables car il y a encore beaucoup de travail de scotchage, camouflage et grand nombre de préparation mais nous sommes très heureux et le résultat final s’annonce bien, du moins à la hauteur de ce que nous espérons. Puis les jours se suivent et se ressemblent. Il y a un groupe de gens qui passent chaque jour, voir deux fois ou trois fois par jour l’avancée des dégâts et ces gens là nous bichonnent comme si nous étions leurs enfants. C’est alors qu’en plus du travail, nous sommes inondés de nourritures et toutes autres collations. Beaucoup de personnes viennent et nous ramènent des phrases. Ou même, nous recevons des mails… Certains mots ou lettres plus longues que d’autres sont très sincères et nous touchent réellement. Il y a un vrai intérêt pour la fresque et à côté de ça beaucoup de personnes ne s’arrêtent pas mais s’interrogent. Et rien que ça pour nous c’est une victoire.

Notre travail avance mais il y a les conditions météorologiques qui ne sont pas simples mais nous avons le droit à beaucoup de chaleur humaine et les cuisines de la salle polyvalente se sont transformées en local peinture et même salle de vie, nous partageons le repas avec les potos !!! Une pensée à Marine qui nous a fait un très bon repas un midi et sa pause habituelle de trente minutes s’est un peu prolongée.

Puis vient l’avant dernier jour. Nous savons que le lendemain il va pleuvoir alors nous accélérons le rythme, nous sommes à 8h sur le chantier et n’en sommes repartis qu’à 21h. Le fond est quasi fini et il restera quelques détails à faire sur les personnages. Nous allons nous reposer mais surtout nous sommes à l’atelier et en parallèle devons préparer le projet qui arrive très rapidement. Pour le dernier jour, nous n’avons pas un temps idéal mais nous devons finir. Vers 16H le soleil fait son apparition, c’est l’heure des photos finales. Certaines personnes sont là pour partager ce dernier moment avec nous. Le mur est terminé, nous prenons les photos, nettoyons le lieu au maximum. Tout est fini quand nous prenons la voiture et reculons dans un pot de fleur. Ça doit être notre manière de laisser un souvenir, comme si la fresque ne suffisait pas.

Voilà nous repartons dans la plaine saint-céréenne, posons un dernier regard sur la peinture et nous tournons une page qui fut très agréable à écrire et nous espérons agréable à lire !!!

Nous tenons sincèrement à remercier la ville de Leyme, monsieur le Maire et son conseil municipal pour avoir accepté que ce projet se réalise. Nous espérons que notre humour et notre envie de « changer les choses » ou « bousculer les mœurs » ne vous a pas trop effrayés. En tout cas merci pour l’accueil, on reviendra vous voir. Ah, si désolé pour le pot de fleur c’est l’excitation de fin de projet qui a pris le dessus sur la raison et ça, même avec l’âge et un peu d’expérience, nous n’arrivons pas à le gérer. Il faut toujours qu’on fasse une bourde avant de partir.

Un grand merci à Robert, qui représentait la mairie lors des réunions et c’est une personne qui nous a beaucoup touchés. Et ce projet, il est en partie pour toi. En plus, la vie a fait que tu n’as pas pu être présent cette semaine à nos côtés mais ton investissement en amont a fait que nous avons pu réaliser ce projet sereinement alors sincèrement merci de la part de nous deux. Si tu veux nous inviter à une bouffe pour qu’on te fasse un petit rapport de la semaine c’est avec grand plaisir.

Merci à Claudy, qui fut le porteur du projet et qui est président de l’association artistique du village de Leyme. Tu es au top Claudy !!! Ne change rien. Embrasse Rolande de notre part et nous avons été ravis de pouvoir échanger quelques mots avec elle et nous espérons sincèrement qu’elle a un tout petit peu, même si ce n’est qu’un petit grain de sable, changer d’avis en voyant le résultat. Toi, Claudy, tu as été très ouvert à ce projet et nous adorions voir arriver le kangoo et te voir venir prendre des photos. Donc merci et merci de l’avoir porter avec ton association.

Puis pour les porteurs du projet et les personnes sans qui cette aventure n’aurait pas existé c’est Françoise. Merci pour tout, il nous faudrait un nouveau site internet pour tout expliquer, mais tu as été notre maman pour la semaine, chaque jour de nouveaux plats tous aussi fous les uns que les autres. Nous nous rappellerons jusqu’ à la fin de nos jours la saucisse aligot, ou encore les lasagnes, sans oublier bien sur le poulet gingembre citron miel… où chaque bouchée était un véritable voyage. Michel a une sacrée chance et la soirée que nous avons passée chez vous fut une véritable bulle d’air et ça nous a permis de trouver la force de finir le projet. Françoise, merci.

