Voilà, on y est, là comme deux blaireaux, face à cette feuille blanche, face à nos ordinateurs dans  notre atelier, loin des zéniths et des grandes villes aux quatre coins de la France. La tournée des nuits fauves s’est achevée il y a quelques jours et on se retrouve avec des centaines, voir même des milliers de photos  et des souvenirs plein la caboche. Mais la vraie question qu’on se pose maintenant, c’est comment on peut arriver à expliquer ce qui s’est passé, retranscrire au mieux cette aventure et surtout montrer ce que l’on a vécu qui est tout simplement exceptionnel. Qui remercier? Fauve, les potes, les techniciens, vous, ceux qui nous ont suivis de loin, ceux qu’on a rencontrés et qui ne nous connaissaient pas avant cette croisade ou même ceux qui sont venus exprès pour nous. Bref on se rend alors compte qu’on est face à l’article  le plus dur de notre existence, face au vide près à sauter, à pied joint sans rien calculer. Mais ce projet nous a tellement fait vibré et apporté de choses que c’est celui ci qu’on va peaufiner le plus et vous servir sur un plateau en or ou en argent massif. Il sera certainement maladroit, il y aura des fautes, des choses qu’on aura oubliées, certainement des choses importantes mais cet article il est fait avec le cœur et les tripes comme chaque chose que l’on mène depuis le début.

Tout d’abord on tient à vous faire quelques présentations, et quelques retours en arrière simplement parce que vu de l’extérieur c’est difficile de comprendre. Tout le monde nous dit comment s’est fait cette connexion? Vous les avez déjà vu les gars de Fauve? On vous rassure c’est pas les daft punk et les choses se sont faites très naturellement. Aujourd’hui on porte fauve dans notre cœur et on est impliqué dans le projet comme si c’était le notre depuis le début. Fauve c’est donc un peu nous aussi.
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Petit retour en arrière, il y a plus d’une longue année maintenant, alors que nous étions au Printemps de Bourges, festival en plein centre de la France où nous avions réalisé une fresque en clin d’œil à Stromae, nous découvrons Fauve. Au début c’est juste un logo que nous représentons sur une petite toile à la demande d’une maman pour sa fille. La semaine d’après, alors que nous étions dans le Lot, chez nous, en train de peindre, nous écoutons et découvrons leur musique. Pendant plusieurs semaines elle nous porte à travers différentes choses que nous vivons. Les visuels, les musiques, les clips… une façon différente d’aborder le truc et surtout un univers qui nous parle. Emporter par la fougue et surtout guider par la dynamique « Fauve » sur la préparation de certaines expos, on envoie un message sur leur page facebook. Pas en mode fan et léchage d ‘anus mais disons d’artiste à artiste. Il faut quand même savoir qu’ils ont plus de 400 000 suiveurs et que dans nos têtes la probabilité qu’ils répondent est égale à celle qu’un jour on se retrouve sur la scène du zénith de Paris à leurs côtés. Mais quelques jours après, nous recevons une réponse de leur part, un long message. Ils nous disent qu’ils se préparent pour les festivals 2014, qu’avec leurs comptes personnels ils vont nous suivre sur notre page facebook et qu’ils espèrent un jour qu’on se croisera et que quoi qu’il arrive il faut qu’on garde notre dynamique et qu’on continue de faire ce qu’on fait car ils trouvent ça très riche, fort et sincère. Disons que c’est une réponse formidable au delà de nos espérances et que à partir de ce moment là, on sait que tout peut arriver.
