Pour la deuxième année consécutive, nous nous retrouvons dans ce petit village d’Arvieu au beau milieu de la France, au fin fond de l’Aveyron. Plus précisément à côté du lac de Pareloup. C’est un département voisin au Lot, là où nous avons grandi et où se situe notre atelier de vie et de création. Les paysages ne changent pas énormément mais il y a aussi ici de nombreuses particularités et des traditions bien spécifiques. Nous avions déjà des souvenirs plein la tête, puisque nous avions réalisé deux sessions de la sorte l’an passé, avec deux moments très forts. Lorsque nous arrivons nous avons eu le sentiment d’être parti la veille alors que nous avons passé une année assez chargée. C’est très fort comme sentiment et au fond une preuve qu’on se sent bien et qu’il y a des personnes que nous voulions voir, avec qui nous avons gardé des contacts et envie de revoir. Notre point de chute est très exactement le camping Campéole pour le camp CCAS. Qu’est ce que la CCAS ? C’est la Caisse Centrale d’Activités Sociales. Il y en a 69 en France et c’est eux qui gèrent les activités sociales des salariés des Industries électriques et gazières en France, principalement EDF et GDF et leurs filiales mais aussi les entreprises locales de distribution de gaz et d’électricité soit 158 entreprises. Depuis plus de 50 ans, la CCAS est au service des électriciens et gaziers. Elle s’efforce de promouvoir la place de l’humain dans la société et défend le droit aux vacances pour tous, l’accès aux loisirs, au sport, à la culture. Elle développe aussi des solutions nouvelles pour l’accès à la santé et à la restauration. Schématiquement c’est le comité d’entreprise des électriciens et gaziers en France. C’est donc entièrement dans notre dynamique et à fond dans notre démarche.

Vu que nous avions déjà fait ce genre de projet l’an passé dans le même camp, nous avons toujours énormément de mal à revenir à un même endroit surtout quand le projet s’était vraiment bien déroulé. Nous avons toujours peur d’être déçu. Nous avons le rôle sur ce projet d’être des intervenants « graffiti » et nous sommes en immersion dans une colonie de vacances. Tous les jeunes présents ont choisi soit notre activité soit la pêche. Le seul petit problème que nous rencontrons et qui s’est confirmé cette année c’est que dans le Catalogue CCAS qui a été créé en 1951, les cases dans lesquelles les jeunes s’inscrivent n’ont pas changé. Ils se sont donc préparés à faire des ateliers intitulés « La peinture dans tous ses états » avec des cours d’aquarelle, de fusain, ou de dessin… Ce qui est très très bien et enrichissant mais qui ne correspond néanmoins pas du tout aux activités que nous proposons.  Un courrier leur à tout de même était adressé en leur expliquant bien ce qui les attendait. Mais il y a tout de même une grosse différence lorsque l’on est en salle d’activités avec des crayons ou qu’on se retrouve avec des dizaines de pots de peinture en bas d’un mur d’une centaine de m². Voilà donc notre aventure. Où vous verrez que nous avons vécu un véritable feuilleton digne d’un début d’après midi sur la télévision française.

