Alors que nous venons tout juste de terminer notre projet au collège de Nérondes, nous nous dirigeons vers le village de Saint-Satur en contre bas de Sancerre toujours dans le Cher. Nous arrivons chez Marie en bord de Loire. Pour le souvenir, Paul connaît ses filles depuis maintenant

quelques années puisqu’il vivait dans la région et avait fait plusieurs ateliers graffs avec elles et toute une bande. Mais les années sont passées et c’est très impressionnant de les voir grandir, elles, qui, maintenant sont au lycée. Et, presque depuis deux ans nous discutons avec Marie Leféron, leur maman mais aussi la directrice de l’école élémentaire de Saint Satur de notre éventuelle venue dans son établissement. Étant très touchée par la première guerre mondiale, ce serait la thématique de cette grosse peinture murale.

Le samedi et le dimanche nous en profitons pour bosser à fond sur plein de choses que nous avions à faire mais le samedi vers 17h alors que Rémi travaille dans une chambre et Paul sur la table du salon, nous voyons débarquer Emile avec qui nous avions rendez vous, un petit garçon plutôt drôle et motivé à nous donner un coup de pouce. Il est accompagné de sa maman et il tient dans sa main une véritable garde robe pour le shooting photo qui l’attend. On s’assoit tous ensembles sur le canapé du salon puis nous lui montrons notre site et le parallèle qu’il y a entre la photo que nous effectuons et la peinture que nous réalisons.   On lui explique que dans la quasi totalité des projets, c’est nous qui faisons la photo et qu’on a besoin de lui. On lui demande s’il serait chaud de le faire et à quel prix. Nous le voyons très motivé et un peu embêté de nous demander de l’argent. Nous passons alors le deal de 1 euro. Avant de réaliser les photos, on lui donne un acompte de 20 % soit une pièce de vingt cents. On se met dans un couloir en parallèle et nous allons dans un premier temps mettre une chemise. Puis nous nous dirigerons tous les trois Emile, Rémi et Paul avec l’idée que cette photo est de montrer  que c’est un sujet toujours difficile à traiter et cette fois-ci ce sera avec des tous petits. Ces peintures resteront dans l’établissement et malgré le grand massacre de la première guerre mondial nous essayerons de donner du positif dans le résultat final. Nous voulons alors parler de cette thématique à travers les yeux d’un enfant et notamment avec le jeu. Nous avons alors décidé de faire un enfant qui tient et qui joue avec des soldats de plomb ce qui donnera même le titre à notre fresque. Nous voilà alors parti pour une séance photo magnifique avec un petit garçon qui deviendra vite notre super pote de la semaine. Comme d’habitude ces séries sont difficiles pour nous car nous n’avons pas le droit à l’erreur et en plus un enfant s’épuise vite. En fin de travail nous avons même eu la maladresse de casser un des soldats que mamie Coco nous avait soigneusement prêté. Et Emile nous dit de manière très spontanée, peut être qu’on peut mettre du scotch… Puis il repart avec sa maman. Nous le remercions fortement et chose promise chose due nous lui donnons un cachet de 2 euros. On a doublé le montant car cette graine d’acteur et top modèle a vraiment bien joué le jeu. Cette partie photographie personnelle nous plait énormément dans notre travail car elle nous permet aussi de rencontrer de nouvelles personnes et de débuter le projet par un bon moment. En parlant d’un bon moment, le soir, nous avons la garde des enfants. C’est une plaisanterie bien sur étant donné que les enfants sont grands. La maman étant sorti, nous nous organisons une soirée entre « jeunes » et nous nous concoctons de beaux hamburgers maisons. Comme de bons adolescents nous arriverons à faire cramer voir même carboniser les frites au four.