Quelques mois plus tard, alors que nous sommes en tournée de noël, on croise sur les réseaux sociaux le premier clip annonçant la sortie mi février de leur prochain projet « Vieux Frère Partie 2 », le clip ça doit être de tête de  celui de Bermudes. On est alors mi décembre 2014. Ils mettent en commentaire : « nous préparons la tournée des nuits fauves en province… » On leur renvoie alors un nouveau petit message de soutien, courage et bonne humeur, puis on discute et il en ressort le fait qu’on doit faire un truc ensemble. Quoi? On ne sait pas encore mais on se donne rendez vous dans un bar au nord de Paris. ça doit être La Fourmi vers Pigalle ou un truc dans le genre… Eux pensent qu’on est de Paris, rendez vous pris première semaine de janvier, un mardi. Le lundi nous sommes dans les Vosges et venons de terminer un mois et demi de vadrouilles et de marchés de noël. Bref, huit cafés et quatre jus d’abricot plus tard, après trois heures de discussions on ressort tous confiants et conscients qu’il va se passer un truc. Nous devons leur envoyer un compte rendu, mais c’est sur que nous allons faire des affiches et une ou deux fresques pour décorer l’entrée des grandes salles lors des nuits fauves. L’idée pour eux étant de créer comme un village, une ambiance de fête foraine à l’entrée des salles, avec des baby foot, un punching-ball, des barbes à papa et des pop corns, des briquets Bic aux couleurs de l’équipe, un arbre à Mantras, des cabanes à Tee shirts, cd, vynils et sacs… Bref toute une ambiance d’avant concert plutôt conviviale et qu’on n’ a clairement jamais vue ailleurs. On est vraiment super chaud et super fier de pouvoir participer à cette aventure. Nous avons beaucoup de projets qui sont planifiés pour 2015 mais celui ci sera fort et ça se sent dès le début. Nous reprenons la voiture, enfin notre voiture n’est plus garée dans la même rue, nous passons alors à la fourrière avant de repartir dans notre sud. Puis dès le lendemain matin nous nous occupons d’essayer de bosser sur ces trucs là. Et il y a tellement de choses à voir. Les zéniths c’est pas la salle des fêtes de Belmont Bretenoux ou un live painting à la Guinguette et on s’en rendra aussi compte au fil du temps.
Après des dizaines de mails, de coups de téléphone nous voilà près pour le grand saut dans le vide et le début de la croisière.
Puis, nous avons réalisé cinq affiches. A la base c’était une ou deux. Un peu gourmand, nous en envoyons cinq par mail en disant aux garçons, c’est trop difficile pour nous de choisir, faites le à notre place. Et les cinq ont été retenues et feront alors la tournée.
Et nous voilà par la suite quelques semaines plus tard, face à deux grandes toiles blanches. Sans trop le vouloir on se met un peu de pression et sans trop sans rendre compte on va faire les deux plus belles toiles de nos vies 😉 Façon de parler bien sur. Mais là on est prêt pour le saut à l’élastique sans l’élastique. On est un peu à la bourre, on finit la première et on envoie un mail groupé à toute l’équipe. On avait quasi carte blanche.
Alors qu’ils jouent leurs premiers concerts, à Dijon, Bruxelles, Limoges, Granville… On reçoit les premiers textos avant de commencer la deuxième toile, des messages si touchants, si bons qu’on ne peut être que content et satisfait, l’aventure commence bien.
On continue donc malgré une grosse fatigue et un timing déjà dépassé de peindre cette deuxième toile. La première fait un clin d’œil aux Hautes Lumières et celle que nous allons attaquer Blizzard. Tout s’achève et nous commençons à préparer notre voiture pour plus d’un mois de vadrouille, avec des concerts et des murs.
Effectivement, en plus des nuits fauves, nous avons eu une démarche totalement personnelle, celle de contacter toutes les salles où nous allons jouer afin de leur proposer « gracieusement » de réaliser des fresques dans leurs établissements. Et c’est comme ça que nous nous retrouvons à peindre dans les backstages de l’Arena de Genève, ou encore au Flow à Lille, et ce fameux grand mur à Paris. Ce fut une initiative personnelle qui nous a permis de participer à cette aventure en faisant ce que l’on sait faire de mieux, peindre des gros murs et faire participer les gens. Mais nous insistons bien sur, sur le fait que cela n’a été commandité par personne et on insiste aussi sur le fait que on est (putain)  content de ces trois fresques.
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Donc, après la réalisation du grand mur à Paris, et un projet à Limoges dans un parc à enfant nous nous rendons à Caen. Nous ne connaissons pas du tout cette ville, et la première fois que nous en avions entendu parler c’était dans les chansons d’Orelsan.