Tout comme l’an passé nous débutons ces activités sous la pluie. Nous nous retrouvons un lundi à midi à l’heure du déjeuner, disons qu’il est important de partir sur de bonnes bases. Puis vers 14h30 c’est parti. Nous nous retrouvons avec les filles et nous sentons que ça ne va pas être facile de suite et nous espérons qu’avec du temps l’équipe va s’impliquer de plus en plus. Dans un premier temps, pour la première après midi nous discutons beaucoup. Chacun se présente et nous essayons de faire un planning auquel nous pourrons nous éloigner un peu mais l’idée étant tout de même de suivre notre fil conducteur qui est la fresque principale. Depuis maintenant plus d’un an, nous avons une démarche bien particulière dans nos ateliers. L’idée n’est pas juste de faire des graffitis ou de remplir des zones mais bel et bien de comprendre toute une démarche et en plus de la forme d’y mettre un maximum de fond. Nous voulons que les jeunes réalisent un projet du début jusqu’à la fin. C’est à ce moment-là que nous gérons tous ensemble la thématique. Ici nous avons très naturellement choisit de parler de l’eau et plus particulièrement de la pluie. D’une première part parce que c’est sur le mur des sanitaires, douches et toilettes du camp mais aussi parce qu’il pleut beaucoup, et parce que nous nous sommes rencontrés sous la pluie. Les filles avaient déjà parlé de cette thématique avant même que nous en discutions ensemble. Pour la peinture abstraite, nous avons donc choisi de peindre dans des coloris bleu et turquoise pour l’eau et vert pour la nature. Pour le figuratif, nous prendrons une photo des filles sous la pluie avec une parka et pour les phrases nous demanderons aux gens dans la rue de nous donner des ressentis vis à vis de notre dynamique. Le mardi lorsque nous nous réveillons il pleut « à saut » comme dit Lilou, mais ça tombe super bien parce qu’on est dans la thématique. Nous nous munissons alors tous de nos plus belles tenues de pluie et nous dirigeons vers le lac de Pareloup collé à notre camping. Chaque fille va faire un passage devant Rémi et où on en fera une cinquantaine pour chacune. C’est assez drôle parce qu’il pleut énormément mais nos apprenties graffeuses n’ont pas assez d’eau dans les cheveux, elles prendront alors une douche sous la gouttière. Ensuite, afin d’annoncer le début du projet sur facebook, nous faisons une photo de groupe. L’idée est que nous fassions tous la gueule et des têtes de déprimés afin de refléter l’ambiance climatique. Pour cet exercice nous faisons plusieurs tests notamment certaines où nous avons les pieds dans l’eau dans le lac. Il pleut mais nous sommes tous très heureux. Nous revenons au camp et chacun va se sécher afin d’essayer de ne pas tomber malade. Puis nous nous mettrons tous devant l’ordinateur afin de choisir les photos. La première pour le post facebook n’est pas la plus compliquée. Une fois que nous avons tous choisi, nous en prenons une ou deux de chacune qui sera représentée sur le mur. Nous partons alors dans de grandes discussions. Il nous reste environ une dizaine de photos. Par la suite nous réalisons tous ensemble un dossier de presse que nous enverrons à toutes les presses locales. Ceci a payé car dès le lundi nous avons plein de coups de téléphones dont France 3 qui malheureusement n’a pas pu se déplacer mais c’est tout de même intéressé à notre dossier. La dépêche tant qu’à elle, est venue nous rencontrer et à réaliser un bel article d’une page complète dont nous étions tous très fiers. On a même fait la couverture. Ensuite, les deux étapes que nous devons faire avant de partir en week-end est de peindre le mur en blanc, tracer au rétroprojecteur après avoir fait la maquette et le choix de la photo tous ensemble. Le vendredi, qui est notre dernier jour pour cette semaine nous ferons un gros atelier de peinture abstraite. Nous avons en tout huit toiles de 1m par 1m. C’est assez drôle comment cet exercice ne plaît pas à tout le monde. Mais nous ressentons une certaine force pour chacun des tableaux. Ensuite elles trouveront toutes un titre à leur toile. Elles ont aussi réalisé trois autres œuvres en commun. Un exercice difficile car c’est toujours plus compliqué de se retrouver à plusieurs sur un même tableau. Puis de manière très constructive sans forcément que ce soit prévu, nous avons débattu pendant presque une heure sur la place de l’abstrait dans l’art et la peinture abstraite est-elle réalisable par tous ?

