Après une pause Sismikazot de dix jours, nous nous retrouvons le mercredi 2 Novembre frais et dispos pour attaquer ce nouveau projet . Disons que tout ne débute pas très bien puisqu’il y a une dizaine de personnes qui nous attendent à 9h30 pour nous offrir le petit déjeuner et nous accueillir comme il se doit sauf que nous, nous ne sommes pas là. Ceci avait été écrit et distribué dans les boîtes aux lettres de tous les habitants de la commune alors que pour nous c’était bien clair que nous serions là en fin de matinée ou début d’après midi. En plus Paul avait rendez vous à Brive la Gaillarde à 9h30 et Rémi devait préparer le matériel et venir de Toulouse. Bref, il n’a donc jamais été question d’être là tôt ce matin. Et plus à la toute base, nous devions arriver la veille mais étant donné que c’était férié, et que nous ne sommes pas toujours au top des dates, apparemment c’était pas top !!! Ça, c’était la première chose puis la deuxième est que beaucoup de gens viennent nous voir en demandant de voir le visuel que nous allons faire et même de choisir soit disant dans un catalogue. Alors que nous avons carte blanche et nous même au moment où les gens viennent nous voir, nous n’avons pas encore décidé. Paul était au théâtre pendant une grosse semaine et Rémi a, à fond, bossé dessus mais nous n’avons encore rien validé en interne.

Pour resituer le contexte, nous sommes ici dans le cadre d’une résidence artistique « Regards d’artistes » sur la ville de Saint-Jean d’Angely et la communauté de communes des vals de Saintonge. Nous devons faire plusieurs conférences et rencontres avec le public, 90 heures avec des scolaires et la réalisation de trois grosses fresques murales dans la communauté de communes. La première réalisation, « A chaque seconde » s’est très bien déroulée. C’était sur le fronton de Saint-Jean d’Angely et nous voilà arrivés à la deuxième, à Ballans. C’est un tout petit village à quarante minutes de Saint-Jean d’Angely proche de Cognac. C’est un pays de vigne. Lorsque nous avons validé ce projet, nous avons eu plusieurs murs qui se sont ouverts à nous et donc plusieurs propositions de plusieurs mairies. L’idée était aussi de bien se dispatcher sur le territoire. Nous  avons visité plusieurs salles et pour être francs avec vous nous avons eu un penchant pour cette salle. Le mur n’est pas très grand mais d’une dimension convenable. Nous pouvons peindre les deux côtés. Puis chose que nous regardons beaucoup en vieillissant le mur a une bonne texture. Plus c’est lisse mieux c’est pour nous. Il est très lisse. Et aussi, il y a l’environnement. Nous ne parlons pas encore des gens. Nous avons eu un coup de foudre pour le village. C’est une architecture et une pierre différentes d’ailleurs, enfin de ce que nous connaissions dans le département. C’est un environnement propice à faire un travail qui nous plaît. Puis les alentours très campagne et nature de la salle nous intéressent.