Puis le dimanche matin, nous nous réveillerons pas trop tard afin de continuer dans notre élan de la veille. Nous finissons l’article du dernier projet, on chill aussi un peu, va chercher le pain en vélo puis il faut faire la maquette et le soir nous irons sur le mur afin de prendre nos marques et de tracer au rétroprojecteur comme sur chaque projet. Et comme à notre habitude, nous avons très peu de chance. Nous commençons à travailler, il a fait à peu près beau toute la journée puis après quelques minutes avec nos marqueurs il commence à pleuvoir. Puis les gouttes se transformeront en grêle. Nous explorons l’établissement que nous ne connaissons pas et trouverons un petit parapluie dans un petit recoin. Nous continuerons d’œuvrer avec un de nous deux qui tient le parapluie. Puis cette pluie s’arrêtera quand nous finirons nos travaux avant d’aller faire une bonne nuit de sommeil.

Le lundi matin nous mettons notre réveil à la première heure, celle où le soleil a encore une jambe en dehors de la couette et surtout la tête sous l’oreiller. Nous avons ce sentiment que cette semaine ne va pas être comme les autres. Nous vivons plein de choses de magiques et à chaque fois ce sont des choses parfois inexplicables mais cette fois c’est en direct avec des enfants. Cet âge est plein d’insouciance et reflète une énergie débordante. Nous prenons la voiture et l’école où nous allons se situe qu’à quelques minutes de là où nous vivons pour la semaine. Le trajet se rythme de stress et à la fois nous ressentons une joie immense de découvrir un nouvel univers. Cette semaine nous serons plongés au cœur des tous petits. Il est 9h, nous voyons les enfants aux bras de leurs chers parents qui prennent le chemin de l’école avec entrain. Nous marchons dans cette allée qui nous mènera à l’école, et tout se mélange dans nos têtes. On a l’impression de monter les marches de Cannes, tout comme nous avons le sentiment d’être dans un tunnel. Les jeux des enfants et la douceur de leurs mots se mélangent et ce tout ce qu’il y a autour de nous se floute. Nous n’arrivons pas y voir net et on a l’impression qu’on va rencontrer la reine d’Angleterre ou Johnny Hallyday. Ça y est nous y sommes. Nous arrivons face aux adultes que nous saluons. Les premiers mots sortent de notre bouche et nous sommes très impressionnés par tout ce qui nous entoure. Nous distinguons alors des dizaines de tous petits qui flirtent avec la vie et ne savourent pas une minute d’ennui. Il y a plein de clans, d’un côté ceux qui jouent au football comme dans une favela brésilienne sans trop calculer si le ballon est gonflé et ne se rendent plus compte que les cages ne sont pas face à face, ceux qui discutent de leur week-end, qui se remémorent les moments passés comme s’ils étaient à la terrasse d’un PMU et de l’autre certains courent sans s’arrêter ; rigolent, crient, pleurent… ça y est nous y sommes au cœur de l’insouciance et dans ce pays en parallèle du pays dans lequel nous vivons que l’on appelle le monde des adultes pollué par plein de choses inutiles. Certains élèves viennent nous voir pendant que d’autres essaient de déchiffrer ce que nous avons fait la veille. On parle football, on se fait les présentations, on se chambre un peu, on rigole et les questions fusent… Comment vous vous appelez ? C’est vous Sismik ? C’est vous Azot ? Il est gentil Stromae ? On va peindre le mur nous aussi ? On respire fort, et ça y est on y est encore plus et nous savons déjà, même pas un quart d’heure après notre arrivée qu’il va falloir profiter de chaque minute. Nous savons que la semaine va être épuisante mais qu’on va une fois de plus en ressortir plus fort que jamais. Il est 9h15 quand la cloche retentit. Vous savez les cloches comme il y avait autrefois et que « maîtresse » agite avec passion et en esquissant un sourire de joie et de passion. Nous nous retrouvons en classe avec une première équipe. Ce matin nous commencerons avec les grands. C’est une trentaine d’élèves de CM2 qui nous accompagneront pendant deux heures. Tout d’abord, nous faisons une présentation globale. Chacun nous donne son prénom, sa couleur préférée, ce qu’il aime faire à l’école et ce qui le passionne dans sa vie en général. Nous sentons dans les yeux de ses enfants qu’ils sont détachés du regard des autres et ils répondent avec beaucoup de spontanéité et de passion. Certains aiment la pèche, l’équitation, les pompiers, d’autres le foot, le vélo, ou encore jouer, découvrir le monde qui les entoure. A l’école ils aiment le sport, l’anglais, l’histoire et les arts plastiques. Certains veulent devenir gendarmes, footballeurs professionnels ou encore écrivains ou travailler dans la mode. La magie opère. On leur parle de notre travail et ils sont très intéressés par ce qu’on leur montre. On leur explique notre démarche et on leur montre des vidéos.