Ensuite après un long et court week-end nous nous retrouvons le lundi prêt à enchaîner neuf jours consécutifs de colo graff. Le lundi sera aussi le jour où nous commencerons la peinture du mur. Dans un premier temps, nous choisirons nos couleurs, ferons plein de mélanges afin d’être prêt pour la réalisation de notre fresque. Deux équipes se créent très naturellement. D’un côté Emma, Eloïse et Billie se retrouvent sur la partie abstraite et Lilou et Louise se concentreront sur le personnage. Chacune sait ce qu’elle doit faire. Elles alternent entre préparation du support avec mise en place de bâches ou scotchages des parties à camoufler. Puis pendant quasi trois jours nous restons bloqués sur ça. La fresque avance très bien et les filles sont au top dans le travail. Ensuite, le mercredi nous sommes tous partis au marché d’Arvieu afin d’aller récolter des phrases auprès de la population d’Arvieu. C’était un agréable moment conclu par un petit moment en terrasse de café. Après, nous devons préparer la conférence du soir. Pour cela nous faisons un petit exercice d’impro slam avec plein de mots et d’objets afin de prendre la parole en public et même devant les copains. C’était vraiment cool !!! Concernant la conférence, nous avons donné rendez-vous aux gens présents dans le camping afin de venir à notre rencontre. Malgré quelques petites tensions dans les préparatifs, nous nous retrouvons devant la salle d’activité du camp à 21h. Dans un premier temps les filles présentent le projet et elles ont été au top, beaucoup d’humour et d’assurance dans leurs propos. Par la suite, les gens venus nombreux les interrogent sur pas mal de choses et il y a eu une véritable interaction entre le public et elles. Ensuite nous parlons une petite heure sur notre parcours et nos projets. C’était une très belle soirée et ça permet de faire un lien entre nos jeunes colons et les autres personnes présentes sur le camp. Et nous avons vraiment senti qu’après cette intervention nous avons eu quelques personnes qui sont venues voir l’évolution de la fresque. Le jeudi nous avons soumis aux filles l’idée de réaliser une œuvre que toutes les cinq avec le peu de choses qu’elles ont acquis lors des ateliers. Nous nous rendons très vite compte que cet exercice est très difficile car elles ont du mal à cet instant précis à être soudées. Il y a certaines tensions qui se ressentent et qui se ressent fortement sur le résultat final. Le dimanche nous devons terminer la fresque et elles doivent nous présenter leur travail. Elles ne sont pas très fières et le lundi après une petite remise en question et beaucoup de pleurs, elles se sont réconciliées et d’elles-mêmes ont refait une peinture plus abstraite mais beaucoup plus cohérente, un immense bravo à elles.

Revenons au vendredi. Nous nous réveillons comme un jour normal sauf que ce soir là il va se passer pour nous un truc super cool et surtout un sentiment génial, celui d’avoir 14 ans. Durant toute l’après-midi avec les filles, nous avons préparé des dizaines et des dizaines de questions, quizz, qcm, blind test autour de la culture Hip Hop et un peu autour de nous les jeunes et des questions sur l’histoire Sismikazot. Vers 18h nous sommes quasi prêt et il faut maintenant transformer notre salle de repas en garage Hip Hop et surtout en salle de fast food que nous appellerons le Kiki Burger avec en annexe le Kiki Bar. Pendant que certains coupent les oignons, d’autres préparent les banderoles, les boissons, ou encore coupent les pains ou même les tomates ou préparent la salade. 19H et quinze minutes avant les hostilités nous partons tous dans nos tentes pour s’habiller dans la thématique du soir. Puis la soirée commence sur les chapeaux de roues. Nous nous mettons très rapidement dans l’ambiance. Et au menu du soir ce sera plutôt mal bouffe. Nous mangerons des américains, où chacun se sert, sandwich, steack haché, salade, tomate, oignons et en dessert nous dégusterons des donuts… Après le repas, nous faisons une petite pause avant de commencer la grande soirée. Nous avons formé deux équipes composées de jeunes colons, d’animateurs et même Isa la directrice participe. Notre groupe et nous deux sommes les jurys et maître de cérémonie de cette belle soirée. Ce fut un moment très fort et inoubliable. Les photos parlent d’elles-mêmes.

