Après une belle et longue semaine dans le quartier des Grésilles dans la somptueuse ville de Dijon, nous voici maintenant dans la cité de l’Oly situé entre les villes de Montgeron et Vigneux sur Seine dans le 91. Nous gardons le cap et restons alors dans ces zones dîtes « sensibles ». Avec un peu de recul, « sensible » c’est exactement le mot qui désigne ce que l’on vit dans ces quartiers. Nous croisons à longueur de journée des gens sensibles et ce que l’on reçoit de la part de tous c’est une énorme dose de sensibilité, de sentiments sincères, des sourires vrais et une poésie quotidienne. Nous sommes très heureux et très fiers de vous présenter cette nouvelle escapade remplie d’échanges, d’excellents moments de vie, des doutes mais surtout une belle victoire qui restera gravée à jamais dans nos cœurs.

Nous avons, ici, travaillé aux côtés de l’Espace Jeunesse de l’Oly et en partenariat constant avec les enfants, les jeunes et les moins jeunes du quartier. Nous étions tous les jours sur le terrain et même s’il y a eu des moments très durs mentalement et physiquement, la magie de chaque instant et le quotidien a fait son job. Il y a eu un sentiment de confiance qui s’est installé et aujourd’hui, nous repartons le cœur gonflé à bloc et nous savons très bien que nous trouverons ici toujours une porte ouverte ou fracturée, une personne pour discuter, échanger des problèmes du monde, du fait divers qui s’est passé la veille dans la cité voisine, partager un plat, boire un thé, refaire la France ou le match de la veille, sentir des produits locaux sans oser les goûter de peur de déranger ou perdre la tête. Maintenant il y a une part de nous, où nous sommes un peu d’ici. C’est aussi notre vie de vagabond, avoir un petit de nous un peu partout.

Nous vous souhaitons une belle découverte de ce projet au travers de l’album photos ci-dessus ou les quelques mots ou témoignages présents ci-après.

Nous parlons avec tout le monde par politesse mais aussi et surtout par soif de partages et de découvertes. Les sourires crispés s’esquissent sur les visages d’anges. Ici, tous les accents se mélangent à ne plus rien comprendre et ne plus savoir qui vient d’où. Les bruits de fond peuvent s’apparenter à une vieille radio bloquée entre deux stations. Ce qui est vrai en banlieue, c’est qu’il y a des codes propres à la banlieue. Le grand rappeur Fianso a dit «  La banlieue influence Paris, Paris influence le monde… » C’est beau et fort. On s’en rend vite compte. Ici, ça vit, ça transpire. Chaque personne parle sans filtre. Et peut-être que si certains sont méfiants, c’est que l’homme est un loup pour l’homme. Ici, le soleil est dans le cœur. Beaucoup de gens de la cité comparent celle-ci à un village. En tant que campagnard, pur produit de province et du terroir, nous comprenons très vite la comparaison. Si l’on analyse, il y a vraiment de tous types de gens, ici, comme chez nous dans un village. Les mamans font la cuisine en attendant de pied ferme que leurs enfants rentrent de l’école. Ces mêmes enfants, qui peuvent parfois faire croire qu’ils ont fini leurs devoirs pour aller faire un match de foot,  seront stoppés par la tombée de la nuit ou la fatigue. Les enfants sont tous hyper actifs. Les darons rentrent tard du travail au chantier, certains se tuent la santé dans des bars malfamés peut être parce qu’ils ne croient plus en l’avenir ou parce que les réunions entre potes autour d’un verre ont pris le dessus et s’éternisent pour toute une vie. Il y a des gens intelligents, cultivés. Il y a ici, toutes les couleurs, toutes les religions. Il y a une poignée de gamins qui ne croie plus en rien sauf à l’instant présent, ils font parfois des conneries qu’ils regrettent plus tard. On croise des jeunes mamans qui apprennent sur le vif, des vielles bagnoles et des grosses caisses, tout de même beaucoup de Clio et de Twingo. Il y a des familles nombreuses mais surtout de nombreuses familles. Comparé à notre campagne, il y a peut être un peu plus de béton mais on apprécie tout de même les paysages magnifiques et les points de vue à couper le souffle. Ici, on se sert la main dès qu’on se voit, et on se regarde toujours dans les yeux. Tout le monde se connaît ou connaît tout le monde, au moins un membre de la famille d’un membre de ta famille. Les bandes de potes pourraient constituer une équipe de foot, avec le coach et les remplaçants bien sûr.  Certaines équipes comptent aussi les supporters dans leurs rangs. Il y a bien sûr quelques hooligans dans le lot pour mettre un peu de piments et d’épices. N’oublions qu’il y a toutes les cultures représentées ici. Les rues se croisent et les bâtiments s’entassent comme des Lego sans couleur. Les rats et les cafards font partis du décor. Ils trainent dans les caves comme certains jeunes qui s’aménagent des maisons secondaires avec les moyens du bord et les chaises de jardin du contribuable. Les mamans sont toujours disponibles pour rendre service, discuter, rigoler, préparer des quiches, du riz, du poulet ou du couscous une quinzaine de personnes. On voit toujours les choses en grand ici comme le cœur de tous les gens que l’on a croisé. Les personnes âgées sont méfiantes mais au fond  elles ont aussi un cœur grand comme le bâtiment 12. On sent parfois les gens peinés par la tristesse de la réalité mais ce n’est pas ça qui ressort en premier. Chaque moment de la journée a son atmosphère propre à elle. Chaque instant de la journée ou de la nuit provoque un plaisir particulier. Les pigeons et les corbeaux sont là avant les premiers levés. Ils s’accordent même une petite danse sur les passages cloutés avant de s’envoler le plus haut possible lorsqu’une voiture arrive sur l’avenue principale. Parfois les encombrants s’entassent au pied des lampadaires éteints pour toujours au bien vouloir de certains qui préfèrent voir leurs nuits ensoleillées par la lune.  Ici, il y a vraiment toutes les couleurs sur les gens et dans le décor. Certains jeunes fument des substances aromatiques pour oublier la longueur des journées pendant que d’autres regardent les  aiguilles trotter sur la pendule de leur travail. Beaucoup d’enfants sont au collège ou au lycée espérant ne grandir avec aucune des deux possibilités dictées auparavant. Il y a vraiment une ambiance que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Les Twingos et les Clios décorent la cité et il y a plus de ces deux modèles ici que dans tous les parcs automobiles de France réunis. Et, nous avons une chance énorme que nous tenons à souligner, c’est la période à laquelle nous intervenons : l’automne, cette saison que nous connaissons bien dans nos villages et nos campagnes. Nous sommes ici, parfois nous pensons à ces après-midi passés à marcher sur des sols remplis de feuilles dans les forêts de chênes ou de châtaigniers dans le Lot. Mais nous n’avions pas encore porté un grand intérêt et l’occasion de découvrir l’automne dans une cité. Nous vous le conseillons à tous. Déjà, il y a deux semaines, nous avons pris une bonne claque aux Grésilles à Dijon et encore plus aujourd’hui à l’Oly. Les arbres de toutes les couleurs habillent le quartier et le contraste avec les bâtiments fades ou pastel est merveilleux. Toutes ses teintes sont réunies dans un seul et même endroit. Lorsque nous montons à la nacelle, c’est un nouveau paysage qui s’offre à nos yeux et qui se dessine dans le ciel. Au loin, nous distinguons même la tour Eiffel symbole connu dans le monde entier. La vérité : ça fout le vertige, encore plus que d’habitude. Nous avons l’impression d’être sur le toit de l’univers. Nous nous sentons alors privilégiés et nous nous disons que nous avons une chance énorme d’être ici. Notre métier et notre parcours nous aurons menés dans des sphères chaque fois différentes. C’est certainement toutes ces choses qui nous font grandir un petit peu à chaque fois.