Il est juste quelques minutes avant midi quand c’est l’heure de s’arrêter. Nous nous préparons pour aller à la cantine. Mais avant on passe en salle des professeurs pour trinquer avec notre jus de pomme pour l’anniversaire de notre chère directrice d’établissement. Puis nous irons à la cantine pour retrouver nos jeunes. Nous aimons quand même prendre du temps en dehors de l’école sortir de la cours de récréation et de la salle de classe. C’est pour ça que nous insistons pour aller déjeuner à la cantine. Nous nous retrouvons à la table d’honneur tout en bout de salle et ce premier déjeuner fut excellent. Nous commençons par une quiche en entrée, nous sommes d’autant plus aux anges que nous finiront la part de certains enfants. Par la suite ce sera viande de kebabs et haricots verts suivi d’un petit suisse et d’un beignet d’abricot. Puis tous en rang, deux par deux nous rejoignons l’école. Il reste quelques longues minutes pour jouer au foot avant de se retrouver dans la classe des plus petits CP, CE1 et CE2. Nous ferons la même chose que ce matin mais l’aborderons un peu différemment car ils sont encore trop petits. Nous regarderons plus de vidéos et essaierons de les faire participer au maximum. En général sur toute cette journée nous avons beaucoup échangé avec les enfants et essayer de partager. Puis ils repartent tous chez eux pour être prêt le lendemain. De notre côté, nous commencerons à décharger le matériel et préparer nos peintures afin de réellement s’y mettre le lendemain.

Puis nous voilà déjà le mardi. Ce que nous avons rabâché aux enfants la veille et essayé de leur faire comprendre sur notre travail c’est que nous travaillons toujours autour de trois éléments importants et que nous les retrouvons toujours dans notre peinture, un élément figuratif, de la peinture abstraite et beaucoup de lignes d’écriture. Ce mardi, nous travaillerons beaucoup autour de ces écrits parce que le but, est aussi que les élèves participent à ces écrits. Toute cette partie est un plus gérée par Paul pendant que Rémi va commencer les premiers coups de pinceaux. Pour les ateliers, Paul ira crescendo car il commence par les CP en début de matinée, pour finir en fin de matinée avec les CM2. L’idée est très simple, on leur parle un peu de la place de l’écriture dans notre culture hip hop avec le Rap, le tag et le graffiti. Avec les tous petits, on essaiera de leur faire dire un mot en rapport avec la guerre sachant que déjà la notion de mots est très difficile à leur âge. En revanche ils arrivent très bien à faire donner des couleurs et les mettre en lien avec la guerre donc forcément nous retrouvons le rouge pour souligner le massacre de cette période et forcément le sang et le nombre de morts et de blessés qu’il y a eu. Ensuite, il y a le bleu pour la froideur de cette période et pour refléter la tristesse dans la tête et le regard des soldats vivants. Ensuite chez les CE, nous sentons une forte évolution et ce qui est très drôle pour nous, vu que nous connaissons peu ce public, c’est qu’ils écrivent comme ils parlent. L’exercice est intéressant et nous verrons encore une forte évolution dans la classe des plus grands. On a même fait un battle de beat box entre deux enfants et nous sentons une réelle implication de nos 80 enfants. C’était une très belle deuxième journée. Puis vers 15 heures ils ont une heure de TAP avec plein d’animateurs différents. Alors là ça crie et ça joue dans tous les sens puis d’un coup tout s’arrête et en l’instant de quelques minutes la cours se vide, chacun rentre chez soi. Nous commençons à avoir quelques retours des parents très heureux et certaines inquiétudes commencent doucement à s’effacer. Nous ferons quelques heures supplémentaires et avancerons doucement sur la construction de la fresque. La chemise du petit garçon avance même si nous avons fait une erreur que nous devrons reprendre plus tard, les mains se remplissent et le fond abstrait se colorie. Certains parents viendront même jeter un œil à travers le portail bassiner par leurs enfants tout excité par la réalisation de ce projet.