Nous sommes tous réunis deux jours dans le Zénith pour la préparation de toute la tournée, aussi bien au niveau d’occupation de l’espace, des lumières, des vidéos, et de la mise en place du village. On nous a demandé d’être présents car sur certaines dates nous ne serons pas là et il est bien que l’on valide certaines choses. En vrai nous ne savons pas du tout encore dans qu’elle ambiance nous allons travailler, avec quel genre de personnes. Mais quelques heures après notre arrivée nous nous sentons déjà comme chez nous. On rencontre Anne et François technicien et responsable déco, c’est eux sur chaque date qui vont gérer la déco des villages et c’est donc clairement à eux qu’on confie nos affiches et nos deux fresques. Aujourd’hui ces deux personnes font bien plus partie que quiconque de la famille Sismikazot, on les respecte énormément et les apprécie beaucoup. Il y a aussi Sarah et sa pote qui sont toutes deux là car elles bossent dans la boîte qui a agencé les stands et certains trucs. On est donc tous réuni et après avoir résolu et surmonté plusieurs petits problèmes techniques nous sommes fiers de ce qu’on propose là. Les affiches s’installent doucement, on écrit certaines punchlines sur le décor afin que les gens n’aient pas cette impression de neuf, les banderoles se déroulent, les premiers concours de coup de poings (sur le punching-ball bien sur) et les tournois de babyfoot s’enchaînent. On assiste aux premiers filages du concert, nous sommes les deux seuls spectateurs, la vie est belle. Puis c’est le grand soir, nous sommes le 25 Mars et c’est donc la première ici à Caen. Par la suite nous nous retrouvons les 2 et 3 avril à Lyon et Genève, les 7 et 9 Avril à Montpellier et Toulouse et après une longue pose nous revenons à Clermont Ferrand le 25 mai et le 26 Mai au Zénith de Paris pour la dernière. A la base nous ne devions faire que 2 concerts mais après la soirée de Caen… on ne pouvait s’arrêter là.
Cette expérience fut dingue, en parler c’est rien et difficile mais le vivre fut quelque chose d’extraordinaire.
Les anecdotes se multiplient, se croisent dans nos têtes, on a rencontré beaucoup de gens sur la tournée, on ne peut pas citer tout le monde et mettre toutes les photos que nous avons faites mais vous restez tous gravés en nous à tout jamais.
On a vécu des moments forts avec Fauve ou les gens venus à leur rencontre. Le but de nos fresques participatives était de créer du lien entre Fauve, nous et les gens venus à nos concerts. Chaque fresque mesure 4m par 2m de haut. La première étape se déroule au début du concert. Les portes s’ouvrent entre 18h et 19h selon les endroits, la toile sur laquelle nous allons peindre est blanche ou noire décorée d’un égal barré. Les puristes et connaisseurs comprendront. Pendant que les garçons distribuent des bracelets, nous incitons les gens à peindre avec nous. C’est le début, François, le technicien déco prend place comme à chaque fois sur une chaise ou par terre proche de notre terrain de jeu et c’est alors de manière très abstraite, très simple et sans prétentions que nous œuvrons tous ensemble.  On « drive » un peu le truc car on s’est forcément où nous voulons aller, alors on dit  aux gens le rose ou le rouge à l’extérieur du logo le noir à droite selon les fresques… ça change selon les concerts et les rendus que nous voulons avoir. Bref les gens sont ravis et vont se faufiler dans les nuits fauves et dans les fausses des salles de concert après avoir mis une pièce supplémentaire sur le puzzle géant.
Puis nous entendons les premières notes de « Sous les arcades », ça y est, les deux premières parties sont finies et c’est le début de 1h45 de Fauve. Les parvis de notre toile se vident, et les gens regagnent la salle pour ceux qui n’y sont pas depuis plus de deux heures. Nous terminons alors la première partie avec les derniers coups de pinceaux, des bouts à l’aérosol puis Rémi range, Paul va nettoyer les pinceaux. Presque routinier le truc, mais tellement bon. Puis on a quartier libre, chacun de nous deux a ces petites habitudes. Le seul truc qu’on sait, c’est qu’on a rendez vous devant la fresque quinze grosses secondes avant la fin du concert. Une fois sur deux on va dîner rapido mais ça nous fait toujours chier de louper les copains sur scène. Paul passe un gros quart d’heure dans la fausse au milieu des gens, avant de se balader, d’envoyer une dizaine de textos lorsque se joue « les nuits fauves » puis avant « Paraffine », sa chanson préférée, il se fume une cigarette derrière la scène collée aux chaînes qui forment les grands écrans, avec toujours le même sourire et la même remarque « c’est un truc de ouf ce qui nous arrive ». Rémi, lui, passe la majeure partie du concert derrière la console. Un peu en hauteur, c’est ici qu’on voit le mieux. Pendant Oh les cœurs à chaque fois il filme, au moment où Quentin dit : « on peut se parler se toucher se voir… » Et à la fin en acoustique « avant qu’on se sépare », il est aussi à fond sur 4000 îles et chante en même temps que le public.