D’immenses remerciements à Michel, Robert, Paul et Claudy pour nous avoir donné un réel coup de pouce le premier jour. Vu comment nous étions courbaturés le lendemain à notre âge on n’ose même pas s’imaginer vous… C’est une plaisanterie bien sûr car sans vous nous aurions abandonné l’idée d’y arriver et nous aurions laissé tomber et on serait rentrés à Saint-Céré.

Un gros big up, comme on dit chez nous, au boucher de Leyme, Mr Patrick Crouzat, un homme d’une sensibilité artistique énorme et d’un partage indescriptible.

Une très belle dédicace à Thierry, le cinéaste de Ciné Lot, c’était trop cool de passer ce temps avec toi et que tu nous accompagne avec ta caméra dans cette aventure.

Et, nous ne pouvions pas non plus ne pas faire de clin d’œil à nos potes de l’époque qui nous ont fait découvrir le village et avec qui on a fait pas mal de bêtises. Alors une grosse dédicace à Romain cette fresque marque un peu notre époque même si elle arrive 15 ans plus tard. Une pensée aussi à Marion, Lucile et Elise.

Une pensée aussi à Margot et Sacha, les deux petits acteurs qui sont représentés sur la photo, car sans eux non plus nous n’aurions pas eu le résultat voulu. Puis on en a fait quelques séances photos… Bisous à leur mère, nous ne dirons pas le prénom sinon ça fait trop de pistes après. Mais merci Séverine.

Et en dernier, nous remercions du fond du cœur ce noyau dur de personnes qui sont passées nous rendre visite entre 2 et 8 fois par jour, qui sont venues prendre des nouvelles, qui ont pris soin de nous, qui nous ont bichonnés, qui nous ont amené de quoi   manger, des gaufres, des crêpes au nutella, des crêpes au sucres, des dizaines de pescajounes, du café par litre, des cadeaux, de l’eau, des sucettes, du liptonic, des bonbons, carambar, sucettes… Dans toute notre petite carrière nous en avions eu mai sincèrement jamais autant, nous aurions pu monter une épicerie. Nous remercions alors, Emma et Marie Laure, Yolande, Françoise, Michel, Odile, Claudy, Marine (chancrette), Paul, Robert, Simone, JeanClaude, Lucas et sa maman, Natahalie, André, Brigitte, Delphine et Bertrand… La famille Gimel : Maguelonne et ses trois enfants Marie Bastien et Sybille. A Dominique, André, Brigitte, Odette, Gilles, Joël, Mathé, Jean-Paul, Michel et Danielle en attendant le petit Aaron, Anne Marie et ses petits enfants, Angèle, Annie Lili… et bien su Pierre Martinez. En espérant n’oublier personne, si c’est le cas nous nous en excusons…Ce projet vous est entièrement dédié.

Et une dernière pensée à Mr Pierre Thamié, Pierrot, ancien maire de Leyme, car c’est sur la salle qui porte son nom que nous avons réalisé cette peinture.

 Nous terminons avec les phrases et les textes recueillis qui malheureusement nous n’avons pas pu tous inscrire sur le mur… Merci à tous…

En général, ils ne le sont pas, accueillant, les murs. Mais à Leyme nous avons l’exception et même l’exceptionnel.

L’accueil c’est accepter que l’autre rentre dans son intimité. Savoir accueillir ? Il n’existe pas de Paul Bocuse de l’accueil ! Laisse parler ton cœur. Regarde, tous les ingrédients sont là pour un accueil de Roc.

Je t’accueille à bras ouvert et je t’embrasse. Tu me laisses ? Déjà ? Mais je suis si riche d’émotions…

T’accueillir pour te guider, de manière à trouver ce que tu es venu chercher.

Je t’accueille pour partager, échanger.

Merci pour l’accueil que vous avez réservé à ce texte mural que je n’ai jamais écrit.

L’accueil, c’est communiquer, partager, tolérer, humaniser.

Nous avons vécu, partagé, donné, aimé, je continuerai.

Signifier à l’autre qu’elle est la bienvenue.

L’accueil est le partage d’amour et d’amitié.

Accueillir maintenant c’est vivre longtemps dans la mémoire du temps.

Accueillir, pour moi, c’est déjà dire bonjour avec envie et sincérité.

Dis maîtresse je peux aller sur tes genoux.