Le mercredi fut encore  une très belle journée. Le matin les CP sont au golf et nous nous occuperons des autres élèves. Il y a donc deux classes pour environ une cinquantaine d’élèves. Lorsque nous nous réveillons, la voiture est toute gelée ce qui est quand même rare pour un 27 Avril. Mais lorsque nous arrivons à l’école, nous apprécierons énormément voir le soleil chauffer la cour comme si nous étions sous une véranda. C’est alors que nous nous plongeons dans des exercices de graffiteur. Rémi est avec les CE1, CE2 et Paul, avec les CM1 et CM2. L’idée, est de réaliser des graffitis sur papier. Nous leur expliquons, avec chacun notre méthode de différentes techniques pour faire des graffitis sur papier. Après un bref historique sur les bases et la provenance du graffiti, tous les styles y passent, du throw up, en passant par le wild style, sans oublier les blocks letters ou encore les tags. Chacun prend une feuille ou plusieurs et commencent les exercices. Les enfants sont intéressés et très motivés pour la suite et ont envie de repartir avec le meilleur dessin et pourquoi pas nous en offrir un avant notre départ de vendredi. Le matin lorsque nous arrivons à la grille de nombreuses graines de graffeurs nous attendent et ils seront tous très doués pour les exercices. Une fois la machine lancé Paul va à l’extérieur et enchaîne pendant deux heures des exercices de réveil et expression corporel. Ce fut surtout basé sur un échange autour de la concentration pour expliquer aux petits que dans la vie on peut tout faire si on est concentré, et c’est pareil pour la peinture. On court, on crie, on respire, on ferme les yeux puis on fait quelques exercices appris au théâtre. Puis on est mercredi c’est donc déjà midi et la fin de cette courte journée aux côtés des élèves. En revanche la journée de travail n’est pas fini pour nous. Les enfants sont partis avec l’envie de faire plein de devoirs que nous leur avons soufflé et nous aussi nous avons nos devoirs. Nous allons déjeuner avec une maîtresse pour passer un bon moment et prendre des forces. Cet après midi nous permettra de bien avancer dans notre création et nous trouverons aussi quelques moments pour discuter et partager du temps avec nos proches venus nous voir ou quelques visiteurs tel que notre ami Emile et sa maman. C’est marrant la différence entre les moments où nous nous retrouvons seuls dans l’école et le moment où il y a toute une école derrière nous avec l’énergie et le bruit qui va avec. Nous arrêterons un peu après une journée bien remplie puis nous irons chercher des pizzas à Cosnes sur Loire de l’autre côté de la rivière. Une adresse que nous connaissions bien et que nous étions très heureux de retrouver.