Le lendemain, nous ne nous réveillons pas trop tard et nous partons quelques heures pour Rodez. C’est à presque trois quart d’heure de route du camp et nous y allons afin de découvrir le musée Soulages. Nous avons beaucoup adoré ce moment. En plus l’exposition permanente accueille à cette période plusieurs œuvres de Picasso de manière temporaire. Nous avons découvert ce peintre hors du commun et une architecture très intéressante. Bref, c’était une belle bulle en dehors de la colonie. Et le midi afin de faire plaisir aux jeunes et de leur montrer qu’on n’est pas seulement des vieux cons, nous avons déjeuné dans un célèbre fast food américain qui fait une recette un peu plus importante que Le KIKI Burger. L’ambiance y est différente mais c’était vraiment cool. Ensuite nous sommes rentrés au camp et il nous reste cette courte après-midi et le dimanche pour finir la peinture. Le temps n’est pas beaucoup plus au rende- vous que les premiers jours où nous étions ici mais on arrive doucement à se mettre dans une bonne dynamique. Nos enceintes sont cassées et les quelques cd qui traînent dans notre voiture nous accompagneront durant cette fin de fresque. Nous avons tout de même trouvé du temps pour aller à la pêche et ça c’était extraordinaire. C’est une belle bulle où nous nous sommes réveillés le matin assez tôt et sommes partis en bateau avec Eddy puis revenus en fin de matinée au pied du mur afin de continuer notre fresque. Le dimanche au soir, nous terminons enfin la fresque. Les jeunes partent en randonnées et nous finalisons les petits détails. Au retour de leur randonnée, nous nous retrouvons tous en salle d’activité afin de leur diffuser un film réalisé par Banksy intitulé FAITES LE MUR. Certains jeunes ont adoré et nous avons débattu sur la place du street art dans les galeries et comment certains artistes peuvent-ils percer en peu de temps. Ce fut une soirée et un débat très intéressant. Le lundi après avoir eu une matinée assez mouvementée au niveau des sentiments de chacun, tout rentre dans l’ordre et préparons une inauguration digne de ce nom. Une cinquantaine de personnes sont venues découvrir notre travail, celui des filles et une très belle exposition. Par la suite, nous avons mangé autour d’un buffet froid. Puis le mardi ce sont les dernières heures de la colonie qui guident nos pas à tous. Les visages sont fermés. Les pêcheurs sont partis en vadrouille pour la journée et nous les reverrons plus. Nous nous échangeons les photos, rangeons et faisons des dernières parties de rigolades. C’est notre dernier repas le mardi midi et pas n’importe lequel.

Nous partons la tête haute, le sourire jusqu’aux oreilles avec une petite part de tristesse comme à chaque fin de projet. Nous avons parfois eu du mal à gérer certaines tensions et avons parfois été blessé par les filles mais au final nous sommes tous très heureux de ce projet. Lors du discours il y a eu des excuses en public et ce fut super fort !!! Nous remercions toutes les cinq de nous avoir fait confiance. On vous souhaite plein de bonheur et de chances dans votre vie future. On espère que vous garderez un bon souvenir de cette colonie et de tous les moments passés avec nous. Nous on vous porte haut dans notre cœur et on est vraiment super fiers de vous cinq. Vous nous avez donné un peu de fil à retorde mais maintenant que nous avons tous les sept tordu ce fil nous pouvons être heureux de ce projet. On garde contact si vous le désirez et vous resterez gravé à jamais dans nos têtes et dans l’histoire Sismikazot. On vous fait alors une très grosse dédicace et cette peinture c’est la nôtre. Merci à vous et bon courage pour la suite.