Au fil des jours, nous prenons conscience de la chance que nous avons d’être ici. Nous nous disons, comme à chaque fois, nous allons avoir un petit pincement au cœur de laisser tout ça derrière nous. Si on avait des pouvoirs magiques on prendrait tous les gens qui veulent sortir prendre l’air et on les amènerait avec nous quelques instants pour voir autre chose. Si nous avions encore plus de force, nous aimerions changer le monde, stopper les inégalités et que chacun accepte les différences de l’autre. Nous aimerions tant qu’il n’y ait plus de vice, plus aucunes mauvaises pensées et que tout le monde soit bon. Dans une utopie très lointaine et malheureusement impossible, notre souhait le plus cher que nous ayons tous les yeux ouverts que nous enlèvons parfois de nos clichés qui nous collent à la peau et surtout être et rester positif.

Vous pourrez le ressentir à travers les photos, nos ressentis ou ceux des jeunes, nous vivons des trucs de fous. Le but d’écrire et d’essayer de retranscrire ce que nous avons vécu, partager notre expérience, sert à s’ouvrir et montrer de manière simple qu’il y a du positif partout.

Nous étions ici épaulés d’une structure jeune, de dix jeunes talentueux, d’une coordinatrice pleine d’envie et d’idéaux, d’animateurs et de tout un quartier qui nous a suivi dans notre démarche. La vérité est que si nous sommes arrivés au bout de cette aventure c’est grâce à tous. Nos jeunes ont été porte parole de leur cité pendant dix jours mais la vérité c’est que tout le monde est allé dans le même sens. Il y a eu des dizaines de problèmes en amont et au début du projet mais nous y avons cru et la force de chacun, nous a aidé à garder la tête haute et ne pas baisser les bras.

C’est en parti pour tout ça, qu’après être allés auprès de centaines d’habitants, après leur avoir posé des questions et avoir fait le tri dans leurs réponses, nous avons appelé cette fresque : LA PLUS BELLE VICTOIRE DE MA VIE…

Aux côtés de dix jeunes du quartier, nous avons comme à chaque fois fait un « vis ma vie de « Sismikazot ». Au travers de plein d’ateliers et de moments de vie, nous avons montré aux jeunes que vivre de sa passion, c’est génial mais qu’il y a des compromis à faire, beaucoup d’investissements et que les piliers importants sont l’entraide, l’amitié, la rage, la concentration et toujours redoubler d’efforts. C’est pour cela que lors de divers moments, nous essayons de leur donner des clés et faire des bilans constamment sur la société ou sur nos vies d’artistes. On a fait du théâtre, de la peinture abstraite, du graffiti, de l’écriture, de la comptabilité, de la photo. On prit la parole en public lors d’une conférence devant les habitants du quartier ou encore lors des discours de fin devant beaucoup de gens et même les maires des communes de Vigneux et Montgeron. Et pour qu’il y ait une trace de tout ça dans le quartier, nous avons réalisé une grande fresque au cœur de la cité. Tout ça nous l’avons réalisé en dix jours. Nous sommes tellement fiers et heureux de notre équipe.