Le mercredi c’est donc pour nous le commencement du projet et comme chaque projet le commencement est toujours rempli de questionnements et de nouveaux aléas. Nous arrivons chacun de chez nous et nous ne savons pas encore ce que nous allons réaliser sur le mur. Nous avons des idées de visuels, nous savons que nous voulons faire un cadre, que nous voulons quelque chose d’assez vieilli. Rémi a une photo qui lui plaît. Paul n’est pas encore arrivé mais Rémi commence à peindre en blanc la première partie. Le mur n’est pas très grand. On valide très rapidement l’idée puis vers 17h nous irons nous enfermer dans notre appartement afin de finir la maquette, être clair sur la thématique et nous reviendrons plus tard la nuit pour projeter. Dans la réalisation, ce n’est pas l’étape qui nous plaît le plus mais nous devons y passer. Heureusement qu’elle arrive en début de projet car nous sommes encore pleins d’énergie. Nous arriverons sur le mur vers 23h et n’en repartirons pas avant 2h du matin. Le jeudi, nous nous réveillons tôt mais avec peu d’heures de sommeil dans les jambes. Il ne faut pas trop traîner car nous avons du boulot. Cette fresque n’est pas extrêmement grande mais parfois il y a beaucoup plus de détails à cette échelle qui seront difficiles. Le fond avance bien et il restera quelques heures de travail le lendemain pour qu’il soit totalement terminé. Quelques parties de l’élément figuratif prennent forme et les habitants se questionnent de plus en plus sur ce qu’ils vont avoir sur leur mur. Le soir nous irons dîner chez un ami, graphiste de la communauté de communes. Nous sommes ravis d’y aller car malgré la fatigue, ça fait une belle bulle d’air et d’oxygène dans le projet puis sa maison est très agréable à visiter. Le vendredi nous continuons notre peinture. Nous arrivons toujours à la même heure et prêts pour le même combat. Cette fois le fond est entièrement fini. Tout se passe très bien et nous sommes ravis d’être là. Certaines personnes continuent de venir voir l’avancée des travaux et constater l’étendue des dégâts. Les jeunes qui sont internes rentrent dans leur village le soir et se précipitent sur leur salle des fêtes afin de voir ce que nous sommes en train de réaliser. Le temps commence à se dégrader ce qui ne nous arrangera peut être pas pour la suite. Le fond est fini et nous allons réaliser une deuxième fresque sur le derrière de la salle, Paul commence donc à peindre ce mur en blanc. Avec le mauvais temps qui arrive le mur ne sèche pas mais nous verrons bien le lendemain. Le samedi matin nous arrivons à la première heure et après avoir traversé des brumes épaisses nous nous rendons compte en arrivant sur le mur que tout ce que nous avions fait la veille n’a pas séché, ce qui n’est vraiment pas normal. Ça nous fait presque peur car nous nous demandons si nous pourrons peindre. La seule solution que nous trouvons après une demi heure complètement dépourvue   est de sécher le mur même si notre ami Willfried n’y croit pas et nous propose même de signer un papier et nous dit de revenir après noël. Nous reprenons vite du poil de la bête et nous partons acheter des sèche cheveux que nous utiliserons à plusieurs reprises dans un premier temps pour sécher avant de peindre et sécher une fois peint. Puis le soir après une très longue journée humide et relativement fraîche, nous passons deux heures dans notre appartement à travailler avant de nous rendre à quelques kilomètres de Saint-Jean d’Angely pour le dîner. Nous sommes effectivement invités chez Christelle qui est professeur d’art appliqué au lycée de Saint Jean et que nous avons rencontrée dès le début de notre résidence et avec qui nous avons réalisé un projet avec elle et ses élèves de troisième prépa pro. Nous ferons en février un compte rendu sur notre site de plus de 90 heures réalisées avec des scolaires et notamment cette équipe là. Le mari de Christelle est marocain et nous avons eu le droit à un mélange de nourriture du nord de l’Afrique avec un tajine de l’espace (enfin du Maroc), un thé à la menthe qui nous a rappelé beaucoup de souvenirs et quelques saveurs lorraines en entrée et en dessert. Cette soirée fut trop bien et ça nous aide énormément pour prendre des forces et continuer le projet. Puis faut dire ce qu’il est, on aime ça. Le froid commence à arriver de plus en plus et après une courte nuit nous attaquerons de bonne heure le dimanche matin. Le gel n’est pas encore arrivé mais ne va pas tarder. Il fait froid mais on aime bien cette température puisque en plus on a la chance qu’il y ait beaucoup de soleil. Pour arriver jusqu’à notre chantier, nous traversons de nombreuses vignes et de beaux paysages tous enfouis dans la brume et le brouillard matinal. Aujourd’hui, Rémi continuera le personnage qui commence vraiment à prendre de plus en plus forme. Puis Paul sera de l’autre côté du bâtiment pour faire une autre peinture avec essentiellement des écritures. Tous ces écrits sont issus de la parole des gens. Nous faisons forcément un lien avec la peinture de devant et nous demandons à nos visiteurs : quelle est la chose la plus romantique que vous ayez fait ou vécu ? Les gens ne se bousculent pas mais Ce dimanche tout va changer et s’accélérer. Il y a des gens qui viennent d’un peu plus loin ou du village mais qui ont plein de témoignages et plein d’envies de raconter des histoires. Le midi, nous ferons une pause et un très bon repas avec madame le maire, son mari et les adjoints du village. Puis nous sommes très étonnés car tout au long de la journée, environ une centaine de personnes se sont rendus aux pieds de nos murs afin de découvrir notre projet. Il fait de plus en plus froid mais le chaleureux accueil que nous réservent les gens réchauffe les cœurs. C’est sous les yeux d’un monde fou que nous finirons le mur d’écriture et avancerons très bien sur la fresque principale. Le lundi se déroulera aussi très bien et le soir nous nous rendrons très tôt chez des amis pour une raclette et avant d’aller au lit, il faut préparer au mieux notre départ. Nous devons alors vider le garage. Pour cette résidence, il nous restera dix jours de travail début février, on vide alors au maximum de choses dans l’appartement où nous sommes hébergés et dans le garage qui nous sert d’atelier et de local de rangement le temps où nous sommes ici. Il faut donc ce mardi, dernier jour de travail que nous partions tôt pour gérer tout ça et surtout finir la fresque et mettre les derniers coups de pinceaux sur la fresque car c’est ce soir qu’aura lieu l’inauguration. Le temps que Paul prenne son petit café en ville comme tous les matins, Rémi pris la route un peu plus tôt et se rendit compte un peu trop tard que les clés de la salle sont dans l’autre voiture. Il est 8h mais madame le maire, Marie se rendra sur place pour ouvrir. En fin de matinée, le travail est terminé, la fresque finie. Il nous reste alors quelques heures avant l’inauguration et ranger tout notre matériel. Ce n’est pas seulement ranger le matériel mais aussi nettoyer les pinceaux, trier les bombes, faire en sorte qu’il y ait la place de tout prendre dans nos voitures. Puis il est 18h30, la fresque est éclairée, c’est l’heure de l’inauguration. Ce fut un moment très fort avec plein de bonnes choses, beaucoup de romantisme et de poésie. Nous sommes dans un premier temps étonnés par le nombre de personnes qui se sont rendues ici pour fêter la fin de notre projet et par tous ces beaux compliments, les beaux sourires et les poignées de main sincères de nos hôtes. Nous sommes très heureux et un petit peu nourrit de tristesse en laissant tous les gens ici derrière nous. Nous repartirons ensuite dans le Lot, à notre atelier pour vider nos voitures et commencer à préparer le chantier suivant.