Etant donné que c’est l’heure des remerciements, nous tenons à faire un immense merci à Isabelle, Isa aka Dj Kikisa qui est la directrice de cette colonie. Professeur de mathématiques dans la vraie vie, elle fait ça de ces étés. Nous imaginons que tu es forte avec avec les chiffres, nous te remercions alors un milliard de fois pour tout ce que tu as fait pour nous. On a hâte de venir découvrir ton lycée et ta belle ville du nord. On compte sur toi un de ces quatre pour venir chez nous et on se revoit vite en août et ça c’est plutôt cool.

Grosses pensées aux quatre animateurs, Joan et Arno qu’on avait déjà rencontré l’an passé et Rose-Anne et Mehdi les deux nouveaux. Ça n’a pas toujours été facile puis nous nous rendons tous compte que ce n’est pas facile de travailler en sur effectif. Mais on a quand même beaucoup rigolé et passé de supers moments. Arno, on est super fan et super heureux que ce soit toi qui soit venu avec nous pour visiter le musée Soulages et d’autant plus heureux que tu aies autant kiffé. Rose Anne on sait pas si c’est la peine de le rappeler mais extraordinaire ta tenue Hip Hop !!! Génial. Ton sourire constant et ta positivité est une force. Bravo. Joan, monsieur le docteur de la colo, toujours le sourire et sa boîte à pharmacie sur lui. Nous espérons que tu arriveras à tes fins et trouver le métier que tu désires. Et un gros gros big up Mehdi aussi. Parfois jeune en plus d’être animateur, nous avons appris à te connaître au fil des jours et nous sommes très heureux que notre chemin ait un jour croisé le tien. Merci sincèrement à vous quatre vous allez aussi nous manquer.

Merci à la CCAS pour avoir financé ce projet et mener ce genre d’activités, à Franck, Tony, Séverine…

Merci au camp CCAS / Campéole, Alex le big boss, Corinne et Fred le technicien !!! Merci pour les cafés, merci aussi d’avoir joué le jeu pour toutes les actions que nous avons proposé… Nous ne savons pas encore combien de temps vous bosserez ici mais prenez soin de notre fresque au maximum et continuez de dynamiser ce lieu. Il ne faut pas que la pluie vous arrête, ni le froid quand il est présent car le soleil est bel et bien au top dans cette région quand il est présent. On vous dit à dans quelques jours pour la deuxième saison.

Monsieur le maire d’Arvieu et toute sa famille, tous les habitants de la commune qui ont joué le jeu et qui nous ont réservé un super accueil. Tous les gens qui était en vacances dans le camping et qui ont participé à nos activités

Gros big up comme on dit chez nous à Eddy, l’intervenant pêche mais aussi et surtout une bête de personne, intéressante, cultivée et blindée d’humour. On revient en août et ça va pas être pour vendre des brins de muguet comme il dit Thomas. Déjà hâte d’être sur le bateau à faire des lancers qui méritent d’attraper du poisson comme tu dis.

Big up à tous nos jeunes… Thomas,  Manu, Thimoté, Clément, Pierre, et pour les cinq filles que nous avons eu à nos côtés. Eloïse, Louise, Emma, Billie et Lilou….

Voici les phrases qui ont été récoltées sur le marché et qui ont nourri une partie de notre fresque…

J’aime bien me promener sous la pluie sans rien sur la tête.

L’odeur de la pluie.

En robe sous la pluie, je suis heureuse.

Ça me fait penser à « Singing in the rain »

On avait fait une randonnée et en rentrant vu qu’il pleuvait, on était trempé. Le problème, c’est que les douches du gite ne fonctionnaient pas et le comble c’est que le village s’appelait DOUCHE

La pluie c’est la vie sans ça y a rien

On peut vivre un mois sans manger mais sans eau on  n’est rien

S’éclabousser !

Moi j’aime pas la pluie, ça me fait friser les cheveux

ça sert à faire pousser les choses

Orage

Tristesse quand on regarde par la fenêtre

Danser sous l’eau

C’est la vie ! Au Mali on essaye de leur envoyer de l’eau potable pour qu’ils puissent boire, et nous, on tire la chasse d’eau avec.