D’ailleurs, lors d’atelier d’écriture, nous avons longuement travaillé avec nos jeunes, essayé de leur donner quelques clés et décrire le plus de choses possibles. Nous nous sommes alors intéressés au texte de Boris Vian « Je ne voudrais pas crever… » Et nous avons tous essayé de décrire ces choses que nous aimerions faire avant de mourir, ces dizaines d’instants, de moments que nous aimerions vivre une dernière fois… Nous avons été vite très émus et très touchés par ces dizaines de phrases de nos jeunes. D’habitude, de peur de lasser le lecteur et d’avoir un texte trop long, nous ne le faisons pas mais cette fois, nous nous sommes dit que ça pourrait être bien d’en partager quelques unes avec vous…

« Je ne voudrais pas mourir avant d’avoir des enfants, et avant de les voir grandir. Je ne voudrais pas mourir avant mes parents pour ne pas les laisser souffrir. » Y

« Je ne voudrais pas crever avant de repartir au Mali, revoir une toute dernière fois ma famille. Le village me manque terriblement. Je ne voudrais pas mourir avant d’avoir fondé  une famille et d’avoir ma propre maison. Je ne voudrais pas mourir avant d’avoir vu une dernière fois mon amie Zara. Elle est tellement gentille. Je ne voudrais pas crever avant de voir une dernière fois Paul et Rémi, une dernière fois dans toute ma vie. J’aimerais nager avec les dauphins avant de mourir. Je voudrais aller au restaurant avec toute ma famille. Je voudrais pas crever avant de faire un gros câlin à ma mère, aussi ma grand mère, mon père, mes frères et sœurs et toute ma famille. » D

« Je ne voudrais pas crever avant de devenir grande, faire mon travail, voir dans dix ans comment je serais, avec qui je continuerais ma vie, et voir ma famille évoluer. Visiter les pays où je voudrais aller, repartir au moins une fois mon pays d’origine et tout visiter. Je ne voudrais pas crever avant de retourner au restaurant avec ma famille, mangé, rigolé, discuter. J’aimerais refaire une soirée pyjama avec ma meilleure amie, passer du temps entre mère et fille, me voir avec ma jumelle dans dix ans en train de souffler les bougies toutes les deux. » S

« Je ne voudrais pas mourir avant de voir ma famille, pouvoir voir tout le monde une dernière fois, regarder une dernière fois la lumière du soleil, pouvoir voir le ciel bleu comme l’océan qui restera à tout jamais dans mon âme et dans mes pensées. » K

« Je ne voudrais pas crever avant d’avoir voyagé dans le monde entier, avant d’avoir amené mes parents à la Mecque. Je ne voudrais pas partir avant d’avoir fait tous les manèges du Parc Astérix et même ceux de Disneyland Paris. Je ne voudrais pas aller au ciel avant d’être allé au moins une fois au Futuroscope, avant d’avoir vu une dernière fois mon grand père, acheter la voiture de mes rêves ou voyager dans une classe business, être allé une dernière fois au bled et surtout je ne voudrais pas crever avant d’être devenu avocat. » S

Je ne voudrais pas crever avant d’avoir vu une dernière fois toute ma famille. J’aimerais voir une dernière fois ma grand mère qui est seule, j’aimerais la voir, passer du temps avec et lui dire que je l’aime, ainsi qu’à ma famille. Je les aime de tout mon cœur. Dire au revoir à mes amis une dernière fois. J’aimerais aller dans les pays étrangers, voir le monde entier et jouer une dernière fois à la Play, à Fifa 20 et à GTA. » A

« Je ne voudrais pas crever avant de sentir en moi le stress de la responsabilité vraie, avant d’avoir été fatiguée et d’avoir les cheveux secs et blancs à cause de mes enfants. Avant d’avoir écouté tout le rap français, avant d’avoir appris à jouer du piano comme tous les grands artistes de l’époque. Je ne veux pas quitter ce monde sans avoir prié au moins une dernière fois, ou sans avoir la fierté d’élever mes enfants et avant qu’ils n’aient trouvés leurs chemins. Je veux les voir progresser, grandir et vivre. Je veux avoir des enfants. Deux ou trois, mais ça on verra. Je veux partir en voyage et découvrir le plus de cultures, de plats et de pays possibles, voir le plus d’animaux le plus de fleurs. Je veux apprendre le plus de langues possibles et m’engager à chaque fois à revenir. Revenir si dieu m’accorde ce privilège. J’aimerais vivre de mes passions, vivre bien et aider les autres. Faire partir des gens qui ont réussi pour faire avancer le monde. J’aimerais rencontrer des gens qui réussissent parce que c’est d’eux que l’on tire les leçons. J’aimerais vivre heureuse, être une femme libre. Je veux apprendre aux autres, défendre les gens devant les mensonges, la haine et l’injustice. J’aimerais oser ce que je n’ai jamais osé. Écouter le passé des hommes et des femmes qui ont le plus vécu, repasser toujours pas le lieu où j’ai grandi à l’Oly, voir si la jeunesse de plus tard est différente de la mienne. J’aimerais parler à mes parents, manger une dernière fois un bon plat de ma mère, regarder en face mon père pour qu’il soit fier, lui montrer ma réussite. Voir une dernière fois la Tunisie. Je souhaiterais sentir encore et encore les mains chaudes, douces et fripées de ma grand mère, dire à un de mes grands pères qu’il n’a pas été assez présent, dire au père de mon père : merci de m’avoir crié dessus et de m’avoir fait mûrir. J’aimerais revoir mon frère et l’encourager une dernière fois, lui dire que je l’aime et que je l’ai toujours aimé. Je veux revoir ma sœur et lui dire de ne pas se laisser faire, les hommes sont souvent mauvais. Je voudrais dire au monde entier que dieu pardonne tout et qu’il n’est pas trop tard pour changer. Sentir une dernière fois le soleil sur ma peau crier que la vie est trop courte. Toucher une dernière fois un ballon, passer une dernière nuit avec ma famille. J’aimerais que l’on me raconte une dernière fois ma vie entière pour que les souvenirs s’enchaînent et reviennent à mon esprit. Parler à un imam pour me confesser. Parler aux racistes, leur dire que je vais mourir un jour mais que je suis française avant d’être arabe et que malheureusement pour eux j’aurais toujours du sang arabe. J’ai encore beaucoup à demander, mais si on m’offre déjà ça ce sera assez. Pour finir, me dire que j’ai été quelqu’un de presque bien  et j’ai fait au mieux pour essayer de changer. Je me suis toujours remis en question. Enfin j’aimerais rigoler une dernière fois avec mes meilleures amies. » M