Enfin, il y a une chose qui est sûre et qui restera gravée à jamais dans nos têtes, dans nos cerveaux, et dans nos cœurs, ce sont tous ces moments partagés avec les gens de 3 à 95 ans dans ce petit village de Ballans. C’est toujours assez difficile d’arriver dans une toute petite commune comme celle de Ballans mais au fil des heures et des jours nous avons vécu des choses de plus en plus fortes. Et, nous n’oublierons jamais ce projet, le sourire des enfants, le repas du dimanche midi, les chaussures de Pierrick, le gratin de madame le maire, les cafés offerts, la couleurs des tasses en plastique et les thermos vintage, le restaurant auberge, la visite de Neuvicq, les discussions autour du romantisme, les enfants qui grimpent dans l’arbre, ou les plus grands qui jouent au ballon, les grands parents qui les accompagnent, les tracteurs sur la route, le chant des faisans, les champs colorés, les feuilles qui tombent, les levers du soleil et le brouillard du matin, les oiseaux sur le fil au rond point, les freestyles rap avec le nom des villages, nos pauses pique nique du matin, l’humidité et la fraîcheur, la couleur de l’automne, l’atelier du bois de Jacky, les rigolades avec Wilfried, les barres de rires avec Micheline, la correction des fautes avec Madeleine ou Marius, les aboiements de knaki, les voitures qui ralentissent ou qui s’arrêtent, les visites de Marie et Pierrick, la raclette, le tajine, la visite de Monsieur Romarick avec ses parents, ce couple qu’on avait vu aux journées du patrimoine, les jeunes et les moins jeunes, le tracteur du cantonnier, la vieille voisine qui regarde l’avancée des travaux derrière le rideau de sa cuisine, ses remerciements à la fin du chantier, la dame en bleu, la famille de vétérinaires, les propositions de Cognac, le bus des scolaires avec tous les enfants qui nous font coucou à la sortie de l’école, les litres de peintures acryliques déversés sur la façade, les coulures, les couleurs, le choix du visuel, le choix du titre, le stockage dans la salle des fêtes en faisant attention au parquet, les graviers qui se coincent dans les chaussures, les gens contents, les questionnements des anciens et tant de choses encore qui écrivent cette aventure dans nos cœurs avec un encre indélébile et soulignent plein de belles chose avec le plus beau des stabylos de la maîtresse d’école encore présente dans le village. Loin du brouhaha de nos belles villes, avec des jours qui se raccourcissent, le soleil qui part trop tôt, on s’est vraiment senti hors saison le temps d’une semaine dans cette ambiance féerique, un sentiment que nous aimons ressentir et qui nous plaît énormément. Si c’était à refaire, on referait tout pareil.