 Puis arrive Blizzard la dernière avant le rappel, tout le Corp, toute la famille présente se retrouve derrière, se fait un câlin et rentre sur scène sur le dernier refrain, muni ou pas de gros drapeaux rouges pour les agiter en niquant le blizzard sans retenue.
Puis c’est la fin du concert, les Hautes Lumières commencent. Rémi usera cette chanson jusqu’à la dernière minute, voir même la dernière seconde avant de rejoindre la toile en courant. Paul se retire un peu plus tôt pour s’allumer la cigarette d’avant bataille puis c’est la dernière partie, il reste une heure à nos milliers de convives pour se noyer une dernière fois dans les nuits fauves, de profiter de cette ambiance magique et unique que nous ne revivrons certainement pas deux fois. Le petit passage à notre fresque fait partie du parcours et du détour de certains, et nous abordons le truc tel un livre d’or. Chacun signe alors la fresque, écrit un texte, un mot avec une couleur définie. Simon, le batteur est le premier de l’équipe à venir griffonner le truc, c’est un peu un rituel et nous nous inquiétons parfois même quand nous ne le voyons pas arriver.
On essaie de respecter certaines zones de couleurs pour que le visuel voulu marche. On a parfois du faire les gendarmes, plusieurs fois même, mais simplement pour garder une cohésion et pour qu’il y ait  un résultat intéressant. Nous nous excusons alors auprès de tous ceux qui n’ont pas compris et un grand clin d’œil à ces deux filles qui lors du premier concert se sont trompees et nous ont ramené un tipex, correcteur blanc qu’on avait à l’école, pour s’excuser. On a trouvé le geste trop marrant qu’on l’a gardé et mis tel un trophée dans notre atelier.
On ne peut pas raconter chaque date, chaque moment en détail, le texte est déjà bien trop long. Mais si on ferme les yeux et qu’on repense à toute l’étendue de nos souvenirs, celle ci est immense. Premier rendez vous hivernal dans ce petit café, le café, les jus d’abricot, la fourrière, les moments à l’atelier, la fatigue, les rigolades, les tests peinture pour être les meilleurs, les mélanges d’acrylique au pied des plus grandes salles française, danser les sardines, se faire ambiancer par Les Gordon, les nombres de like qui explosent en peu de temps sur facebook, les balances, les jongles et les parties de foot, de rugby ou de foot américain, les restos sur la plage dans le nord, la balade dans le vieux Lyon, les pâtes chez Léa, le petit dej chez Fred et Stef, les heures pour se garer, notre retour à l’Arena de Genève, le burger dans cette même salle entre pote, les parties de rire, de sieste, de repos dans le tour bus, les longues discussions, les repas au caterings, les loges, les bonbons, les boissons, les sodas à volonté, les barres céréalières, les sms, la nuit fauve de Nantes, les quatre premières filles qui attendaient à Genève, les potos de Toulouse, les pirates de Montpellier, les parents et les potes à Clermont Ferrand, la surprise hors norme de Paris, nous tous à cinquante sur Blizzard dans le même zénith, les drapeaux, les banderoles Merci, les gens venus nous rencontrer, tous les mots que vous avez écrits, qu’on a reçu en message privé, les sourires, les pleurs, les chants… et tant de choses encore qui dorment dans nos crânes.
Les nuits fauves se sont terminées, mais l’aventure n’est pas finie. Vous pourrez nous recroiser sur certains festivals cet été, en train de chiller, danser ou vendre des tee shirts. Et maintenant que la machine est lancée on n’ est pas à l’abri de faire d’autres fresques en rapport avec Fauve. Le 27 juin il y a le vernissage d’une expo où plusieurs artistes doivent peindre une salle, la notre s’appelle Tunnel. Affaire à suivre.
Et maintenant, voilà venu le temps des remerciements… et nous nous excusons d’avance auprès de tous les gens que nous oublions.
Tout d’abord un très gros big up à tous les membres de Fauve et tout le Fauve corp, Quentin, Pierre, Stéphane, Simon, Thibault, Noki, Claire, Loïc, Johana, Gaspard, Jean, Migou, Nico, Mathilde, Philippe et bien sur notre Hugo et sa quête, on ne peut pas citer tout le monde de peur d’en oublier mais on vous aime fort, tous ces gens avec qui on a partagé des moments fort, de ouf parfois trop courts mais on aura l’occaze de prolonger les connaissances et même de continuer certaines discussions. Vous nous avez fait confiance depuis le début et sincèrement on est tellement fiers d’avoir vécu ce truc à vos côtés.