« Je ne voudrais pas crever avant de partir en Chine voir la grande muraille, partir dans mon pays pour aller voir ma famille et mes proches. Avant de mourir je voudrais aider ma famille, mes amis et les rendre heureux… » R

« Je ne voudrais pas crever avant d’avoir fait plaisir à mes parents, de voir les sourires de ma mère, de mon père et de mes sœurs. Je ne voudrais pas crever avant d’avoir pu faire le tour de tous les pays que je voulais visiter quand j’étais petit. Je me suis promis de partir pour le Japon avec un ami ou ma copine. Je ne voudrais pas crever avant d’avoir pu montrer à mon ami que je suis plus fort que lui au basket en le battant en 1 contre 1. Je ne voudrais pas crever avant d’avoir vu une aurore boréale, ces reflets magnifiques dans le ciel. On dirait des feux d’artifices silencieux et apaisants. Je ne voudrais pas mourir avant d’avoir rendu heureux toutes les personnes qui me sont chères. Ce serait pour moi une victoire personnelle. Après toutes choses réalisées, je pourrais m’en aller l’esprit libre et apaisé. » S

Nous sommes aussi allés à la rencontre des gens, des habitants avec des questions autour de l’amitié, de la solidarité et de l’entraide.

Voici les questions que nous avons posé :

  • Question 1 : Est ce que la solidarité, le soutien sont des valeurs chères à vos yeux ? Pourquoi ? L’entraide se limite-t-elle pour vous à vos familles ou vos proches ? Racontez. Ces valeurs sont elles particulièrement fortes dans le quartier de l’Oly ? Développez.
  • Question 2 : Quelle a été votre plus belle victoire de vie à plusieurs (Amis, Famille, Travail, Equipe…) Racontez nous et développez. Bouffez  le monde, déplacez des montagnes. La force d’une amitié nous pousse-t-elle à aller plus loin ? Racontez nous des histoires personnelles ou des anecdotes.

Voici alors en vrac quelques réponses que nous avons eues. Certaines ou certains groupes de mots auraient pu être le titre de cette fresque…

Je ne savais pas faire mes lacets et ma meilleure amie m’a appris./ Nous avions fait de la patinoire ensemble./ L’amitié pousse à aller très loin./ Il faut aider les autres./ Une amitié sincère./ La solidarité et le soutien sont des valeurs importantes dans la vie de tous les jours. Sans ça on meurt./ Il faut aider tout le monde./ Avec ce que l’on a et chacun avec nos moyens./ On voulait réaliser notre rêve avec mon ami du collège./ Nous voulions avoir notre entreprise. Un jour nous y arriverons./ Dans cette société, nous avons besoin des uns, des autres. L’entraide ne se limite pas qu’à la famille ou à nos proches./ C’est bien de s’aider mutuellement./ Pour moi, c’est quand on est parti avec toute ma famille et la famille de ma meilleure amie. C’était le meilleur jour de ma vie./ Nous n’aurions jamais fait ça seul./ Donner malgré nos difficultés./ Donner la chance de vivre./ Donner sans rien attendre en retour./ Recevoir un sourire./ Tourner ces yeux pour voir les autres personnes qui nous entourent./ J’aimerais que personne ne juge personne./ La force de me battre./ Cette triste réalité./ Quand j’aide je n’attends rien en retour parce que je le fais avec plaisir, passion et de tout mon cœur./ Bouffer le monde, déplacer des montagnes, la force d’une amitié…/ Si on ne fait rien ensemble, on avance pas./ L’entraide c’est pour tout le monde./ La plus belle victoire de ma vie, c’est lorsque mon ami s’est battu et à gagner./ Pour moi c’est important de s’écouter./ Ma plus belle victoire c’est ma famille./ Mes seuls amis sont ma famille./ La solidarité est importante./ Elle ne se limite pas qu’à la famille./ La force d’une amitié est très puissante./ Nous sommes tous humains./ C’est important d’être solidaire. L’entraide doit être le plus large possible./ L’amitié nous pousse à aller plus loin mais seulement avec des personnes de confiance./ Aider tout le monde./ Ne pas faire de différences./ J’aiderais toujours tout le monde./ J’aide tout le monde et ça me fait du bien./ Ma plus belle victoire c’est l’argent./ C’est très important de rassembler tout le monde./ L’entraide se limite à la famille et les  proches car c’est eux qui nous soutiennent./ A mes yeux tout le monde s’entraide./ L’humanité est remplie de diversité et de gens différents. On avance ensemble malgré nos différences. On a besoin de tout le monde./ On ne peut pas avancer seul. En société, nous avons besoin les uns des autres./ Ma plus belle victoire, c’était quand on était au terrain de basket avec mes potes, mes potes qui ne l’étaient pas encore. C’était la première fois que je jouais au basket avec des personnes que je ne connaissais pas. C’était si fluide./ Le mariage de mon frère après une promesse faite à ma mère./ Les actions menées pour et par le quartier./ Tout est possible quand on l’a décidé./ L’Oly est un village Gaulois comme le village d’Astérix. Ici la solidarité est forte./ Mes enfants sont ma plus belle victoire. Ça a changé ma vie./ La solidarité est très importante. On grandit tous les jours./ L’entraide existe avec tout le monde./ Réunir un maximum de gens./ J’aide mes amis. Je déteste les bagarres./ Les préjugés bloquent l’entraide et la solidarité./ Il faut s’aider, soutenir les habitants de son quartier./ C’est important d’aider ces proches et même les autres personnes./ C’est devenu ma meilleure amie./ La solidarité est une chose très importante dans la vie réelle./