Puis après une courte nuit de sommeil nous sommes déjà le jeudi face à la journée la plus intense de cette semaine. Effectivement, c’est aujourd’hui que nos jeunes apprentis vont passer à l’acte. C’est aujourd’hui qu’ils vont devoir remplir leur mission et mettre en œuvre tout ce qu’ils voient évoluer toute la semaine. Nous avons quatre panneaux blancs pour quatre vingt élèves. Normalement ce serait quasi mission impossible mais nous allons trouver une solution pour que chacun se retrouve dans sa peinture. Nous aborderons les quatre tableaux de manière très différentes. Ils sont dans la cour et de manière chronologique ça ira de gauche à droite des plus petits aux plus grands. Ce sont les plus grands qui ouvrent le ba l. Ce seront ceux qui auront le plus de liberté puisqu’ils feront chacun un mot à tour de role. Ils choisiront un mot en rapport avec la guerre et auront le droit d’écrire le nom. Nous resteront dans les couleurs de la grande fresque afin de faire un lien et de montrer que toutes ces réalisations sont des travaux d’équipe. Une très belle expérience pour nous et nous pensons aussi pour tous ces jeunes en quête de découverte.  Ensuite, au fond de la cour, il y a les plus petits, c’est eux qui ont le plus de mal à écrire et appuyer sur le capuchon et donc faire fonctionner une bombe. Mais ils passeront un par un pour faire un trait ou un point à la bombe. Ensuite ils se relaieront  et feront plein de dégradé avec plein de couleurs à l’aide d’accrylique et de pinceaux. Enfin ils écriront chacun une lettre, très souvent la première de leur prénom encore avec les bombes. On se rappellera toujours leurs têtes lorsqu’ils découvrent les bombes de peintures et même par exemple pour Kenzo c’était la première fois qu’il utilisait un pinceau. Ce qu’on voit dans ces yeux et dans son attitude à ce moment là n’a aucun prix. Ensuite, le dernier groupe pour ces écritures ce sont les CE1 avec qui on va travailler juste après un très bon repas encore une fois à la cantine où nous aurons même l’honneur et la fierté de distribuer les pommes. Pour ce troisième panneau, nous travaillerons plus autour de formes et phases abstraites. Puis à la fin de tout, nous inscrirons certaines phrases marquantes que nous avions travaillées auparavant. Puis c’est encore un jour avec des TAP en fin de journée puis nous attaquons tous un peu une autre journée après celle déjà vécue. Nous avancerons au maximum la peinture jusqu’à ce que ce soit l’heure de partir car ce soir là Rémi est parti sur Paris chercher son chien, le kikidou tout plissé et Paul ayant habité dans la région est allé dîner avec des amis, une belle bulle importante pour la fin du projet. Nous rentrerons vers minuit avant de se réveiller pour commencer ce qu’on appelle soit la journée marathon ou la dernière ligne droite ou simplement un mix des deux. Nous voilà donc parti pour le dernier long jour de cette peinture et le dernier coup de la semaine. Il reste à faire une vignette avec les classes de CE2 et CM1 qui se passera aussi merveilleusement bien et finir la grosse fresque. Ça va être un peu la course mais l’énergie et les conditions climatiques sont réunies pour finir en beauté. Nous arrivons à l’école relativement tôt, vers 8h. Une heure avant les élèves et qu’à nos habitudes. Pour Paul, sur la grosse fresque, il reste le titre à inscrire. Nous avons décidé la veille que ce serait Soldats de plomb. Cela nous correspond énormément et est un lien direct avec les enfants, la guerre 1914-1918. Puis nous réalisons aussi bien sur la signature Sismikazot et les élèves. Pendant ce temps Rémi continuera son travail au niveau de l’élément figuratif. Il lui reste encore deux soldats à faire et une partie de la main. Nous finirons en début d’après midi mais avec tout le rangement du matériel et les photographies finales à réaliser, nous serons à peine fini pour l’inauguration. Nous n’avons pas le temps de nous changer mais serons tout de même présent. Vous savez ce n’est pas le meilleur moment pour nous. C’est marrant de croiser des gens qui te disent « Alors ça y est c’est le grand jour ? »

Nous tenons à remercier du fond du cœur Marie Leféron professeur des écoles et directrice de l’école élémentaire de Saint-Satur. Merci pour avoir mené ce projet et surtout de t’être démenée autant pour faire que celui-ci aboutisse. Ça fait des mois et des mois qu’on en discute, presque deux ans en réalité et c’est une très grande fierté pour nous de t’avoir aidée à le réaliser. Merci pour tout, de l’hébergement à ton accueil dans l’école. Tu es une belle personne et comme on a dit au discours ça fait peur d’avoir des enfants dans le monde dans lequel on vit mais s’ils sont comme dans ton école, on signe tout de suite.

 Et vu qu’une école ça ne marche pas tout seul nous remercions toutes les personnes qui font vivre celle-ci en plus de toi, Marie, Ludivine, Frédérique, Elodie, Isabelle, Elodie, Corinne, Florence et Marinette. On espère oublier personne, à toutes les femmes de ménage, les ASV, les dames de la cantine et bien sur tous les parents. Merci d’avoir porté un intérêt à notre projet et merci de soutenir vos enfants dans ce genre d’activité.