Viens chez nous la folie n’est pas contagieuse. Au pire ici tu seras bien soigné.

Il y a longtemps, ils ont fui la misère et la guerre, c’était mes grands parents. Merci à eux d’avoir choisi la France.

1915, la guerre fait rage, des réfugiés belges arrivent chez nous.

Avril 1942, un camion s’arrête route de Molières. On soulève la bâche, un groupe d’enfants en descend. Ces petits parisiens vont séjourner dans les familles de longs mois. Ils nous ressemblent, ils sont nous.

Réfugiés de tous les pays unissez vous pour crier « Liberté » .

Le mot camp me fait peur…

Eh l’ami, thé ou café ?

L’accueil dépend du regard, du sourire. Pour moi, tout se passe dans le regard.

En 2008, Leyme nous t’avons choisi pour une délicieuse retraite. Merci pour ton accueil.

Haîti t’as vu naître, Aaron toi et ton sourire, nous t’attendons avec impatience.

Pour moi, l’accueil c’est la maternité qui accueille la vie. C’est aussi les bras d’une maman qui sont toujours là pour te soutenir, t’encourager et surtout t’aimer pour la vie.

Il n’y a qu’à voir la tête de ma sœur quand maman va la chercher à la gare, ou la mienne quand je rentre d’un voyage et qu’on a été séparé un certain temps.

L’accueil, c’est aussi s’arrêter sur le bord de la route de Saint-Céré pour récupérer un petit châton abandonné, tout maigre, tout sale et affamé : c’est s’en occuper, le garder et l’aimer.

C’est marrant comme la vie se charge de vous envoyer des clins d’œil. Destin ? La fresque de vous deux sur l’espace Pierre Thamié… Pierrot était infirmier à l’hôpital de Leyme (déjà à l’époque l’accueil des handicapés : ça commence ici…) et aussi Maire de Leyme. Quand je me suis retrouvée seule après ma séparation, j’étais en galère avec mes deux filles, une de sept et l’autre tout bébé. La maison dans laquelle nous vivions était très vieille et pas bien chauffée du tout. Pierrot m’a tendu la main et m’a trouvé un toit ici, au village, et c’est comme ça qu’on est venu habiter à Leyme. Alors, pour moi, les garçons, votre fresque sur l’accueil ne pouvait pas être mieux que sur la salle dédiée à sa mémoire.

Pour moi accueillir, c’est partager ce que l’on a et protéger ce que l’on aime. C’est prendre soin des autres… avant de penser à soi. C’est ma nature. De toute façon je crois que c’est dans les gênes de la famille. Ça commence avec mon grand père qui a épousé ma grand mère en 1929 alors qu’elle avait déjà un petit garçon. Il l’a élevé comme son fils. Pourtant fille mère en 1923, c’était pas gagné. Ensuite ils ont eu quatre enfants de plus, mes trois tantes et mon père. Une de mes tantes a accueilli et gardé chez elle pendant les derniers mois de sa maladie et jusqu’à sa mort son petit frère, (mon père) pour qu’il ne meure pas à l’hôpital. C’est ça aussi acceuillir. C’est accompagné, peu importe l’endroit. Mon père avait la « bonne habitude » de recueillir tous les animaux qu’il trouvait : ça allait des chatons qu’il trouvait sur les bords du Célé quand il était petit, 7 / 8 ans, en passant par des hérissons, écureuil, pie, et même une gazelle pendant son service militaire en Algérie. Sa mère étant morte quand il avait trois ans, c’est mon arrière grand mère qui s’est beaucoup occupé de lui. Et comme il était polisson, les voisines disait de lui qu’il allait mal tourner, ce à quoi elle répondait : « il n’arrivera rien à mon Robert, il a un cœur en Or !!! »

C’est aussi ça accueillir, avoir un cœur en or, comme l’abbé Pierre (encore un pierre) ou sœur Thérésa pour les plus connus.

C’est aussi vous les garçons, accueillir toutes les paroles qu’on vous donne pour les retranscrire dans vos fresques, alors continuez longtemps…

Enfin à ma petite échelle, accueillir, accueillir c’est aussi serrer mes filles dans mes bras

et tout le bonheur que ça me procure car elles sont ce que j’ai de plus précieux.

L’accueil a été le ciment d’une amitié sans faille, qui dure depuis plus de 30 ans. (expérience très personnelle).

L’accueil commence toujours par un sourire.

D’abord une silhouette, puis un regard empreint d’émotions et enfin  un sourire qui invite au partage.

Arrêtes toi prendre un café…

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