Nous sommes une fois de plus extrêmement ravis et surpris de cette aventure. Nous sommes heureux de nous être laissés portés par les journées et surtout de ne pas avoir baissé les bras malgré la fatigue, la pression et tout le stress engendré. Nous avons passé des moments forts que nous ne sommes pas prêts d’oublier. Et nous garderons toujours dans notre cœur une image positive du quartier de l’Oly. On a déjà hâte de revenir. Nous avons eu un peu cette impression d’être chez nous ici. Nous repasserons faire un petit coucou à l’occasion et pourquoi pas profiter quelques jours de soleil de l’Oly, des parasols, des barbecues, des espaces verts, du sourire des gens et de la vue sur la tour Eiffel. Qui sait, dans un futur proche ou lointain peut être que nous reviendrons pour réaliser une peinture sur un mur, dans une cave ou peut être les deux. On verra bien ce que l’avenir nous réserve. En tous cas merci à tous pour cette expérience inoubliable. Il y a eu plein de galères et de complications qui ont été très vite effacées par le quotidien, l’instant présent, la vie tout simplement. Cette histoire est à ce jour une des plus belles victoires de notre vie.

Ce projet a été tellement difficile. Nous nous sommes battus pendant une longue année pour au final arriver ici sans avoir réellement un mur à peindre, sans même avoir signé de convention, sans avoir aucune avance financière, sans même avoir la certitude d’être payés un jour. Mais comme l’on vous a dit ci-dessus, les belles choses de la vie nous enlèvent toute haine, rage, regret, méfiance ou rancœur envers qui que ce soit. Si jamais nous oublions des personnes dans notre longue liste de remerciements ce sera par simple erreur d’étourdissement et non par choix. Si certains ont fait des erreurs, nous pensons très objectivement qu’au fond d’eux ils le savent et peut être que ça servira de leçon. De notre côté, nous sommes bien dans nos baskets. Nous n’avons rien changé dans notre manière d’être et nous pensons pertinemment aujourd’hui que c’est la meilleure manière d’avancer la tête haute.

Dans un premier temps, merci à tous les partenaires et les personnes qui ont fait que ce projet puisse se réaliser financièrement. Merci aux deux mairies de Montgeron et de Vigneux-sur-Seine, merci Madame le Maire et Mr le Maire. Nous remercions le bailleur social Batigère, la Caf et l’agglo. Même si jusqu’au cinquième jour, nous en doutions, nous sommes conscients que sans vous rien de tout ça n’aurait été possible.

Merci Sebastien. Tu n’as pas eu le rôle le plus simple dans cette histoire. Merci à toi, même si tu t’es réveillé un peu tard dans cette histoire. Merci d’avoir tout mis en œuvre pour débloquer tout ça. Merci mille fois d’avoir reconnu vos tords, c’est la meilleure des qualités. Aujourd’hui, nous n’en voulons à personne. Tu nous as fait la meilleure des impressions en arrivant le jeudi en Off avec le survet du Milan AC. T’aurais dû venir comme ça au vernissage. On aime beaucoup chambrer et faire remarquer les choses, mais ça tu l’as remarqué pas besoin de te faire un dessin. Nous espérons que tu ne nous en veux pas trop. La réalité est qu’on l’a eu ce mur. C’est même celui que l’on souhaitait dès le départ. Disons que c’est un mal pour un bien. On ne pouvait pas espérer mieux, en plein milieu de la cité. Aujourd’hui, nous sommes tellement heureux d’être arrivé au bout de ce truc là.

Merci à Jean Jacques notre sauveur. Tu es arrivé au pied du mur tel un superman avec ton bloc note, ton sourire, ton professionnalisme et surtout la convention prête à être signée. Magnifique. Nous t’en remercions.

Merci à toutes les autres personnes avec qui nous avons partagé des mails ou autres. Vous avez contribué quoi qu’il arrive à la réussite de ce projet.

Et maintenant une fois que les « officiels » sont cités, même si nous en avons forcément oublié, place à la suite.