Nous voilà en fin d’article et au moment le plus difficile des remerciements. C’est toujours compliqué de n’oublier personne et surtout des gens avec qui nous avons passé un agréable moment.

Dans un tout premier temps, nous remercions la communauté de communes des Vals de Saintonge et la mairie de Saint-Jean d’Angely sans qui nous ne serions pas là et nous n’aurions pas pu réaliser ce magnifique projet. Nous rappelons que nous sommes ici dans le cadre d’une résidence artistique, le but étant de promouvoir et de faire découvrir notre art et notre culture sur tout le territoire. Merci à Cécilia et Antoine qui ont monté ce projet. Ça a pris du temps et nous sommes ravis de la tournure que ça prend. Merci à Pierre, vice président et chargé de la culture de la communauté de communes. Merci aussi à Aymeric qui lui est le professionnel de la communication, appelé l’artiste par un grand nombre, c’est lui qui a réalisé l’affiche et tous les visuels autour de ça.

Ensuite nous tenons à faire un immense clin d’oeil et un pouce vers le ciel pour la petite commune de Ballans en commençant par Marie, madame le maire, puis Pierrick son mari bien sûr. Merci à tous les adjoints et les conseillers. Isabelle, Manu et les autres. Merci dans un premier temps d’avoir répondu de manière positive à la candidature pour accueillir deux artistes et proposer un mur que nous avons retenu. Nous sommes vraiment très fiers et très heureux d’avoir atterri ici. Sans ce projet, nos routes ne se seraient peut être jamais croisées et c’est aussi pour ça que nous faisons ce métier. Nous n’étions peut être pas partis sur une super base avec pas mal d’incompréhensions et peut être un manque de communication. Mais tout est très bien rentré dans l’ordre et nous garderons longtemps tous ses souvenirs dans notre cœur. Bravo et merci. Continuez d’avancer malgré cette grosse difficulté d’être un petit village et si ce n’est pas trop vous demander de prendre soin de notre fresque. Merci aussi Thierry (le cantonnier)

Ensuite, un gros big up à Hervé, photographe, qui expose au musée de Saint-Jean d’Angely et avec qui nous avons partagé notre appartement en ce moment. Il nous a vu partir tôt et rentrer tard le soir. Nous espérons ne pas trop avoir été relous, bruyants ou désagréables. Et nous te souhaitons plein de réussite et de bonheur dans tes projets à venir. Ravis d’avoir été colocataires quelques jours et d’avoir croisé ta route.

Merci beaucoup à Yann qui est le projectionniste du cinéma de Matha et que nous avons rencontré lors d’une rencontre qu’on faisait avec le public dans son lieu. On avait vachement accroché et sa femme est venue sur la fresque (cette fois ci pas en pyjama) et nous a invités chez elle pour une raclette de l’espace. On lui a fait la surprise et on a vu sur son visage qu’il n’l était pas déçu. Merci infiniment à eux, c’était génial !!! Big up Yann, Océane, Camille leurs filles et Calou et les chiens.

Merci à la maîtresse de l’école du village et tous ses élèves. A Marius et Madeleine, tous les Jacky qu’on a croisés, à Micheline notre chouchoute…

Nous tenons enfin à remercier de tout notre cœur, et c’est un remerciement des plus sincères, comme tous les autres mais disons à un petit degré supplémentaire à tous les gens qui se sont déplacés spontanément, qui se sont arrêtés pour discuter et qui sont venus nous rencontrer, qu’ils nous connaissaient ou pas. Merci infiniment car c’est vous qui faîtes la force de notre projet. On a croisé des très très belles personnes et ça fait un bien fou. Nos campagnes ne sont pas mortes, la preuve ici et nous sommes très fiers de ça.

Merci Gilbert et son épouse… et tous, tous sans exceptions.

Enfin nous ne pouvons pas conclure ces remerciements sans citer nos deux potes Wilfried et Jacky, deux mecs extras qu’on aura beaucoup de mal à oublier. Wilfried est passé plusieurs fois par jour, il nous a fait rire, réfléchir, il en a vraiment dans la tête ce couillon !!! On est trop fan. Et Jacky est tourneur sur bois, il nous a invités à partager un moment chez lui dans son atelier et nous a tout expliqué. Malgré la maladie de Parkinson, il continue de vivre pour sa passion et ne se laisse pas abattre et pareil pour notre ami Wilfried.