Une belle pensée à Emile qui a accepté de poser pour nous aider à réaliser cette peinture et aussi à sa maman et son papa.

Grosse dédicace à tous nos amis qu’on a croisé ou pas mais qui sont de cette belle règion, à Tony, Léti, Virginie, Mika, Coco, Sandrine et la petite Zoé belle comme toute, à Gigi…

A mamie Coco, Alexis et les filles Morgane et Camille ce fut tellement bien tous ces petits moments… Prenez soin de vous et on espère vous voir vite.

Un immense merci à tous les gens qui se sont déplacés pour l’inauguration et vous avez été nombreux.

Un encore plus grand merci à toutes les financiers de ce projet.

Et disons qu’on garde le meilleur pour la fin. Alors dans ce cas ce projet nous le dédions entièrement  à tous ces petits jeunes élèves de l’école élémentaire de Saint-Satur. Sans vous ce projet n’aurait pas été aussi fort. Vous avez été extraordinaires, attentifs, dévoués, à l’écoute, minutieux, énergiques, curieux, intéressés et ce sont de très belles qualités. Pour être franc avec vous, on a était très surpris par toute cette bienveillance et motivation pour tout. Si seulement vous pouviez ne pas changer. On vous souhaite le meilleur pour la suite et plein de bonnes choses dans votre vie future. On espère du fond du cœur que vous nous oublierez jamais parce que nous, on ne vous oubliera pas. Vous allez nous manquer bande de petits morpions. Cette fresque est entièrement dédicacé à : Maëlys, Chloé, Romane, Jorice, Khadija, Nhaya, Kenzo, Marine, Emmy, Mélina, Nolhan, Nahéma, Florian, Valentin, Maïlie, Lubin, Mathéïs, Nocolas, Alexandra, Maëlle, Noélie, Nathan, Lilou, Mehdi, Killian, Yaël, Alexis, Anatoli, Diogo, Lili, Mathis, Raphaël, Léa, Augustin, Luca, Léo, Marine, Marius, Damien, Fanny, Agathe, Charles, Emilio, Ambre, Norah, Elsa, Steven, Emilie, Aloïs, Baptiste, Enzo, Angélina, Théo, Hugo, Ilana, Lilou, Narimane, Ethan, Linaë, Tom, Thibault, Sacha, Shaïna, Younes, Léna, Théo, Kylian, Léna, Océane, Louane, Victor, Tristan, Romain, Alexandre, Kalie, Angelo, Ismael, Dylan, Stevy.

Pour finir, voici quelques mots, quelques phrases ou simplement des couleurs que nous avons récolté cette semaine. Ce sont des phrases ou des groupes de mots que les enfants ont écrit durant cette semaine, en atelier ou le soir à la maison. Elles ont forcément un lien avec la thématique, voici donc  la première guerre mondiale vu par les enfants de 6-7 ans à 12 ans environ. Bonne lecture et encore un milliard de mercis à tous pour ce projet:

La guerre est difficile mais je suis un soldat vaillant qui va au combat

La guerre était triste de voir les cadavres par terre. Nous avons peur, peur de la mort.

Dans la cour de la guerre, il y a des barbus et des poilus.

ALEXANDRE Quand les allemands ont dépassé les frontières, ils devaient être morts de peur mais quand les cloches ont retenti ils ont du être fou de joie car la guerre sur la mer, la terre et dans l’air était terminées.

La guerre a été dure et j’ai perdu mon frère. J’étais quand même joyeux de retrouver ma famille.

LOUANE Aujourd’hui, les derniers coups de mitraillettes sont partis. Ça y est la guerre est finie ! Dans la rue, les trompettes de la fanfare sonnent sans cesse pour annoncer la fin de cette bataille.

Comment ça s’est passé.

Un soldat a tort et malheureusement, il touche la mort .

Enfin la guerre est terminée, je vais pouvoir aider ma femme.

L’ombre des bombes de cette guerre, prisonnière de la peur des longues heures.

J’ai fait la guerre, mais enfin c’est fini et je ne suis pas mort. Je vais pouvoir rentrer. Ma femme va etre fière de me revoir vivant.