Il y a le rain-té, le ter-ter, le bitume, les cailloux, la vraie vie, pas celle de Big Flo et Oli mais bien celle de l’Oly, ce quartier dans lequel nous avons vécu jour et nuit pendant dix jours. Nous avons enchaîné les rencontres avec des personnes formidables, parfois étranges, réservés ou un peu sur la défensive mais tout ça a changé au fil des longues minutes. Les minutes sont un peu plus longues ici. Nous avons vécu H24 au cœur de toutes les histoires inimaginables possibles, des choses positives comme négatives. Au bout de quelques jours, nous avons réalisé que nous étions au cœur d’une série, mais bel et bien dans le réel. Chaque demi- journée était un épisode. Croyez Netflix a du souci à se faire et nous, on attend la saison 2 avec impatience.

Nous remercions sans exception, toutes les personnes qui travaillent à l’EJIO, l’Espace Jeune du quartier de l’Oly. Nous tenons à faire dans un premier temps, un énorme big-up à Jainaba. Nous restons persuadés que sans toi nous ne serions pas là aujourd’hui et nous n’aurions jamais réalisé ce projet au beau milieu du quartier de l’Oly. Merci d’avoir cru en nous. Nous espérons avoir été à la hauteur de tes attentes et que toutes ces choses, pour lesquelles tu nous as contactés, ont porté leurs fruits. La fresque n’est qu’un prétexte mais ça, peu de gens le comprennent avant notre venue. Nous te souhaitons plein de bonheur et surtout de réussir tout ce que tu entreprendras dans ta vie future.

Merci du fond du cœur à Vivi, le big-boss, Vivian aka l’Apache. Toi, qui connais un peu le Lot, tu savais bien que nous n’allions pas faire un truc à la parisienne, tout, sur le paraître et les petits fours (plaisanterie bien sûr) mais nous restons des campagnards et nous ne sommes pas venus pour beurrer les sandwiches ou cueillir du muguet. Tu sais, on s’est fait la réflexion et on s’est dit : pauvre Vivian. Il doit gérer cette équipe, haha. Merci de nous avoir accueillis et merci d’avoir passé tout ce temps à nos côtés. Merci pour ton humour et toutes ces histoires sans fins. On a tellement kiffé partager tous ces moments. Le fait que tu nous ais laissés la clé de l’Espace Jeune est un symbole fort à nos yeux. Merci.

En parlant d’EJIO, il y a toutes les personnes dans l’ombre. Merci du fond du cœur à toute l’équipe. Merci pour tout et merci pour nous avoir prêté ton bureau qui est très vite devenu notre atelier, notre vestiaire et notre laboratoire peinture. Tu déchires. Il n’y a pas grand monde qui serait capable de supporter tout ça. Nous imaginons que tu as tout de même dû être très heureux de voir tous les petits pots de peinture et autres outils en tout genre reprendre leur place tranquillement dans notre camion ainsi que les bombes de peintures, les pinceaux, les habits de travail, et tous les petits matériels. Bref, on t’en doit une. Si jamais la Twingo t’amène jusqu’à notre atelier tu pourras le transformer en bureau et squatter notre lieu avec grand plaisir.

Big-up Sofiane, tu nous as très vite donnés ta confiance et nous t’en remercions. Merci d’être venu à plusieurs reprises sur le projet. Merci pour nous mais surtout pour les jeunes. Nous n’avons pas eu vraiment le temps de passer chez toi mais si le portail est aux dimensions prévues et que notre camion passe, la prochaine fois, nous viendrons, c’est sûr. Merci l’ami.

Big-up Soso, toi et la patience ça fait deux ahah Big-up tonton, inch allah, on fera un tee-shirt pour une mix tape ou il y aura ton blaze. Aie aie aie comme dirait le poto Nasme… A bientôt au quartier. Si tout va bien toujours avec la clio bleue à la couleur de notre fresque.

Merci aussi à Carl qui s’occupe du Clas à merveille du Clas, trop bien d’avoir partagé avec toi l’arrière de la C3 pour aller au resto en équipe !!!

Merci à Sarah qui s’occupe aussi du Clas à merveille… Vous êtes au top pour nos jeunes. Pensées à toutes nos discussions féministes. Message de Paul : hésite vraiment à écrire pour qu’on s’échange des références de livres et tout le bordel.

Une pensée à Rose, (on est là, check et nique sa mère… Faut que ça file droit…) Turken, Faozia, toutes ces personnes qui gravitent parfois dans l’ombre mais qui font avancer la machine. Une énorme pensée aussi à tous les gens qui sont passés à l’Espace Jeune, qu’on a croisé autour d’une partie de ping-pong, d’un check à rallonge ou d’une blague innocente. Vous avez aussi été notre force.

Nous faisons un immense big-up, à tous les jeunes du quartier, à l’Oly Zoo ma gueule, c’est la street mon pote, à toute la bande, ils se reconnaîtront… Sarazin, Sosoman, Vito, Rémy, Mayo, Shaka, Vivi, Tropico, Dimé, Raffal, Khoya, Vivou, Marvin… La bande quoi… Merci les frères. Tous les potos de Chicago, Plaza, 4koin, West Coast, Edel.. Toute la clique, on va en oublier désolé… On a passé plus de temps avec vous qu’avec nos familles ces dix dernières années. N’oubliez pas une chose, la vie d’adulte arrive à grand pas, prenez la main tendu et vivez vos rêves.