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Voici les phrases que nous avons récoltées auprès de la population et des gens qui sont venus nous rendre visite. Dans un premier temps, vous trouverez les ressentis des élèves de l’école élémentaire du village qui sont venus nous rendre visite avec leur maîtresse.

Je veux donner des fleurs à maman.

Je veux peindre avec ma maman.

J’aimerais donner des bonbons.

J’ai embrassé mon amoureux.

Je veux offrir un coloriage à mon amoureuse.

Je veux offrir un coloriage à mon amoureuse.

Je veux me marier avec la maîtresse.

Faire des câlins avec une copine.

Je veux acheter une bague à mon amoureuse.

Quand je serai plus grand, je veux offrir un tour de manège à ma maman.

Je voudrais faire des tableaux qui brillent avec des cœurs.

Je voudrais faire un jardin pour mes amoureuses.

J’ai fait des beaux dessins sans dépasser pour maman.

Pour mon amoureuse, j’ai rangé sa chambre.

Si j’avais un amoureux, je lui ferai tout le temps des câlins.

J’irai chercher les enfants de ma femme à l’école quand elle n’aura pas envie.

Je recouvrirai la maison de fleurs pour ma chérie.

Quand j’ai reçu une bague pour la Saint Valentin.

Je ne suis pas très romantique, mais chaque jour lorsque je retrouve mon amour j’ai l’envie de me surpasser pour qu’il continue de me regarder comme il le fait. Le romantisme, c’est de tout donner pour que l’autre soit heureux et fier chaque jour comme on l’est grâce à lui.


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Puis bien sûr, tous ces gens qui nous ont rendu visite, qui ont découvert notre travail et ont su apprécier notre manière de travailler.

On en aura vécu des réveils depuis les plus beaux hôtels… Vue sur la mer, vue sur la forêt ou sur la ville géante. Ces moments là, dans les bras on s’est senti les plus forts du monde !!!

Voir mon prénom écrit sur le périphérique avec un cœur à côté. Puis je le voyais tous les matins en allant au travail.

Une fois par an je reçois un bouquet de tulipes sauvages cueillies dans un champ.

J’ai vécu beaucoup de moments romantiques dans ma vie. L’un des tous premiers : du temps oùl’on ne vivait ensemble qu’après le mariage… Notre voyage de noces, loin de tout fera partie des moments les plus magiques.

Grâce à un oubli d’anniversaire j;ai eu le plus beau des cadeaux de la part de mon mari. Nous avons passé une nuit magnifique dans un chalet et huit mois plus tard nous sommes comblés par l’arrivée de Camille.

La chose la plus romantique que j’ai vécue est d’avoir eu autant de roses que d’années que je fêtais pour mon anniversaire.

L’aboutissement de notre projet, nous avons signé pour  un appartement au bord de la mer le jour de mes soixante ans.

Au mois de juillet, nous avons fait La Rochelle – Royan en vélo, aller et retour. C’était magnifique, des belles retrouvailles avec mon mari en totale adéquation avec la nature.

Faire passer des émotions à travers ma guitare.

Je suis assise sur un banc avec un livre en regardant les feuilles tomber.

Le romantisme est un état d’âme poétique.

J’avais bien préparé le terrain, je draguais une fille mais au moment de passer à l’acte, elle est partie.

J’ai pris ma voiture pour retrouver mon amour naissant à Paris.

Je me rappellerai longtemps cette balade à cheval au lever du soleil.

Quand je serai grande, j’aimerai qu’un garçon m’offre un dessin de cheval.

Quand j’avais neuf ans avec Jules on s’envoyait des bisous pendant la messe.

Le jour où mon amoureux m’a offert une rose, elle était de couleur rouge.

Un bord de mer, un coucher de soleil, une forêt d’automne, les couleurs de la nature et c’est encore plus romantique quand on est accompagné.

Nous avions une vue formidable depuis notre chambre d’hôte sur le Mont Saint Michel. Ça c’était extrêmement romantique.

Après notre rencontre, au mois de mai nous avions passé une nuit entière à écouter le chant du rossignol au bord de la rivière en Alsace.

 

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