L’eau c’est le lac, la détente .

Chaque petite goutte d’eau est importante

La fraîcheur

La pluie nous fait penser à chez nous.

La verdure

La pluie c’est la richesse

Elle devrait être prise comme un bienfait

La pluie, avec le vent peut apporter des surprises

Quand elle est en colère ça fait des glaçons et quand elle est douce, des flocons

La pluie ça lave

Quand j’étais enfant j’adorai courir sous la pluie, je me sentais invincible et mon rire ricochait sur les montagnes

seule dans mon lit, la pluie éclairée par la foudre me fait trembler au plus profond de moi.

J’aime l’odeur de la pluie qui se dépose sur le bitume

La tristesse, le désespoir, la mélancolie, la liberté, la vérité

La pluie te rappelle à quel point le désespoir t’entoure

Il a plu beaucoup sur une foire le 22 Mai 2016, des parasols qui s’envolent

La pluie mouille, rafraîchie

Aprés la Pluie, le beau temps

Il y a des pluies froides, il y a des pluies chaudes

La pluie ça peut faire des dégâts, on ne change pas des rivières d’un coup, la nature reprend sa place

La pluie c’est bien pour l’agriculture

Les nuages

Un chapeau casse la goutte de pluie

les escargots, champignons, tristesses, automne, sons, larmes, Mauvais chiffres d’affaires

La mélancolie, un jour de marché où il a beaucoup plu et que c’était l’enfer

Eolienne

La fin des vacances, le Nord

Quand j’étais petite, il avait tellement plu que devant chez moi c’était un ruisseau

La tristesse, le mauvais temps, quand on est parti ramasser des escargots

Mauvais temps

J’adore la pluie, je sors dehors en tee-shirt je chante, je trouve ça très reposant

L’eau est la plus belle forme de magie avec l’amour

La pluie révèle ce qu’elle touche

La pluie rend heureux comme elle peut blesser selon les personnes et l’endroit

La pluie est un état de l’eau important pour notre existence

La pluie est comme un torrent de larmes qui s’abat sur la terre

Dans le temps quand il y avait mauvais temps on sonnait les cloches, ça éloignait les nuages

ça mouille, j’avais joué sous la pluie et quand je suis rentrée j’étais toute mouillée et ma mère m’a séchée

La pluie qui tombe quand il fait l’orage, j’aime bien la pluie parce que quand il y a du soleil, il y a un arc en ciel

Fraîcheur, arrosage, morosité

ça peut faire du bien quand on arrose les plantes, on peut faire un jeu de société, un feu de bois

J’aime bien la pluie quand c’est un peu

L’orage, les éclairs, les oiseaux chantent davantage, l’eau ruisselle sur la route la pluie elle chante

quand elle tombe sur les feuilles, sur les tuile. La pluie, c’est aussi de la musique la pluie c’est pas que du négatif

Les temps orageux font ressortir les couleurs

Nord, Bretagne, Angleterre, les colonies de Vacances à Arvieu

Et nous avons quand même demandé aux pêcheurs ce qu’ils ont pensé du graff et de tous les moments passés ensemble ainsi que les animateurs, intervenants ou directrice :

Thomas : « C’était trop bien la soirée, la plus belle soirée de toutes les colos que j’ai fait. Les filles étaient géniales. Je ne suis pas venu faire du graff et j’ai pu en faire c’était trop bien. »

Manu : « Le graff c’est la vie. »

Pierre : « J’ai adoré coller du scotch. J’ai eu la chance de participer à la battle, c’était génial. »

Rose-Anne :« Paul et Rémi, je peux aussi dire que sans vous et votre force, la colo n’aurait pas eu la même décor. Le rire repousse l’ennui merci je me plongerai dans votre livre et tous ces espaces abandonnés dans le train du retour. J’ai des projets en tête pour ma barre d’immeuble et mon quartier. Peut-être que je créerais l’occasion de vous y recroiser. Demain, c’est loin mais …En vrai la vie va vite .. ! Bonnes retrouvailles avec vos amours, et bonne continuation pour vos projets qu’ils soient toujours menés avec passion. Rose-Annement.      Adieu Arvieu <3 »

Timothée : « C’était pas mal, c’était bien !!! »

Mehdi : « Merci à vous les gars de nous avoir transmis votre passion mais surtout merci pour vos valeurs humaines . Partis de rien on arrive à tout, respect pour le taff et pour le parcours effectué !