Gros big-up bien sûr à nos deux chiens préférés de la cité. Les deux chiens qui d’un saut pourrait attraper le soleil ou décrocher la lune. A Jack et son amoureuse et bien sûr leur maman Djamila, ainsi que ses potes.

A toutes les personnes qu’on a croisées chaque jour sur la route du travail, de l’école ou du chômage. A tous ces gens à qui, quand tu leur demandes « ça va ? » Te réponde On est là. En signe de bonne santé et de liberté. Pour tous ces temps échangés, ces moments sans prises de têtes, juste parce que la vie vaut la peine d’être vécue et parce que tous ces instants sont précieux.

Merci aussi à Emmanuelle, force pour la suite. Nous n’aurons pas eu la chance de te croiser après ton passage chez le coiffeur mais nous avons passé de bons moments autour des pizzas, à Nordine, la dame des bijoux, à notre hôtel, Confort Hôtel, les veilleurs de nuit, à Nadine F. merci d’être venus jusqu’à nous pour le vernissage. Et merci vraiment à tous ces gens de la cité ou de l’extérieur, dont nous n’avons pas le prénom mais leur visage reste gravé près de nous, merci d’être venu presque chaque jour pour voir l’évolution de notre travail. Merci d’être venus à la conférence ou au vernissage.

Enfin, et comme par tradition, nous gardons les meilleurs pour la fin. Finalement, nous n’avons pas trouvé de nom, alors on continuera de vous appeler Les Chaussettes vertes. Gros big-up et la plus belle des dédicaces pour vous. Vous avez tellement assuré. Vous n’imaginez même pas à quel point. On a parlé du gâteau, on a évoqué la cerise. Sur la tête de toute notre famille, vous avez ramené la pâtisserie. Notre vie va de surprise en surprise et vous en faites partie. Nous avons trop de chance de vous avoir rencontrés. La semaine avant de venir ici, nous étions à Dijon avec une équipe dans les étoiles les meilleurs de tous. Nous pensions sincèrement que c’était impossible de les égaler. Le pire de tout, c’est que vous été meilleurs. Nous aimons les jeunes que nous rencontrons et ça nous fait du bien de voir que la jeunesse se porte à merveille. Votre porte et notre cœur, vous sera toujours ouverts. Vous faites maintenant partie de la grande famille Sismikazot. Nous vous dédicaçons à mille pourcent cette fresque. Sans vous, elle ne serait pas la même. Merci. En discutant avec des jeunes de la cité, nous avons entendu un truc qui nous a touchés. Un des personnages vient nous voir et nous dit : « C’est vous qui avez fait le dessin sur le mur et son pote lui a coupé la parole en lui disant, qu’est-ceque tu parles de dessin, c’est un message. » C’est fort et c’est grâce à vous.

A Manelle, Sirine, Samba, Keren, Yassine, Djenaba, Rayana, Fanta, Sajid et Aya. Merci et bravo. Cœur avec les doigts.

Pour terminer sur la plus douce et meilleure des notes, nous partageons avec vous, chers lecteurs, les ressentis de notre groupe.

Accrochez vous et préparez les mouchoirs, nos enfants ont été merveilleux. Ce n’est pas la première fois de la semaine qu’ils nous ont mis les larmes et que nos poils se sont hérissés jusqu’au ciel de l’Oly. Merci un milliard de fois. Bonne lecture et à très vite pour une nouvelle aventure.

AYA :

« La semaine a été la plus belle semaine de ma vie parce que Paul et Rémi m’ont appris beaucoup de choses et je les remercie. Tout l’argent qui a été dépensé  pour le projet a été nécessaire.  J’ai ressenti beaucoup d’amitié, beaucoup de choses. Paul et Rémi  sont devenus nos meilleurs amis. On a rigolé ensemble, pleuré ensemble.  J’aimerais bien qu’ils reviennent au plus vite. Sans leur présence, on aurait rien appris.  Ils sont venus pour nous. Je les remercie  du fond du cœur pour ce projet. MERCI PAUL ET REMI VOUS ALLEZ NOUS MANQUER

MERCI ENCORE

        ET MEME SI  VOUS N’AURIEZ PAS FAIT LA FRESQUE  JE VOUS AUREZ  QUAND MEME AIME. »

MANELLE :

« Personnellement, j’ai beaucoup aimé faire des ateliers avec Paul et Rémi. Le graffiti, l’art abstrait  et même l’atelier d’écriture. Ça m’a beaucoup plu. Monter tout en haut de la nacelle a été trop flippant mais bien ! Je n’hésiterai pas si je devais recommencer. J’ai  pu voir la fresque de beaucoup plus près et Rémi m’a montré le style de chansons qu’il aime écouter et je lui ai montrée les miennes. Je pense que vous avez passé un bon moment avec nous et nous aussi. Merci d’avoir passé un temps fou sur le mur pour nous, pour notre projet et pour l’Oly tout entier. Donc encore merci d’avoir été présent pour nous et de nous avoir supportés. L’atelier théâtre a été drôle même si je crois qu’on est vraiment nul au théâtre .On a bientôt fini le projet. Il ne reste plus que ce soir, l’inauguration. Il faut que l’on soit fier d’avoir fourni ce travail. La meilleure journée a été celle où l’on a fait de l’art abstrait mais la plus émouvante a été celle où l’on a fait l’atelier d’écriture. Cette semaine a été cool et drôle. On a même pu inventer des chansons et on vous a fait des maillots sponsorisés par l’oly, Vigneux-sur-Seine et tout le 91. J’ai bien aimé jouer au ping-pong avec Paul. La pochette de cette semaine je la garderais toujours. Merci à vous deux, merci pour la cité. Je ne vous oublierai JAMAIS !!! »