Nous devons etre unis meme si nous sommes démunis.

J’espére que la guerre n’a pas été trop longue. Si elle l’a été très longue, Ma femme, mes enfants, l’air, la nourriture et la végétation m’ont manqué.

Il ya très longtemps quand j’étais enfant, mon père est parti, arme à la main. Il est parti sans revenir ainsi que mes frères.

Les combattants habitent dans les tranchées pendant la guerre.

 Tu me manques, je ne sais pluis qoui faire sans toi.

Je n’ai avalé que des pattes de grenouilles.

Je ne mange plus depuis 2 semaines.

La guerre a été lponguemais nous allons bientôt rentrer.

Nous avons été forts.

Voici les jeux de la guerre avec les soldats de plomb.

J’ai été invité à visiter les champs de bataille.

On m’a raconté que la guerre était terrible avec le gaz, l’odeur des corps que rats mangeaient les corps.

Allez, allez, allez soldat tir de suppression sur cette maison. Mitrailleuse en position feu !

Quand les Allemands ont dépassé les frontieres, ils devaient etre fous de peur. Mai quand les cloches ont retenti, ils ont du etre fous de joie car la guerre sur la mer, la terre et dans les airs était terminée .

Mon mari est mort, et soncorps a été mis dans une tombe et il se moque des bombes et se moque des vers.

A la première guerre mondiale, 172 000 hommes sont morts, plein de femmes ont refait leur vie avec un autre homme.

Aujoiurd’hui les derniers coups de mitraillettes sont partis . Ca y est la guerre est finie ! Dans la rue les trompettes de la fanfare sonnent sans cesse pour annoncer la fin de cette bataille.

Comment ça c’est passé ? Avez vous souffert ?

Bien sur qu’on a souffert. C’était très dur, mais on a gagné. Maintenant nous pouvons retrouver ns familles et surtout aider nos femmes.

On rentre ce soir revoir nos enfants et nos femmes, reprendre nos vies habituelles hip hip hip hourra.

Vivement ce soir !

Pendant la guerre mondiale de 14-18, il y a eu des batailles terrifiantes, tristes. Il y a les guerres de tranchées.

La guerre est terminée. Nous allons retrouver nos femmes , nos familles et leur dire : « Je suis blessé au bras, aidez moi et je vous aiderez.

On n’était pas préparé mais on a gagné.

En guerre les militaires ont bu la tasse comme s’ils étaient sur un gros bateau.

A la guerre on est armé et on a gagné,  ils nous ont cherché et ils nous ont trouvé.

Pendant la première guerre mondiale les femmes pleuraient leurs maris car ils étaient prisonniers dans le camp ennemi.

Petits soldats vous qui avaient fait la guerre, comment allez vous ?

Nous sommes très fatigués par cette guerre. Les femmes étaient malheureuses.

Les combattants ont fait la guerre pour sauver le pays.

Soldat! attaque en stratégie et fais attention !!!

Les poilus sont à la guerre, les poilus se battent.

On manque de nourriture.

Nous pouvons repartir à nos maisons et aider les autres et nos femmes.

Mes chers soldats après la souffrance place à la vie.

Arrêtez la guerre qui fait pleurer plein de femmes.

J’aurais bien voulu aller à la guerre pour tuer des gens. Je vois un fusil marron et noir.

Les soldats se battent pour nous sauver et non pour s’amuser.

Le ciel est bleu mais les soldats sont blessés.

La tristesse est bleue.

Le soldat était allé à la guerre même s’il n’avait pas envie.

La guerre est difficile mais je suis un soldat vaillant qui va combattre pour la France, je pense à toi.

L’homme apprend la guerre à ses enfants.

Mon cher époux parle moi de ta vie s’il te plaît.

Mes parents étaient tout larmoyant en m’écrivant cette lettre.

Ça doit être dur la mort qu’on garde dans sa tête, le manque d’air et la boue qui nous fait manquer d’hygiène et ma femme qui est au fond de mon cœur.

C’est de plus en plus dur d’être si loin de toi et à chaque fois je pense à toi. La tristesse m’envahit.

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