Restez les mêmes , ne changez rien, l’art de rue est le plus beau. »

Clément : « C’est le résultat qui compte et il est pas mal. Les graffeurs sont là pour graffer et pas pour taguer. »

Baptiste : « J’ai bien aimé vous regarder. Vous avez fait du beau travail. »

Eddy, intervenant pêche : «  Quand on ne connaît pas le graff on imagine tout le contraire de ce que cet art représente. »

Un petit mot de la directrice :  « jour après jour les jeunes ont évolué à travers différents ateliers riches en technique, savoir faire. Les différents projets se montent pour aboutir à une fresque et une expo des tableaux abstraits. Le KiKi Burger restera une soirée inoubliable dans nos mémoires !!!  Merci Paul et Rémi pour votre investissement et votre patience avec les jeunes, ce n’était pas tous les jours facile. »

Joan : « Paul et Rémi ravivent les passions tout en créant une atmosphère propice à la rencontre et au partage. Leur humour transforme l’ordinaire en fantastique tout en esquissant une vision du monde qui demeure avant tout lucide. Il est inconcevable de ne pas reconnaître en eux la force qui les anime. Un grand merci à vous deux ! »

Et pour finir un petit mot des filles :

« Merci Paul et Rémi de m’avoir fait découvrir un domaine de l’art auquel je ne me serais sûrement jamais intéressée sans vous. J’ai adoré et c’est grâce à vous. J’ai passé un super séjour avec vous, et malgré qu’il y ai eu des hauts et des bas, la bonne humeur a toujours pris le dessus sur les petites prises de tête. Merci. Louise 🙂 »

« Je ne m’attendais vraiment pas à une colo graff, j’avais pris la voie de la facilité, je m’étais engagée dans une activité de peinture . En apprenant que c’était une fresque immense qu’on allait faire ensemble j’ai eu peur, je ne m’en sentait vraiment pas capable. Mais j’avais envie de la faire, physiquement j’ai fait de mon mieux. Je l’ai fait avec toute l’équipe et c’est une expérience inoubliable qui me permettra de toujours croire aux choses difficiles. C’est une preuve que rien n’est impossible, que je pourrai affronter l’avenir quelque soit la taille des difficultés. Grâce à vous je n’ai plus peur d’avancer, avec ou sans ma maladie. J’ai passé de supers moments à vos côtés. Billie »

« Paul et Rémi,je vous remercie pour cette super colo en votre compagnie, j’ai appris pleins de nouvelles choses et j’ai passé des bons moments. Vous êtes des personnes géniales ! Merci pour tout, Emma. »

« Merci à Paul, Rémi, les animateurs et Isa pour ma dernière colo 15 / 17 c’était géniale !!!!  Je vous aime, merci !! Bisous. Lilou. »

« Quand je suis arrivée à la colo, j’étais un peu sceptique à l’idée de tomber sur du graffiti. Et puis, une fois la machine en route, on s’y fait ! Le graff est une technique que je ne connaissais pas. En m’initiant à cet art, je découvrais une part de moi que je ne connaissais pas. Grâce à Rémi et Paul, j’ai appris à manier la bombe – mieux qu’un délinquant de rue – et maintenant, cela me donne envie de continuer… J’ai aussi appris à peindre de l’abstrait, et j’ai découvert que j’adorais ça ! Je les remercie pour leur aide et leurs blagues quotidiennes, Sismikazot sont vraiment des artistes peu commun ! Eloïse »

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