KEREN :

«Mon ressenti de cette semaine…

Avant tout, cette semaine nous a appris à être ensemble, comme le théâtre qui m’a beaucoup plu ainsi que l’art abstrait qui m’a fait ressentir des émotions fortes que j’ai vécu avant. Pour l’écriture je me suis lâché en écrivant tout ce que j’aimerais faire avant de quitter cette terre. Et il y  a aussi les petits jeux qu’on a faits, la peinture sur le mur, le théâtre et l’art abstrait. Sans vous, on n’aurait pas vécu tout ça. Je pense que le projet, qu’on a fait pendant ces deux semaines, a été superbe et magnifique. Vos rires et vos sourires resteront gravés à tout jamais dans mon cœur.

Merci Sismikazot, Paul et Rémi et vous allez nous manquer. »

RAYANA :

« Cette semaine était extraordinaire, j’ai adoré le projet street-art. C’est la toute première fois que je fais un projet aussi génial. J’avoue qu’à cause de moi, la semaine n’était pas très géniale, je faisais que  rigoler. Je suis désolée d’avoir agi comme ça après tout ce que vous avez fait pour nous et comment moi je vous ai remercié, c’était mal. Je suis  désolée encore une fois.

Le  projet était super bien, on a rigolé, on a pleuré, on a tout fait ensemble. On est une vraie équipe, je vous adore et sans vous rien n’est marrant. Je suis très très contente d’avoir fait ce projet avec vous. Quand on a découvert la fresque, c’était  magique !! Quand vous allez partir, on va être triste, revenez vite s’il vous plait, ce sera plus marrant avec vous. Cette semaine était tellement bien, je vous adore. »

SAJID KHAN # CYRIL HANOUNA :

« J’ai très bien aimé l’atelier street-art.

J’ai trouvé l’idée très bien et l’atelier abstrait aussi était cool. Quand nous avons écrit des mots à la bombe j’ai passé un bon moment.

 J’ai aimé rire avec Sismikazot et j’ai aimé chanter sur la nacelle avec Rémi et peindre. Monter sur la nacelle fut un moment inoubliable.

J’ai aussi bien rigolé à Casto avec Rémi car je croyais qu’il rigolait quand il voulait que je paye avec sa carte même si j’ai oublié le code. Aujourd’hui je me rappelle du code mais je n’ai plus la carte. 7237

C’était bien de vanner Paul et Rémi.  C’est vrai que le matin ça me saoulais de me lever tôt pour venir mais je venais parce que je savais que ça allait être bien.

Dédicace a Sismikazot vous allez nous manquer »

SIRINE :

« Cette semaine a été très joyeuse, même si le premier jour n’a pas était très bien à mes yeux. Le deuxième jour aussi, mais sinon tout s’est bien passé.

La dernière fois, on a fait un atelier théâtre, au début ça m’a pas trop parlé mais après j’ai adoré. L’atelier abstrait était très bien aussi. Le moment, où on a vu la fresque finie, était un moment magique.

Après quand vous partirez il restera que la fresque.

Paul et Rémi Merci d’être venus. »

YASSINE :

« J’ai passé l’une des plus belles semaines de ma vie entre votre arrivée, le début de la fresque,  les ateliers graffiti, théâtre la soirée quiz, la fin de la fresque.  Le moment le plus nul sera votre départ mais bon,  vous resterez dans nos cœurs. Les petites blagues nulles, que vous nous faisiez à table sont toujours aussi nulles mais si on nous invite à une soirée blagues, on vous appellera. Les délires qu’on a eus ensemble resteront à jamais gravés dans nos cœurs. Bisous. ON VOUS AIME FORT »

DJENABA :

« Ce projet a été une grande expérience. J’ai pu découvrir de nouvelles personnes formidables comme Paul et Rémi. Je pense que cette fresque  va donner une vie à notre quartier. Les repas partagés avec le groupe,  les  animateurs Sismikazot et tous les  ateliers théâtre, écriture, graffiti et art abstrait ont été amusants et instructifs. J’ai beaucoup aimé rencontrer les journalistes. Depuis le haut de la  nacelle, on avait une vue sur tout le quartier et on voyait même la tour Eiffel, c’était magnifique. Merci Sismikazot vous m’avez beaucoup apporté. C’était magnifique de partager ce projet avec vous. Sur ce, merci d’être venus à l’inauguration et j’espère que la fresque vous plaira. »

SAMBA :

« Mon ressenti sur ces deux semaines : C’était bien. Non je rigole, le résumé en trois mots ne suffirait pas car ça aura été d’excellentes semaines que j’ai partagé avec mes amis, Jainaba, Vivian, Paul et Rémi. Quand bien même le réveil aura été difficile, je savais que je ne regretterai pas la journée. J’ai aimé poser des questions aux habitants du quartier, peindre à la bombe sur des toiles, faire de l’art abstrait, improvisé sur scène à l’atelier théâtre, le pet qu’a lâché notre ami Sajid, un moment marrant pour nous, un peu gênant pour lui. Mais nous n’avons pas fait que rire, nous avons aussi appris beaucoup de choses, essayer de se connaître les uns, les autres mais surtout de se connaître soi-même. C’est pour ça que ces deux semaines n’ont pas juste été bien, elles étaient importantes, incroyables et bourrés de bons souvenirs. »

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