On pense aussi à toutes les petites copines qu’on a eu la chance de croiser et qui font aussi partis de l’équipe, Dan, Emilie, Stef, Pauline, la copine à Thibault (on a oublié ton prénom), la copine à Stef… Toutes aussi extraordinaires que les conjoints voir même un peu plus. A vos familles, pères et mères, frères et sœurs qu’on a croisées lors de toute ces soirées.
Enorme big up aussi à toutes les premières parties qui sont venues sur la route, Georgio et toute son équipe, vous êtes au top les gars, on est al et on attend l’album avec impatience. A Grand Blanc, Salut C’est Cool, Radio Elvis et le grand Les-Gordon qui était présent sur toutes les dates, qui nous a ambiancé de ouf et surtout fait danser les sardines comme des dingues. Bonne route à tous on vous suit et vous soutient.
Merci et gros big up à tous ceux qu’on ne voit pas, tous les techniciens, Anne et François, Etienne au son, Guillaume à la lumière, Quentin, promis on ne lâche rien, et tous les autres, putain désolé y’a trop de blaze on a trop de tête en tête mais plus les prénoms désolé, à Tristan manager ou régisseur du groupe, on se perd dans toutes les appellations et les étiquettes bref le mec tatoué avec le chapeau de paille à qui on demande quand on veut faire rentrer des potes à la dernière minute, à Fred d’Asterios, merci pour tout on y est arrivé bordel, aux chauffeurs de bus, une spéciale à Hervé on se revoit vite pour le petit apéro paté notre pote, à Blizzard aussi bien sur. Encore Anne (et son mari), François (et sa petite femme) vous êtes si bons… On réfléchit à vous faire un cdi chez Sismikazot avec le 13ème et 14ème mois…
Merci à toute les salles, les Zéniths de Paris, Toulouse, Montpellier, Caen, l’Arena de Genève, la halle Tony Garnier de Lyon, la salle de Clermont-Ferrand. A tous les caterings, tous les cuistos, les serveurs et serveuses.
A tous nos potes qu’on a mis sur liste ou ceux qui ont acheté leur billet ou qui se sont débrouillés mais qui ont grave kiffé la vibes…, Stef qui était enceinte et qui n’ a pas pu venir qui depuis a accouché d’une petite Nico, Fred trop cool que tu sois venu puis on a fait plaisir au petit Noki, Valérian, on espère que t’as gardé ton taf et que t’as pas monté un groupe de zic ou un collectif de graffiteur, on t’a fait découvrir et t’es retourné à Grenoble avec ta copine quelques jours après c’est trop cool. A Léa et sa pote, merci pour l’hébergement, Céline, Laurie et sa copine. A Axelle, Adri, Beenette, La Chouette, Guillaume Pepito et sa copine, Sabine, Vincent, Max Pwetpwet et Ju, Kisoux et Julien (trop cool merci pour les photos), Loons, trop ouf de t’avoir croisé, Jean Paul et Mathé (les darons, au top), Mathieu et Nina, c’était vraiment trop bien que vous soyez là, à notre « fan club » de Saint-Céré, Nina, Romane, Noémie, Délia, Emmy, trop bien les filles, Jenni, Nino et Faustine. A Marion, Eva, Sarah et Thomas, Maxime qui a loupé le truc… A toute la famille de Manon et on en oublie forcément. Emilie.
Une spéciale à Carole, la surprise de malade et tout le reste, on leur doit tant à ses nuits fauves et que ça a fait de cette aventure une expérience encore plus haute que prévu, on vise la lune et si on attérit dans les étoiles c’est déjà ouf. On la vivra notre putain de belle histoire.
A Claire, qui n’y connaît rien à Fauve.
A Knaki et Badofle (nos deux chiens) venus à Clermont et qui eux aussi ont fait  leur photomaton. Et leur selphie avec Quentin.
Enfin on remercie tous les gens qui nous ont soutenus de près ou de loin, qui ont fait de ces nuits fauves une tournée magique remplie de nuits folles. Tout ce projet vous est entièrement dédié de la part de Fauve, tout le Corp et Sismikazot.

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